1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 tige de liberté. Depuis six jours que nous sommes arrivés , je n’ai lu que les Règles de Descartes, comme on ferait un mot crois
2 outenait à Paris. Ces deux derniers jours déjà, j’ arrivais mal à prendre au sérieux l’actualité de ce que j’écrivais. Il faut av
3 et les vendent aux baigneurs. Bien entendu, je n’ arrive pas à savoir combien ce petit commerce lui rapporte, « ça dépend des
4 . Le ciel change avec une incroyable rapidité, il arrive qu’il se couvre et se nettoie tout entier dans l’espace d’une demi-he
5 uis faire ou imaginer : libération. Il faut qu’il arrive quelque chose. Et s’il n’arrive rien ? « On ne meurt pas de faim dans
6 on. Il faut qu’il arrive quelque chose. Et s’il n’ arrive rien ? « On ne meurt pas de faim dans nos pays », dit-on, et je crois
7 chine. Je crois bien que sans cette machine, je n’ arriverais jamais à leur prouver que je fais réellement quelque chose. Quand je
8 quand on est dans ma situation. — À ce propos : j’ arrive au bout de mon petit rouleau, matériellement, et je ne prévois aucune
9 re première tentative d’autonomie. Je ne suis pas arrivé à gagner assez vite ce qu’il nous fallait pour subsister après l’épui
10 rrêt en arrêt, il fallut près de deux heures pour arriver au dit chef-lieu. — Déjeuné, après le culte, chez M. Palut. Il n’est
11 ue pour la première fois aujourd’hui, et que je n’ arrive à la préciser que par l’effort d’écrire ici des mots qui la traduisen
12 on fait venir l’orchestre-jazz du chef-lieu : il arrive dans un somptueux car d’excursion capitonné de velours violet horribl
13 par rapport à sa seule vocation qu’un homme peut arriver à savoir avec certitude de quoi et de combien il a besoin pour vivre.
14 d’une grande affluence de badauds, c’est là qu’on arrive à grand son de trompe, c’est enfin ce que l’on voit le mieux de chaqu
15 changer pratiquement dans chaque province ? Qu’on arrive enfin à se gouverner sur place, dans chaque commune ? On sent bien ce
16 e de tout à l’heure s’excluent en fait. Mais je n’ arrive plus du tout à retrouver ce sentiment d’absurdité que provoquait en m
17 gtemps loin de Paris, comme nous vivons ici, pour arriver à distinguer : eux ne s’en doutent pas, ils l’ont naturellement, et n
18 écise guère que lorsque je lis les imprimés qui m’ arrivent au courrier, ou les journaux. C’est lassant, le manque d’argent, à la
19 on se promène ? 14 juin 1934 Il vient de m’ arriver quelque chose qui prouve certainement quelque chose, mais Dieu sait q
20 rd’hui que j’ai pu aller y négocier mon chèque. J’ arrive devant la porte où il est écrit : caisse. Je frappe et entre. Un homm
21 ifier, on croirait que les hommes ne peuvent plus arriver à se connaître, tels qu’ils sont, qu’à la faveur d’une coucherie comp
22 lement. Il n’a pas fallu deux minutes pour qu’ils arrivent de tous côtés, comme par hasard, à la fameuse planche de radis fraîch
23 ignes » exploitent systématiquement ce filon. Ils arrivent à se faire de grosses fortunes en très peu de temps, parfois sans dép
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
24 uvre province 22 septembre 1934. A… (Gard) Arrivés hier matin, par Nîmes. Déjà je ne sais plus ce que j’attendais, ni ce
25 e porter la responsabilité des accidents qui leur arrivent . Cela peut agacer dans le détail. C’est assez sage dans l’ensemble.
26 de la vie de garçon, reprise par nécessité… Nous arrivons sur la place de mon village. « Je vous dépose ici ? Où voulez-vous ?
27 ue de Dieu, et des vocations bouleversantes qu’il arrive que Dieu nous adresse. C’est un comique profond, lugubre et déprimant
28 tourné du côté de la plaine. Signe qu’il va nous arriver quelque chose par là ? Du côté de Marseille… Et soudain je me suis so
29 ontact avec le public. — Dans le courrier qui est arrivé en mon absence, deux nouvelles demandes de « causeries » : l’une à un
30 des feuilletonistes et des snobs, nous en sommes arrivés à parler dans le vide, à ne parler qu’à ces lecteurs qui achètent les
31 s hommes spéciaux exploitant leur spécialité pour arriver à un succès sur le marché. Combien de nos romanciers devraient être c
32 e, toute la bande ! — Oh ! dit l’homme, si vous y arrivez , c’est bien votre droit ! — Notre droit ? Peuchère, c’est notre devoi
33 28 avril 1935 Le problème des gens. — Comment arriver à ne plus s’indigner sans cesse de la bêtise des gens ? Ou mieux : co
34 cesse de la bêtise des gens ? Ou mieux : comment arriver à ne s’en indigner plus que dans la mesure où notre action réparatric
35 nt en train de faire tandis que vous causez, vous arriverez à leur tirer quelque chose de sensé, de vécu, de réel, — et qui renve
36 tte présence, à côté. Hier matin, la mère Calixte arrive tout agitée : Madame se meurt ! s’écrie-t-elle. C’est Mme Bastide, la
37 vient de la cuisine des Simard. Un beau-frère est arrivé , et on partage. C’est toujours assez compliqué. La nuit, par un derni
38 vieux pendant qu’ils vivent ? — Déjà les voisines arrivent , par petits groupes, parlant beaucoup. 9 mai 1935 Me voilà donc
39 de rites de protection très compliqués dont ils n’ arriveraient pas à concevoir qu’on puisse même s’étonner. Et ne pas croire, surtou