1 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
1 le de multiplier ces questions. Voyons plutôt les arguments adverses. Tous les troubadours, dira-t-on, ne furent pas dans le camp
2 te et naturelle avant le puritanisme bourgeois. L’ argument est anachronique. Voici par contre un document de poids à l’appui de
3 aussi précise que celle des troubadours ? C’est l’ argument que les romanistes ont coutume d’opposer à l’interprétation religieus
2 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
4 habituel de « refoulement ». ⁂ Reprenons ces deux arguments . Et tout d’abord, soulignons bien que le langage des mystiques ne sau
5 ans doute des mystiques qui s’ignorent… Ainsi les arguments s’annulent. Nous ne savons rien des origines premières. Ce que nous a
6 ce cas, la remarque de l’abbé Paquier servirait d’ argument contre la thèse d’Otto, et nous induirait à ranger Maître Eckhart par
3 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
7 tout en se soumettant à la condamnation, c’est l’ argument à toute épreuve du philtre. Ici, comme dans le mythe, le « Destin » s
8 fugié derrière un verbiage cynique. Mais tous ses arguments sont transparents : ils signifient avec exactitude le contraire de le
9 ens trop bien qu’ils risquent de prendre figure d’ arguments , à cet endroit de notre voyage, du seul fait de leur trop parfaite co
4 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
10 u’elle implique193. Les humanistes reprennent les arguments d’un Goethe ou d’un Engels en faveur du mariage : selon le premier, i
5 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
11 s efficace pour légitimer le mariage ; et que les arguments les plus divers que lui opposent les meilleurs esprits demeurent abso
12 ter ce furieux ? Les incroyants sont renvoyés aux arguments des romantiques, qui valent contre leur moralisme ; et les croyants a
13 alent contre leur moralisme ; et les croyants aux arguments de saint Paul, qui valent contre leur humanisme. Que dit l’Apôtre ?
14 is que le mariage ne saurait être fondé sur des «  arguments  » de ce genre. Il s’agit ici, simplement, d’un fait d’observation qui
15 tinct, à mesure que l’homme se virilise : c’est l’ argument du Dr Marañon en faveur de la monogamie. 202. Voir le remarquable es
6 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
16 l’hérésie et de l’orthodoxie. Cependant certains arguments invoqués par M. Gilson me paraissent appeler une mise au point très o
17 le » d’un Marcabru et même d’un Rudel. Mais tirer argument de cette crudité en faveur de la thèse sensualiste et contre la symbo
18 oute communication directe de l’une à l’autre. (L’ argument avancé me convainc peu : l’hérésie était de nature dogmatique, et sai
7 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
19 prouver. Voyons les preuves, ou à leur défaut les arguments produits par les uns et les autres. Lorsque parut mon livre, en 1939,
20 peut-être, en somme, que le substitut laïque de l’ argument d’autorité, l’invocation du « sérieux scientifique », remplaçant cell
21 Santa Gleyzia des cathares, trouve ici un sérieux argument  : la démonstration par le fait que le procédé impliqué par cette thès
22 t livre intitulé Les Troubadours (1961 et 1971) l’ argument de notre « tenson », inauguré par d’assez vifs assauts dans la revue
23 et sociaux. Mon livre est donc devenu le premier argument que Les Temps modernes opposeront aux tenants d’une « nature humaine 
24 teur de l’Église luthérienne, et il croit que les arguments des protestants « supposent une raison infaillible ». (« La raison, c
25 se, mais on a le droit de tenir pour suspect tout argument de portée générale qui en est tiré. (Le reproche vaudrait aussi dans