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ue tout changement de confession ramène les mêmes
arguments
qui retiennent l’esprit à la périphérie des vérités religieuses, là o
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nt de force que Baring le fameux, l’irrépressible
argument
du bonheur, fondement pratique de la morale courante. Presque tous le
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me de l’envergure de Goethe, s’il ne peut être un
argument
pour nul parti, ne saurait, pour les mêmes raisons, servir d’objet à
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r l’appartenance à un parti, ou pour se fournir d’
arguments
précis et « sérieux » qu’on exhibera dans un cercle aussi excité qu’i
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onnaissons aussi la signification réelle. C’est l’
argument
des gens en place qui, chaque fois que nous venons dire : voici ce qu
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ent bien nous servir de refuge, de prétextes et d’
arguments
au service de nos passions, au secours de notre misère matérielle. Ma
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l s’en faut de beaucoup, de presque tout, que les
arguments
d’un Érasme nous apparaissent comme autant de sophismes. Non seulemen
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ement, mais encore jusque chez les chrétiens, ces
arguments
se voient réinventés, admis, parfois même prêchés. Le laïcisme morali