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ix siècles pour fédérer les cantons suisses » L’
argument
est souvent invoqué par ceux qui estiment que notre continent n’est p
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le lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Les
arguments
des deux tendances antagonistes — celle qui va vers la Suisse unie, c
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: nous avons vu qu’il ne peut jamais l’être. Les
arguments
techniques exposés ou réfutés avec une calme compétence par des spéci
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ien qu’on ne fait pas marcher une montre avec des
arguments
sonores, mais au prix d’une application soutenue et de fines retouche
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r entre les urnes et les casseroles. Pour que des
arguments
de ce genre puissent être proférés avec sérieux, il faut que des moti
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ont toutes laissé convaincre, finalement, par des
arguments
juridiques ou financiers. On peut le déplorer d’autant plus que ces b
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sera néfaste pour la Suisse » ? Quatre groupes d’
arguments
sont invoqués par les partisans de l’abstention. Je vais les résumer
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l’abstention. Je vais les résumer et y répondre.
Arguments
politiques : La neutralité intégrale reste la base de notre indépenda
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es sincèrement à cette thèse de simple bon sens.
Arguments
constitutionnels : Si la Suisse adhérait à une union supranationale,
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re d’avancer140. Et ceci nous renvoie au groupe d’
arguments
précédent. Arguments économiques : La Suisse a très bien réussi jusq
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ci nous renvoie au groupe d’arguments précédent.
Arguments
économiques : La Suisse a très bien réussi jusqu’ici, sans subordonne
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unie — j’entends unie sans nous et malgré nous.
Arguments
traditionalistes : Des représentants de l’industrie, et quelquefois d
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ne empêche d’aller en toute franchise au bout des
arguments
, au fond des choses. Elle s’explique peut-être en partie par nos cout
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de consistant ni de raisonnable dans aucun de ces
arguments
, qui se contredisent d’ailleurs deux à deux. Mon dessein, ne l’oublio
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i, Gleser n’a pas compris qu’il apportait ainsi l’
argument
le plus fort contre l’hagiographie de son maître. Ce n’est toutefois