1 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). I. Alpbach : le trentième anniversaire du Forum européen
1 ses, et le barman du Böglerhof vous sert ce qu’on appelle ici un « Geist », et qu’on nomme calvados en Normandie, pflümli en Al
2 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). II. Strasbourg : la deuxième table ronde du Conseil de l’Europe (« Promesses du xxe siècle »)
2 2 septembre 1974 À l’automne de 1953, j’avais été appelé à présider la première table ronde du Conseil de l’Europe. Elle réuni
3 me et que le bonheur ne vient pas à ceux qui ne l’ appellent pas de toutes leurs forces. Parce que nous croyons qu’une civilisatio
4 pêcher de suivre leur cours, nous avons proposé d’ appeler cette rencontre La Promesse du xxe siècle. Ainsi que le secrétaire
5 départ d’un chemin particulier vers le But qui l’ appelle , qu’il le nomme Dieu ou l’Absolu, la Vérité ou le Bonheur. Le But sup
6 ologique, pour rejoindre les fins dernières qui m’ appellent , je ne puis pas aller par la route nationale : elle conduirait au mie
7 ire. Que l’on puisse nier l’existence de ce que j’ appelle la personne, la traiter de fantôme métaphysique, d’illusion verbale,
8 le détourner de sa vocation — et c’est cela que j’ appelle le péché. Le problème de l’aliénation, essentiellement lié à celui de
9 n peut dire mais non pas faire. L’Europe que tout appelle ne pourra s’édifier que sur ce qui déborde, non seulement par en haut
10 e trouve que toute vraie politique de la personne appelle la création de petites communautés qui, pour défendre leur autonomie,
3 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). IV. Berlin : le second Rapport au club de Rome
11 st le but le plus incompatible avec tout ce qu’on appelle ici « l’ordre global » ; le plus vide de sens, et le plus utopique qu