1 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
1 s, de Tocqueville à André Siegfried, m’en avaient appris à l’avance. C’était cela, les gratte-ciel et Broadway, les grandes pl
2 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
2 s quinze agences différentes. » Le même article m’ apprend qu’un cinquième du territoire est propriété du gouvernement, c’est-à-
3 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
3 que matin une ou deux colonnes de son journal, en apprend davantage sur ce qui se passe en France que la lecture de dix journau
4 e permettaient cependant d’identifier le texte. J’ appris ainsi qu’il existait dans les revues et chez les éditeurs américains
4 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
5 son passé.   Passe-droits. — Les Américains vous apprendront , par voie de fait s’il est besoin, à ne jamais couper une file. C’est
6 qui se donnaient encore du Monsieur. L’Américain apprend votre prénom avant d’avoir bien compris votre nom, plus soucieux de v
7 homme en vaut un autre », lui dit-on. Il lui faut apprendre les règles d’un jeu nouveau, où les coups les mieux médités ratent vi
8 ance : avec une volonté souriante mais sérieuse d’ apprendre et de s’améliorer. J’y vois le signe de sa force. Qui n’a pas lu les
9 contact, à leur exemple, de l’esprit villageois. Apprenons d’eux à mépriser le politicien mais à respecter l’homme d’État ; à pe
10 le vainqueur, et à gagner sans écœurer le vaincu. Apprenons d’eux à tenir parole, à nous laver, à boire du lait, à être à l’heure
11 ue ridicules s’ils ont d’autres allures que nous. Apprenons d’eux la valeur créatrice d’un certain gaspillage lyrique, dans tous
12 morale bourgeoise, trahit aussi un vice de l’âme. Apprenons d’eux le sens spirituel de la mise en pratique, à tous risques, d’un
13 el masque souvent des lâchetés de frileux. Enfin, apprenons d’eux le souci d’être dignes non seulement d’un passé qui nous a fait