1 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
1 , si nous venions à prendre parti. Notons que cet argument de la nécessité n’est guère valable que pour nous, Suisses. Nos voisi
2 ce que nous détestons la guerre ? Vient ensuite l’ argument juridique. Nous devons rester neutres, nous dit-on, parce que les tra
3 stons mobilisés. Je ne discuterai même pas ici, l’ argument de l’impartialité, qui put jouer un rôle en 1914-1918. Je crois que l
4 ceux qui nous demandent d’entrer en guerre ? Ni l’ argument des réalistes, ni celui des juristes, ni celui des stratèges, ne suff
5 ans la défense de l’Europe. Je ne dis pas que ces arguments ne sont plus valables. Je dis seulement qu’ils ne représentent plus u
6 ositive de la Suisse rend un sens et un poids aux arguments que nous jugions tout à l’heure insuffisants. Notre position géograph
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
7 notre presse continue, nos partis continuent, nos arguments ne changent pas d’un demi-ton, nos philo-fascistes continuent à repro