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, si nous venions à prendre parti. Notons que cet
argument
de la nécessité n’est guère valable que pour nous, Suisses. Nos voisi
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n de profiter de cette faiblesse. Vient ensuite l’
argument
juridique. Nous devons rester neutres, nous dit-on, parce que les tra
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estons mobilisés. Je ne discuterai même pas ici l’
argument
de l’impartialité morale, qui put jouer un rôle en 1914-1918 lorsque
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qui nous demanderaient d’entrer en guerre ? Ni l’
argument
des réalistes, ni celui des juristes, ni celui des stratèges, ne suff
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us de « payer notre part ». Je ne dis pas que ces
arguments
ne valent plus rien. Je dis seulement qu’ils ne représentent plus une
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ositive de la Suisse rend un sens et un poids aux
arguments
que nous jugions tout à l’heure insuffisants. Notre position géograph