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nt une traduction en bon français de ce que Freud
appelle
le « surmoi » ? A-t-elle jamais existé dans l’histoire ? Un homme a-t
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ul autre prévues, voilà précisément ce qu’on peut
appeler
le style « personnel » d’un auteur, ou d’ailleurs de n’importe quel h
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toire est attestée dans Faust, — c’est cela que j’
appelle
Goethe. L’opposition de la forme du monde et de l’esprit qui la trans
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qui gouvernent trop puissamment son âme », qu’il
appelle
les arts d’une magie maîtrisée. La question se pose pour lui, dès l’a
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e, qu’elle soit marxiste ou nietzschéenne, elle l’
appelle
« l’arrière-monde » et le rejette, en ceci plus chrétienne, plus trag
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the avait cédé à ces penchants que l’on peut bien
appeler
nationaux, son œuvre eût sans conteste mérité le qualificatif d’allem
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s inventées, et ce découpage arbitraire, que nous
appelons
maintenant la « vie sérieuse ». Aussi n’est-il plus guère possible de
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hemin ? disent-ils dans leur suffisance, — car on
appelle
ainsi leur anxiété. En vérité, toutes les démonstrations savantes qu’
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chrétien. IIINécessité du solitaire 1.On
appelle
l’esprit… De quoi se plaint l’Intelligence ? Si l’on en croit les
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réclame de l’esprit, ou qui fait profession de l’
appeler
. « Le Nouveau Testament ressemble à une satire de l’homme. Il contien
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dieux ? Mais sont-ils des faux dieux pour nous ?
Appelons
-nous vraiment l’esprit ? — Mais non, nous appelons « le règne de l’es
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ppelons-nous vraiment l’esprit ? — Mais non, nous
appelons
« le règne de l’esprit », c’est bien moins dangereux ; tous en seront
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le d’une manière si touchante, et c’est ce qu’ils
appellent
l’amour 51. » Rire du solitaire, qui ressemble peut-être à la pitié
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rétienne de l’homme. Le solitaire que Kierkegaard
appelle
, c’est l’homme isolé devant son Dieu. Mais comment cela se pourrait-i
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sinon par l’effet de la foi ? Il faut que Dieu l’
appelle
, qu’il le nomme et par là le sépare, autrement l’homme n’est rien qu’
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tent cette dédicace fameuse : Au solitaire, que j’
appelle
avec joie et reconnaissance : mon lecteur. Kierkegaard savait bien qu
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t » comme disait Nietzsche, et c’est là ce qu’ils
appellent
leur train-train journalier. La fameuse « vie quotidienne » n’est peu
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d’ailleurs, et que quelqu’un nous aime et nous «
appelle
», nous adresse une vocation…) Or, pour avouer le sérieux dernier, le
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ux de « chanter » la montagne : les montagnards l’
appellent
« le mauvais pays ». On a vite fait d’expliquer cette esthétique de l
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(Pascal, cité par Ramuz). 72. C’est là ce qu’il
appelle
sa vie intérieure, surtout s’il est résolument laïque. Rien n’est plu
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ve sur soi seul », tout porte à conséquence, tout
appelle
, et d’abord la parole ! Mais l’usure des mots les édente, notre langa
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ès grand nombre. Rendre au mot sa valeur d’appel,
appeler
sans cesse à grands cris l’univers (cette « version à l’unité »), la
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on cosmique de la parole. Comment cela ? « Le mot
appelle
, provoque en nous l’état de co-naissance qui répond à la présence sen
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des choses mêmes ». Le nom, qui désigne la chose,
appelle
un geste de l’homme pour cette chose. Le verbe, désignant ce geste ap
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me pour cette chose. Le verbe, désignant ce geste
appelle
une phrase, un rythme d’actes concertés. Ainsi l’homme se trouve mis
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dans son cœur, et répète l’ordre qui l’a créée, s’
appelle
la parole. » Nous voici donc « chargés du rôle d’origine ». L’homme e
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de sa Semaine, Du Bartas parlant de ses mains les
appelle
, assez curieusement, d’abord : « Singes de l’Éternel » et aussitôt :