1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
1 rs transis s’installe rapidement. Après quoi l’on attend pendant une bonne demi-heure : le chauffeur et les gars de la buvette
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
2 le a dû en parler longuement avec les clients qui attendaient en silence, le nez sur leurs sabots, que je sois sorti. La mère Aujar
3 t que je signe le mandat, c’est l’argent que vous attendiez  ? » — Celui-là ou un autre… Je ne lui dis pas qu’il me restait en tou
4 ois aucune « rentrée » avant la fin de janvier. J’ attends encore le courrier de demain matin pour prendre une décision. 23
5 vend aussi les billets ; et c’est chez lui qu’on attend le départ. Pour peu que l’on manifeste la moindre curiosité on ne tar
6 te un instant à la fille de l’auberge écartée qui attend le passage du car, les cheveux au vent sur le bord de la route. Rien
7 Et voilà le paradoxe et l’injustice : c’est qu’on attend , qu’on exige même de ces gens-là des vertus au-dessus du commun, la r
8 ’homme : il est celui qui agit dans l’attente. Il attend des révélations. C’est évident ! Ses actions les plus pures sont des
9 oucher, j’ai été voir encore au poulailler. (Nous attendions depuis deux jours l’éclosion des œufs.) Il me semble qu’il se passe d
10 lades et radis. Pour les carottes, il faut encore attendre , et les choux n’ont que quelques feuilles. Mais avec le produit de no
11 a portette et vient me prier à voix basse d’aller attendre dans la pièce voisine. J’attends je ne sais combien de temps, je n’ai
12 x basse d’aller attendre dans la pièce voisine. J’ attends je ne sais combien de temps, je n’ai pas de montre, mais c’est très l
13 . Je crois avoir fait bon ménage avec celui qui m’ attendait ici. Mais le risque authentique et fécond est celui qu’on ne cherche
14 a le courage de lui donner. Qu’il n’y a rien à en attendre , sinon ce qu’on peut y apporter. Qu’enfin les seules questions réelle
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
15 r matin, par Nîmes. Déjà je ne sais plus ce que j’ attendais , ni ce que j’ai pu rêver de ce pays. Il est très pauvre, sec et lumin
16 ous fait entrer. Pour la vente du raisin, il faut attendre sa fille qui va rentrer des champs, où elle travaille jusqu’à la nuit
17 ais c’est qu’ils se confient en Dieu, et qu’ils n’ attendent des ordres que de lui. À la fin, un des communistes se lève et résume
18 n a perçu ce silence où plus rien ne palpite et n’ attend , le pittoresque du décor devient un désordre sordide, les singularité
19 Là-dessus, deux remarques : 1. — On a coutume d’ attendre d’autrui beaucoup plus que l’on n’est disposé à lui donner. Et d’atte
20 up plus que l’on n’est disposé à lui donner. Et d’ attendre « des gens » en général, une dose de pittoresque, de caractère et de
21 qu’il n’y a pas de pigeons par ici. Que vient-il attendre  ? Pourquoi feint-il de ne pas me voir ? Il se tient là des heures, sa
22 celui qui vous pose des questions, celui qui vous attend à la sortie, et ne sait trop comment vous aborder, celui qui vous ent
23 l’homme réel, m’a conduit à une conclusion dont j’ attends avec impatience la vérification in concreto à l’occasion de mes proch
24 ntempestive », c’est une manière de dire : « Je m’ attendais à autre chose, mon calendrier moral, mes conventions, etc., prévoyaie
25 ner : voilà bien le principe de la guérison que j’ attends . Je n’ose croire qu’il me soit bien utile de seulement le savoir… Si
4 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
26 er. — Ou annoncer une bonne nouvelle à ceux qui l’ attendent pour vivre. Kagawa aux carrefours des bas-fonds de Kobé. 7 juillet
27 onheur que la nature ne lui enseigne pas, qu’elle attend au contraire de lui, dans cette « attente ardente » dont parle saint