1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 is que personne n’a pu lire, et pour cause4. Tous appellent à l’union contre la guerre, comme si la guerre n’était pas le jeu fav
2 nexées par la force ou la ruse aux Puissances qui appellent ça « réunir »… 3. Par exemple, faut-il dire Belgesse au féminin, com
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
3 le. (Dans plusieurs cités, chaque homme libre est appelé à revêtir une charge publique par rotation.) Mais elle invente aussi
4 dre des choses » et de la société. Le vide social appelle les tyrans. Rome, en réponse à ce défi de l’anarchie, invente l’État
5 dès le iiie siècle ! Le vide de l’âme inoccupée appelle les tempêtes et les révolutions. Le christianisme apporte alors un tr
6 raiment émigré en Russie ou en Amérique. Ce qu’on appelle « progrès », dans ces empires de masses, diffère profondément de notr
7 auté de créations et d’influences mutuelles qui s’ appellera toujours l’Europe dans l’histoire de l’esprit humain. Ô maîtres tout-
8 plus. Le monde moderne en tant que tel peut être appelé une création européenne. Pour le bien comme pour le mal, il imite à l
9 viens d’énumérer sont en expansion vers le monde, appellent le monde, s’en nourrissent, et toutes préparent son unité, après avoi
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
10 Tout d’abord, trois définitions. Je propose d’ appeler problème fédéraliste une situation dans laquelle s’affrontent deux ré
11 transcende les exigences de l’un et de l’autre. J’ appellerai donc solution fédéraliste toute solution qui prend pour règle de resp
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
12 e en direction de notre union politique. Qu’on l’ appelle Europe des patries, des nations, des États ou des souverainetés, l’un
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
13 : Avec une poignante éloquence, Winston Churchill appelle la création de quelque chose qui « s’appellera peut-être les États-Un
14 hill appelle la création de quelque chose qui « s’ appellera peut-être les États-Unis d’Europe », et il s’écrie : « Je dois vous d
15 de notre temps » ? Qui ne voit que si l’Europe qu’ appelait Winston Churchill n’est pas faite, c’est parce que les nations qu’exa
16 e c’est là-dessus qu’il faut bâtir, et qu’on doit appeler cela réalisme. Le cancer et les maladies mentales sont aussi des réal
17 es pouvoirs distincts, au terme de cette analyse, appellent ou non la coordination, sous quelles formes et dans quels domaines bi
6 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
18 conquête » dans le seul cas des Anglais, quand on appelle cela « remarquable expansion » s’il s’agit de la France comme nation 
19 … Ils savent qu’il existe une nation ouverte, qui appelle chez elle quiconque est frère ou veut l’être. De leur côté, invasion 
20 science de soi dans l’infini. La révolution que j’ appelle , qui fera seule l’Europe, et qui ne peut être faite que par l’Europe
21 est une politique dont le principe de cohérence s’ appelle responsabilité de la personne humaine. C’est une politique dont chaqu