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lité extérieure à une fatalité interne, librement
assumée
par les amants. C’est le rachat de leur destin qu’ils accomplissent e
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s libre. Il est déterminé par le démon. Mais s’il
assume
son destin de malheur jusqu’à la mort, qui le libère du corps, il peu
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s, et l’on ne voit pas à qui s’adresse la passion
assumée
par la Nation… Nous savons toutefois que la passion d’amour, par exem
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arti) qui a des passions. C’est elle (ou lui) qui
assume
désormais la dialectique de l’obstacle exaltant, de l’ascèse et de la
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oderne que l’idée d’une limitation volontairement
assumée
; et rien ne le flatte davantage que le mirage d’infini dépassement e
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assions viendra de l’État, ce Sauveur anonyme qui
assumera
le poids de toutes nos fautes, et de la faute initiale de vivre, pour
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s d’une sorte d’arbitraire, dont ils s’engagent à
assumer
les suites, heureuses ou non. Ce n’est pas là un éloge du « coup de t
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ne obsession que l’on subit et un destin que l’on
assume
? Il faut donc la marquer par un exemple simple. Être amoureux n’est
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it impliquer l’avenir d’actes conscients que l’on
assume
: aimer, rester fidèle, éduquer ses enfants. On voit ici combien sont