1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 lle n’est jamais venue dans ce pays que les Grecs appellent maintenant l’Europe, mais qu’elle passa seulement de Phénicie en Crèt
2 idement la mer. Europé, se retournant en arrière, appelait ses compagnes et leur tendait les bras ; mais elles ne pouvaient pas
3 un taureau. Quelques-uns disent qu’elle fut ainsi appelée , à cause de sa beauté par la ressemblance de cette fille ravie. Le ta
4 cette tradition indépendante de la Grèce : nous l’ appellerons le Mythe de Japhet. Selon saint Jérôme (346-420) dans son Liber hebra
5 ssant en Italie : que c’est de là que les Grecs s’ appelèrent Ioniens parce qu’Ion envoya des colonies sur les côtes de l’Asie Mine
6 nfédéralistes » ou « unionistes » européens : On appelle Grecs plutôt les gens qui participent à notre éducation que ceux qui
7 end de l’occident, puis jusqu’au Danube, que l’on appelle aussi l’Ister, qui se dirige du midi à l’orient dans la direction du
8 l’extrémité de la mer Égée, l’Hellespont, la mer appelée Propontide, le cours du fleuve Tanaïs ; du côté de la Tramontane (le
9 idore de Badajoz ou de Beja ? on ne sait, et l’on appelle aujourd’hui ce texte la « chronique mozarabe de 754 ») décrit la bata
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Sur plusieurs siècles de silence « européen »
10 e disputant la primauté, et les deux parties n’en appellent (ne sauraient d’ailleurs en appeler) qu’à l’idée de chrétienté, seule
11 arties n’en appellent (ne sauraient d’ailleurs en appeler ) qu’à l’idée de chrétienté, seule commune. L’apparition d’un tiers pa
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
12 uire au triomphe non pas du princeps unicus qu’il appelle , mais bien du « monstre aux têtes multiples » qu’il dénonce : le nati
13 ommande, qu’un seul dirige ; et ce chef doit être appelé monarque ou empereur. Donc il est évident que la bonne existence du m
14 septentrionale ; et le troisième groupe, que nous appelons maintenant les Grecs, occupa une partie de l’Europe et une partie de
15 désaccord ; il est vrai que quelques-uns ont été appelés généralement les monarques du monde ; je ne crois pas toutefois que,
16 hême ; dans une de ses lettres de créance, le roi appelle Antoine carbonista, charbonnier. On doit supposer que c’est cet espri
17 occasion qui peut nous réserver l’honneur d’être appelés défenseurs et mainteneurs du nom chrétien. C’est pourquoi, dans notre
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
18 nt affaire avec eux ne les louèrent pas, mais les appelèrent une horde de bandits et de tyrans, pour avoir pillé et brûlé campagne
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — « Têtes de Turcs »
19 à l’Europe que le Turc ? Peut-être, mais on n’ose appeler l’union qu’en se réclamant du mythe de la croisade, levier traditionn
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
20 terdit, en effet, que quelqu’un au monde se fasse appeler maître, père, ou conducteur, appellations qui doivent être réservées
21 es pour ces tribunaux : le tribunal des lettrés s’ appellerait le Conseil de la lumière, le tribunal ecclésiastique le Consistoire e
22 n’a de suprématie sur les autres. Si cela peut s’ appeler un amoindrissement de leur puissance, ce serait seulement parce que l
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — En marge des grands plans, l’utopie prolifère
23 ésors de diverses natures, que les Européens sont appelés à s’unir et à se bien entendre, pour se procurer, par des échanges fa
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
24 cifier l’Europe et provoquer son union. Louis XIV appela le jeune homme à Paris, mais ne le reçut pas, les difficultés de la F
25 it maintenant par les alliances, et, comme on les appelle , la médiation et les garanties, pourrait alors être décidé par un pou
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
26 commerce avec cette vaste partie de l’Asie qu’on appelle les Indes orientales. L’argent, ce métal si utile au commerce comme s
27 ans tous les temps, ce que les peuples d’Asie ont appelé punition, les peuples d’Europe l’ont appelé outrage. Les Tartares, dé
28 e ont appelé punition, les peuples d’Europe l’ont appelé outrage. Les Tartares, détruisant l’empire grec, établirent dans le p
29 aujourd’hui parmi les hommes. Le Goth Jornandès a appelé le nord de l’Europe la fabrique du genre humain : je l’appellerai plu
30 rd de l’Europe la fabrique du genre humain : je l’ appellerai plutôt la fabrique des instruments qui brisent les fers forgés au mid
31 ure que de sacrer un archevêque de Cantorbéry ? d’ appeler un Allemand transplanté chez vous « Votre Majesté » ? de ne pouvoir é
32 a mode, il oppose un particularisme résolu, qu’il appelle « national », mais qui est en réalité local ou communal, comme on le
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
33 reux : là, une industrie créatrice de jouissances appelait les richesses de tous les climats, et l’on voyait s’échanger la pourp
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — La Révolution française et l’Europe
34 nre humain dont il n’a jamais mieux mérité d’être appelé l’ami. C’est en effet à Jean-Baptiste, dit Anacharsis Cloots, Prussi
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
35 plus ; il n’y aura plus qu’un seul peuple, qu’on appellera le genre humain. Le processus de nivellement des diversités régional
36 Italia nelle tenebre L’Aurora porta la luce. Il y appelait les Européens à s’unir en une seule nation pour inaugurer l’ère de la
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
37 rdre de choses par une opération politique, qu’on appela équilibre des puissances. L’Europe fut partagée en deux confédération
38 é de vues, d’un sentiment plus étendu, qu’on peut appeler le patriotisme européen. C’est l’institution qui forme les hommes, di
39 es magistrats et des administrateurs doivent être appelés seuls à composer la chambre des députés du grand parlement. Et en eff
40 is de s’exprimer ainsi, de graviter vers ce qu’on appelle la liberté, c’est-à-dire vers cet État où le gouvernement est aussi p
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
41 aint-Esprit ; en termes philosophiques à ce qu’il appelle l’en soi, le pour soi, et l’en soi-et-pour soi (« an und für sich »).
42 le. Cette période de l’histoire, que nous pouvons appeler tragique, est celle de la décadence de la splendeur et des merveilles
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
43 e. Mais cette nation répondra : Quand m’avez-vous appelée  ? Et la Liberté répondra : J’ai appelé par la bouche de ces pèlerins,
44 avez-vous appelée ? Et la Liberté répondra : J’ai appelé par la bouche de ces pèlerins, et tu ne m’as pas écoutée ; va donc en
45 primauté morale et civile des Italiens, que l’on appelle en Italie Il Primato, et qui eut un succès retentissant. Dans son tra
46 peuple de réconciliation… une nation ouverte, qui appelle chez elle quiconque est frère ou veut l’être. De leur côté, invasion 
47 iendra le monde humain. La révolution de France s’ appellera l’évolution des peuples. Pourquoi ? Parce que la France le mérite ; p
48 …] Cette nation aura pour capitale Paris, et ne s’ appellera point la France ; elle s’appellera l’Europe. Elle s’appellera l’Europ
49 Paris, et ne s’appellera point la France ; elle s’ appellera l’Europe. Elle s’appellera l’Europe au xxe siècle, et, aux siècles s
50 int la France ; elle s’appellera l’Europe. Elle s’ appellera l’Europe au xxe siècle, et, aux siècles suivants, plus transfigurée
51 iècles suivants, plus transfigurée encore, elle s’ appellera l’Humanité. L’Humanité, nation définitive, et dès à présent entrevue
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
52 toujours davantage, donna naissance à ce que nous appelons les souches celte, germanique et slave. S’il y a en Europe un élément
53 ernité des Peuples ; croyant : Que l’Humanité est appelée à procéder, par un progrès continuel et sous l’empire de la loi moral
54 assise de cet immense édifice de l’avenir, qui s’ appellera un jour les États-Unis d’Europe ! M. de Montalembert. — Les États-Un
55 ? Vous mettrez une petite boîte de sapin que vous appellerez l’urne du scrutin, et de cette boîte, il sortira, quoi ? une assemblé
56 cent dans notre siècle : Il devient nécessaire d’ appeler l’attention des gouvernements européens sur un fait tellement petit,
57 glé et compris, le contrat politique est ce que j’ appelle une fédération. FÉDÉRATION, du latin fœdus, génitif fœderis, c’est-à-
58 nir dans l’opinion de son indivisible unité. Il s’ appelle le Peuple, la Nation ; c’est-à-dire la Multitude, la Masse ; il est l
59 s’étendre que progressivement. Et c’est ce qu’on appelle « les alliances » qui constitue manifestement le préalable d’un tel p
60 durable. De ce point de vue, le système politique appelé « Concert européen des grandes puissances » nous vient immédiatement
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
61 La tsarine éclairée, Catherine le Grand — comme l’ appelait le prince de Ligne — n’était pas une menace à leurs yeux mais une ami
62 es sont diverses ; néanmoins, chacun d’eux semble appelé par un dessein secret de la Providence à tenir un jour dans ses mains
63 mande si, un jour, « la droite du communisme ne s’ appellera pas la Russie ». Et Constantin Frantz : De même que l’influence macé
64 a cessé d’être une « nation nécessaire » comme l’ appelait un écrivain, et n’est déjà plus qu’un souvenir historique… Mais je vo
65 n’y a pas bien longtemps encore toute l’Europe s’ appelait la chrétienté, et ce mot avait sa place dans le droit public. Outre c
66 position, c’est cette obligation où nous sommes d’ appeler du nom d’Europe un fait qui ne devrait jamais s’appeler que par son p
67 r du nom d’Europe un fait qui ne devrait jamais s’ appeler que par son propre nom : Civilisation. C. Dostoïevski et la missi
68 tre Russie et l’Europe, quand bien même nous nous appellerions slavophiles, et daignent ceux-ci ne pas s’en offusquer ! Il est inuti
18 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
69 rontières naturelles » ? La géographie, ce qu’on appelle les frontières naturelles, a certainement une part considérable dans
70 ue : Dès que l’on sait que cette époque heureuse appelée l’âge d’or, au sens mythique du mot, n’a jamais existé et n’existera
71 uples ou des civilisations entières soient ou non appelés à disparaître. Il faut de grands individus et ceux-ci ont besoin de r
72 abous de l’époque, ce processus européen : Qu’on appelle « civilisation », ou « humanisation », ou « progrès » ce qui distingu
73 e qui distingue aujourd’hui les Européens ; qu’on appelle cela simplement, sans louange ni blâme, avec une formule politique, l
19 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
74 nts recrutés en Asie, en Australie et en Afrique. Appelés à nous tirer de nos décombres, ils le firent, librement ou non, puis
75 me répond : « Non, tu n’es pas Européen, ce qui s’ appelle Européen ; non tu n’es pas moderne, ce qui s’appelle moderne. » Et je
76 elle Européen ; non tu n’es pas moderne, ce qui s’ appelle moderne. » Et je continue : « Et ce fait de ne te sentir ni Européen
20 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
77 yeux. Les cercles qui, jusqu’à nos jours, se sont appelés nations, parvinrent, il y a un siècle ou à peu près, à leur plus gran
21 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
78 nsi donc, quand on entend demander si ce que l’on appelle l’avenir appartient à la liberté, il faut répondre qu’elle a mieux :
79 particulière qu’elle emprunte, c’est ce que nous appelons qualité. Nous autres, Européens, insistons sur la liberté parce que n
80 s de son histoire, il sut user de la mesure. Nous appelons ces moments heureux les époques classiques. Prométhée est aussi d’une
81 on (s’il la domine en création) c’est celui que j’ appelle la personne. Et ces institutions à sa mesure, à hauteur d’homme, trad
82 mais de siècle en siècle aussi, en ce lieu qui s’ appelle l’Europe — et en ce lieu seul — des hommes courbés sous ce destin se
83 r nous reste encore dans l’ombre…304 Ces textes appellent plusieurs réponses. Laissons d’abord un autre Anglais, le poète et cr
84 cée d’assurer une relation étroite entre ce que j’ appellerais la « constante humaine » et les circonstances extérieures éternelleme
85 ratoire, etc.) sont en expansion vers Le Monde, l’ appellent et s’en nourrissent, préparent son unité. Et elles sont seules à l’av
86 la Revue de Genève , Robert de Traz (1884-1951) appelait l’Europe, dès 1929, à relever le défi de l’Histoire en s’unissant :
22 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
87 phes et des poètes, qui leur a valu ce qu’on peut appeler des succès d’estime, cette idée a progressé dans les esprits par sa v
88 e grand témoin. La conquête suprême de l’Europe s’ appelle la dignité de l’homme et sa vraie force est dans la liberté. Tel est