1 1944, Les Personnes du drame. Introduction
1 nt une traduction en bon français de ce que Freud appelle le « surmoi » ? A-t-elle jamais existé dans l’histoire ? Un homme a-t
2 ul autre prévues, voilà précisément ce qu’on peut appeler le style « personnel » d’un auteur, ou d’ailleurs de n’importe quel h
3 toire est attestée dans Faust, — c’est cela que j’ appelle Goethe. L’opposition de la forme du monde et de l’esprit qui la trans
2 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
4 qui gouvernent trop puissamment son âme », qu’il appelle les arts d’une magie maîtrisée. La question se pose pour lui, dès l’a
5 e, qu’elle soit marxiste ou nietzschéenne, elle l’ appelle « l’arrière-monde » et le rejette, en ceci plus chrétienne, plus trag
3 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Goethe médiateur
6 the avait cédé à ces penchants que l’on peut bien appeler nationaux, son œuvre eût sans conteste mérité le qualificatif d’allem
4 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
7 s inventées, et ce découpage arbitraire, que nous appelons maintenant la « vie sérieuse ». Aussi n’est-il plus guère possible de
8 hemin ? disent-ils dans leur suffisance, — car on appelle ainsi leur anxiété. En vérité, toutes les démonstrations savantes qu’
9 chrétien. IIINécessité du solitaire 1.On appelle l’esprit… De quoi se plaint l’Intelligence ? Si l’on en croit les
10 réclame de l’esprit, ou qui fait profession de l’ appeler . « Le Nouveau Testament ressemble à une satire de l’homme. Il contien
11 dieux ? Mais sont-ils des faux dieux pour nous ? Appelons -nous vraiment l’esprit ? — Mais non, nous appelons « le règne de l’es
12 ppelons-nous vraiment l’esprit ? — Mais non, nous appelons « le règne de l’esprit », c’est bien moins dangereux ; tous en seront
13 le d’une manière si touchante, et c’est ce qu’ils appellent l’amour 51. » Rire du solitaire, qui ressemble peut-être à la pitié
14 rétienne de l’homme. Le solitaire que Kierkegaard appelle , c’est l’homme isolé devant son Dieu. Mais comment cela se pourrait-i
15 sinon par l’effet de la foi ? Il faut que Dieu l’ appelle , qu’il le nomme et par là le sépare, autrement l’homme n’est rien qu’
16 tent cette dédicace fameuse : Au solitaire, que j’ appelle avec joie et reconnaissance : mon lecteur. Kierkegaard savait bien qu
17 t » comme disait Nietzsche, et c’est là ce qu’ils appellent leur train-train journalier. La fameuse « vie quotidienne » n’est peu
5 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
18 d’ailleurs, et que quelqu’un nous aime et nous «  appelle  », nous adresse une vocation…) Or, pour avouer le sérieux dernier, le
6 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
19 ux de « chanter » la montagne : les montagnards l’ appellent « le mauvais pays ». On a vite fait d’expliquer cette esthétique de l
20 (Pascal, cité par Ramuz). 72. C’est là ce qu’il appelle sa vie intérieure, surtout s’il est résolument laïque. Rien n’est plu
7 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — L’Art poétique de Claudel
21 ve sur soi seul », tout porte à conséquence, tout appelle , et d’abord la parole ! Mais l’usure des mots les édente, notre langa
22 ès grand nombre. Rendre au mot sa valeur d’appel, appeler sans cesse à grands cris l’univers (cette « version à l’unité »), la
23 on cosmique de la parole. Comment cela ? « Le mot appelle , provoque en nous l’état de co-naissance qui répond à la présence sen
24 des choses mêmes ». Le nom, qui désigne la chose, appelle un geste de l’homme pour cette chose. Le verbe, désignant ce geste ap
25 me pour cette chose. Le verbe, désignant ce geste appelle une phrase, un rythme d’actes concertés. Ainsi l’homme se trouve mis
26 dans son cœur, et répète l’ordre qui l’a créée, s’ appelle la parole. » Nous voici donc « chargés du rôle d’origine ». L’homme e
27 de sa Semaine, Du Bartas parlant de ses mains les appelle , assez curieusement, d’abord : « Singes de l’Éternel » et aussitôt :