1 1946, Lettres sur la bombe atomique. La guerre est morte
1 laboratoires. Les capitaines au grand cœur et les armées en bel arroi qui s’avanceraient avec une mâle vertu au-devant de la b
2 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le point de vue moral
2 s fin à la guerre ? Les Russes disent que c’est l’ armée russe, rien qu’en se montrant. Les Japonais le nient, mais il est cla
3 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le savant et le général
3 ndial. Ils partagent mon avis sur l’inutilité des armées et des flottes de l’air ou de la mer, cependant que les généraux, les
4 nt une commission parlementaire, loin de rendre l’ armée superflue, ne peut qu’augmenter l’importance des troupes de terre. C’
5 d’un des boutons : et voilà qui suppose une force armée . » Le général Marshall ajoute : « Les gens qui parlent d’une guerre p
4 1946, Lettres sur la bombe atomique. Tout est changé, personne ne bouge
6 28 octobre 1945. Vos objections à ma thèse sur l’ armée et la mort de la guerre militaire, m’obligent à vous demander de reli
7 la situation, qui est la suivante : Guerre. Les armées de terre et de mer seront privées de ravitaillement et immobilisées e
5 1946, Lettres sur la bombe atomique. Problème curieux que pose le gouvernement mondial
8 forme, est « nettement péjorative vis-à-vis de l’ armée , de la cavalerie en particulier » et que « les manieurs de cravache e
9 ais. Car la Bombe seule peut nous débarrasser des armées , des souverainetés nationales, et de l’anarchie qu’elles entretiennen
6 1946, Lettres sur la bombe atomique. L’État-nation
10 ations puissent perdre leur souveraineté et leurs armées vous attriste visiblement. Vous avez l’impression que la civilisation
11 frontières, et ne saurait être défendu par leurs armées . En effet, supprimez ces trois éléments qui composent l’idée moderne
12 n même temps que toutes les autres nations, à son armée , à ses douaniers, et à son ministère des Affaires étrangères ? Et ne
13 leurs centres vifs en une seconde, négligeant les armées purement décoratives ? Vous me direz que la France, par exemple, est
7 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le goût de la guerre
14 es. Je tiens l’aveu : « Que voulez-vous, j’aime l’ armée  ! », écrivez-vous. Je m’en doutais un peu. Et que c’est plus fort que
15 usions plus importantes et actuelles. J’ai aimé l’ armée , moi aussi, comme presque tous les hommes parce qu’ils en sont, et le
16 mprunte d’ailleurs ses métaphores. En perdant les armées , je le sais mieux que vous, les hommes perdront quelques vertus et qu
17 terie, dit un général d’infanterie. Elle rend les armées de terre inutiles, réplique un amiral, mais elle décuple l’importance
18 « inopportun et même prématuré de clamer que les armées ont fait leur temps ». Or ces messieurs parlent ainsi, dans les mêmes
19 e Trente Ans. Et je vois bien que le système de l’ armée populaire, trichant avec les règles du jeu que jouait encore le maréc
20 ai dit dans mes précédentes lettres au sujet des armées , des frontières, des nations souveraines et du pouvoir mondial. Maint
8 1946, Lettres sur la bombe atomique. La paix ou la mort
21 énomènes que l’on veut dégager. Admettons que les armées retiennent une bonne partie de leur utilité au service des nations et
9 1946, Lettres sur la bombe atomique. Appendice. Les cochons en uniforme, ou le nouveau déluge
22 ne voix ne s’est élevée du côté des fervents de l’ Armée , pour protester contre une profanation si littéralement éclatante. Au