1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
1 nt déjà des pachas, et l’Occident ne peut rien en attendre , qu’un corps de janissaires tout au plus. Mais ces hommes durs, silen
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
2 e ces hauts rideaux dorés, pour écouter Mozart et attendre , qui sait ? qu’une femme s’appuie… Il faudrait aller au bar installé
3 Adélaïde en soie d’aurore, voici l’heure que nous attendions . Les escaliers s’abaissent dans le silence nouveau, nous entendons no
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
4 l’objet inconnu Personne n’a mon adresse, je n’ attends rien d’ailleurs ; tout à ma chance hongroise en ce premier réveil — d
5 moi je suis la proie de l’angoisse du courrier. J’ attends la lettre, j’attends je ne sais quoi de très important… Trois décepti
6 de l’angoisse du courrier. J’attends la lettre, j’ attends je ne sais quoi de très important… Trois déceptions par jour ne peuve
7 rer de la voir, apparaît la « Loge invisible ». J’ attends , j’appelle quelqu’un qui vienne me prendre par la main. Ainsi je quit
8 jamais la vérité sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour aimer ! Je me souviens de ces terrains de sable noir, piqués de
9 et sur la terre plus secret que dans ton pays. Tu attendais une révélation, non point de cet endroit, ni même par lui, — mais à c
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le balcon sur l’eau
10 s ton envie de fermer les yeux contre une épaule, attends encore un peu plus fort, écoute encore plus purement… Solennité autou
11 ouvre la bouche pour dire quelque chose, écoute, attends … Peut-être que déjà la parole fut dite et reçue quelque part en nous-
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
12 ant de voix l’appellent, combien sont dignes de s’ attendre au don du langage sacré ? Cette langue de feu qui s’est posée sur Höl
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
13 s rues sont vides jusqu’au cœur de la ville, où l’ attend une ample demeure. Et maintenant le chien s’est tu ; des pas s’éloign
14 peur… Mais c’est l’aînée que je préfère, et qui m’ attend peut-être, derrière ses volets mal clos… 20 juin 1929 Hier, au
15 venais de raconter comment parfois j’ai su qui m’ attendait à la lisière de cette forêt tel soir d’été, quel sujet d’examen venai
16 i dit : « Voilà que ça me prend, tout justement ! Attendez que je vous dise… Sur mon assiette de petit déjeuner, demain matin, i
17 isible s’il en fut, et je n’avais aucune raison d’ attendre qu’il m’écrive. Quant à l’enveloppe jaune, elle contenait un journal
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
18 s hommes le pressentent : il n’y a rien d’autre à attendre que cette force surhumaine d’entrer dans l’Ordre de la Pauvreté, qui
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Préambule
19 rs transis s’installe rapidement. Après quoi l’on attend pendant une bonne demi-heure : le chauffeur et les gars de la buvette
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
20 le a dû en parler longuement avec les clients qui attendaient en silence, le nez sur leurs sabots, que je sois sorti. La mère Aujar
21 t que je signe le mandat, c’est l’argent que vous attendiez  ? » — Celui-là ou un autre… Je ne lui dis pas qu’il me restait en tou
22 ois aucune « rentrée » avant la fin de janvier. J’ attends encore le courrier de demain matin pour prendre une décision. 23
23 isins que rien en nous, que rien dans notre vie n’ attendait et ne prévoyait. Ce n’est qu’au prix d’un désordre social — selon les
24 vend aussi les billets ; et c’est chez lui qu’on attend le départ. Pour peu que l’on manifeste la moindre curiosité on ne tar
25 te un instant à la fille de l’auberge écartée qui attend le passage du car, les cheveux au vent sur le bord de la route. Rien
26 Et voilà le paradoxe et l’injustice : c’est qu’on attend , qu’on exige même de ces gens-là des vertus au-dessus du commun, la r
27 ’homme : il est celui qui agit dans l’attente. Il attend des révélations. C’est évident ! Ses actions les plus pures sont des
28 oucher, j’ai été voir encore au poulailler. (Nous attendions depuis deux jours l’éclosion des œufs.) Il me semble qu’il se passe d
29 lades et radis. Pour les carottes, il faut encore attendre , et les choux n’ont que quelques feuilles. Mais avec le produit de no
30 a portette et vient me prier à voix basse d’aller attendre dans la pièce voisine. J’attends je ne sais combien de temps, je n’ai
31 x basse d’aller attendre dans la pièce voisine. J’ attends je ne sais combien de temps, je n’ai pas de montre, mais c’est très l
32 . Je crois avoir fait bon ménage avec celui qui m’ attendait ici. Mais le risque authentique et fécond est celui qu’on ne cherche
33 a le courage de lui donner. Qu’il n’y a rien à en attendre , sinon ce qu’on peut y apporter. Qu’enfin les seules questions réelle
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
34 r matin, par Nîmes. Déjà je ne sais plus ce que j’ attendais , ni ce que j’ai pu rêver de ce pays. Il est très pauvre, sec et lumin
35 ous fait entrer. Pour la vente du raisin, il faut attendre sa fille qui va rentrer des champs, où elle travaille jusqu’à la nuit
36 ais c’est qu’ils se confient en Dieu, et qu’ils n’ attendent des ordres que de lui. À la fin, un des communistes se lève et résume
37 n a perçu ce silence où plus rien ne palpite et n’ attend , le pittoresque du décor devient un désordre sordide, les singularité
38 ux. Là-dessus, deux remarques : 1. On a coutume d’ attendre d’autrui beaucoup plus que l’on n’est disposé à lui donner. Et d’atte
39 up plus que l’on n’est disposé à lui donner. Et d’ attendre des « gens » en général, une dose de pittoresque, de caractère et de
40 qu’il n’y a pas de pigeons par ici. Que vient-il attendre  ? Pourquoi feint-il de ne pas me voir ? Il se tient là des heures, sa
41 celui qui vous pose des questions, celui qui vous attend à la sortie, et ne sait trop comment vous aborder, celui qui vous ent
42 l’homme réel, m’a conduit à une conclusion dont j’ attends avec impatience la vérification in concreto à l’occasion de mes proch
43 intempestive » c’est une manière de dire : « Je m’ attendais à autre chose, mon calendrier moral, mes conventions, etc., prévoyaie
44 ner : voilà bien le principe de la guérison que j’ attends . Je n’ose croire qu’il me soit bien utile de seulement le savoir… Si
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
45 er. — Ou annoncer une bonne nouvelle à ceux qui l’ attendent pour vivre. Kagawa aux carrefours des bas-fonds de Kobé. 7 juillet
46 eureux que la nature ne lui enseigne pas, qu’elle attend au contraire de lui, dans cette « attente ardente » dont parle saint
47 lus fort que toi. Car il est tout ce que le monde attend , attend de toute éternité pour aujourd’hui et de toi seul : ta vocati
48 que toi. Car il est tout ce que le monde attend, attend de toute éternité pour aujourd’hui et de toi seul : ta vocation. F
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Avertissement
49 jugé utile de nommer.) Le lecteur sera déçu s’il attend une évocation poétique de l’Allemagne : c’est le régime seul qui reti
50 n de vérifier l’actualité de ses notes, c’était d’ attendre quelque temps. Le lecteur va juger que cela suppose une conception as
51 eu près l’inverse de la fonction de la presse. Qu’ attendons -nous des journalistes publics, des grands reporters ? Une espèce de s
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
52 iations du volume des affaires dans une ville qui attend son Maître. Nuit du 10 au 11 mars 1936 Le tambour des SS, deux
53 rarement interrompu par une fanfare de fifres. On attend , on se serre de plus en plus. Des formations du front du travail vien
54 in ne saurait voir que des raisons de se taire, d’ attendre encore, de ménager ses chances ; ou ce qui serait peut-être encore pl
55 . Trois-mille « chefs » des Jeunesses et du Parti attendent , rangés sur les quatre côtés, que s’allume à minuit le feu du centre.
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
56 en Europe ? Ou faut-il exiger, espérer davantage, attendre tout d’un nouveau christianisme, qui serait universel non point par l
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
57 démissionner (la scène se passe en 1935) et il s’ attend à être abattu par ses anciens amis. Dans le refuge précaire d’un Chri
58 el M… qui m’accompagne à la maison, en voiture. J’ attends deux heures. Breakfast. Une auto militaire vient me prendre. Comparut
59 est que la grande industrie boude la Ligue : elle attend de voir comment les choses tourneront. Le Conseil fédéral paraît hési
60 je ne pouvais faire partie de la délégation. J’ai attendu les résultats de la démarche dans un café proche du Palais fédéral. L
61 marche dans les archives fédérales. On devait s’y attendre . Et personne n’ébruita la chose à l’époque. Il y avait une sorte de p
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
62 cisément celui dont ils ont le moins de raisons d’ attendre quelque bienveillance… Un jeune soldat famélique et débraillé rôdait
63 certains des passagers gardent encore l’air de s’ attendre au pire, tandis qu’ils font leur premier tour de pont. Ils se rappell
64 ède sa place, et je l’entends dire à sa femme qui attendait un peu en arrière : « Rien de nouveau, c’est toujours les mêmes petit
65 me de chaleur tropicale bleuit les rives. Je ne m’ attendais pas à la nature américaine, à la voir la première et de si près, avan
66 yeux sont fixés sur cette table où nos passeports attendent , près des tampons sacrés. C’est bien le mien qu’il tâte et saisit sur
17 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
67 onent à votre hôtesse pour vérifier que vous êtes attendu . Retenu cette phrase déclamée par une milliardaire au dessert : « Si
68 croyances du monde. C’est bien la ville où l’on s’ attend à découvrir cet autel au dieu inconnu dont saint Paul s’étonnait deva
69 de grands fauteuils et de tables tubulaires. Vous attendez . Une secrétaire aussi belle qu’à l’écran prend votre nom et s’en va d
70 J’imagine bien ! Mais le public est simpliste, il attend des jugements entiers. — Quitte à rivaliser d’intolérance brutale ave
71 humeur et peu d’espoir de s’en aller. Beaucoup n’ attendent plus rien, ayant recommencé de vivre ailleurs, dans un pays où person
72 e vivre ailleurs, dans un pays où personne ne les attendait , eux, leurs enfants, leur pauvreté, leurs paquets mal ficelés dans la
73 e au diable. On sort de table et pendant que nous attendons l’ascenseur, je dis : — La difficulté, c’est que si l’on parle aux Am
74 e un grand jeune homme assis sur l’escalier. Il m’ attendait . Il m’entraîne au café. Il avait des questions à me poser au sujet d’
18 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
75 regard ! Dur est ce continent, et la vie qui m’y attend — je l’ai connue tout juste assez pour le savoir. Maintenant j’y entr
19 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
76 temps. C’étaient ceux qu’on voyait, parce qu’on s’ attend à les voir en pareille occasion. Mais il y en avait beaucoup d’autres
77 J’y entre en me disant qu’un doorman va venir. J’ attends . Soudain la porte se met à glisser et se ferme. Je ne sais pas à quel
78 re de l’Exode, des grands vieillards antiques, il attend l’heure de se lever encore parmi nous : pour la France, pour l’Europe
79 e tirer d’un privilège unique les créations qu’on attend d’elle dans tous les ordres, que se passera-t-il ? On verra le reste
20 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
80 sur l’absurde, car une obscure sagesse en lui s’y attendait  : elle le tenait prêt à subir en souplesse les mécomptes, à vrai dire
81 se refuse à définir la juste paix que les peuples attendent . Il recule devant l’arme capitale… Pas un seul appel officiel94 n’a f
82 lement épatant, mais c’est Joe que j’aimais, je l’ attends , je vais me séparer de Jim, et je suis sûre qu’il comprendra très bie
21 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
83 cation. Nous aurons peu senti, peu réfléchi. Nous attendions , dans la rumeur des commentaires et des regrets, et des vieilles polé
22 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède : mémoire de l’Europe
84 ut dit. L’Europe était patrie d’amour. Le silence attendait , l’absence était profonde, et chaque être présent questionnait, répon
23 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
85 l’eau tout de suite, au pied de la galerie. Nous attendions Marcel Duchamp sans trop savoir quand il viendrait, et pour mieux l’a
86 ncé par attitude. Je n’ai rien décidé du tout ! J’ attends simplement d’avoir des idées… J’ai eu trente-trois idées, j’ai fait t
87 avec un p, vous fait dire qu’elle pardonne tout… attendez … oui, elle vous pardonne tout, et vous recevrez la clef d’Helen, et e
88 t, et vous recevrez la clef d’Helen, et elle vous attend tous au 125 East 51 à minuit, avec des drinks. — Quoi ? — Oh pardon !
24 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
89 rectangle de ma fenêtre. Levé depuis longtemps, j’ attends assis devant ma table que le téléphone me donne le signal du départ.
90 nter le téléphone posé devant moi sur la table. J’ attends . Je n’ai pas souvenir qu’il fasse jamais si clair, si lumineux, si ma
91 un voyage aérien. Car voyager, aujourd’hui, c’est attendre . Non seulement attendre son tour dans la queue devant des guichets, m
92 yager, aujourd’hui, c’est attendre. Non seulement attendre son tour dans la queue devant des guichets, mais encore, une fois ins
93 ois installé dans le fauteuil profond de l’avion, attendre que la boule au-dessous de nous ait tourné jusqu’au point désiré, pou