1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
1 antique : mes dernières années de Paris m’avaient appris que cette ville, au moins pour la jeunesse sans argent, est la ville
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
2 lité ». Et rien ne les étonnerait davantage que d’ apprendre un beau jour que je m’intéresse à leurs « idées », à leur situation,
3 ir entendre la réponse. La mère Renaud vient de m’ apprendre que l’orateur est le pasteur du chef-lieu. Il paraît qu’il cause très
4 veulent-ils qu’on en fasse ? — Nous avons tout à apprendre de Goethe. Non seulement des révélations du second Faust, mais aussi
5 férence d’avant-hier, à A. Il me semble qu’elle m’ apprend sur « le peuple » davantage que toutes mes expériences précédentes. I
6 anifeste la moindre curiosité on ne tarde pas à y apprendre pas mal d’histoires, dont j’indiquerai ici l’enchaînement à peu près
7 l 1934 La solitude est une jeunesse. Elle nous apprend cette chose nouvelle que nous savions déjà, c’est vrai, quand nous ét
8 ’humilie — littéralement — pour être utile. Qu’il apprenne à se débrouiller avec des choses vulgaires et troubles, avec des être
9 s de mes semblables ne seraient pas contents de l’ apprendre  ? Ce n’est pas une nouvelle bouleversante, c’est même plutôt une sort
10 capitalisme » qui cultive le chantage légal. J’ai appris depuis que dans certaines régions du Midi, de véritables « écumeurs d
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
11 oir vague et profond. Or, tout ce que l’État nous apprend , par le moyen de l’école primaire entre autres, ridiculise et ruine c
12 s « remèdes » qu’il faudrait. On ne le leur a pas appris . On a préféré se payer leur tête. On les a pris pour ce qu’ils ont l’
13 e, que nous sommes pris dans nos calculs. Il faut apprendre cette simplicité : l’imprévoyance, l’acceptation d’une misère, mais a
14 ’on m’avait laissé ignorer : une belle-mère. Nous apprenons son existence en même temps que l’imminence de sa mort — et voici qui
15 é. Je me trompais. C’est la mère Calixte qui me l’ apprend ce matin. Le ménage Simard est furieux. Nous n’avons pas du tout fait