1
illeurs : on rougirait de le partager avec tant d’
auteurs
à succès. Aussi me suis-je donné quelques difficultés. Je n’ai pas vo
2
c.). On l’a remarqué souvent : un mythe n’a pas d’
auteur
. Son origine doit être obscure. Et son sens même l’est en partie. Il
3
qui signalent un mythe. Et d’abord le fait que l’
auteur
— à supposer qu’il y en eût un, et un seul — nous est totalement inco
4
geste n’est rien de moins que la mise à mort de l’
auteur
. Pourtant il demeure sans effets). Mais si tu m’épargnes, ô lecteur !
5
grâce, car elle veut être reine. (Selon certains
auteurs
, c’est aussi qu’elle admire la beauté du jeune homme, à ce moment.) T
6
courtoise ne fut guère qu’un idéal. Les premiers
auteurs
qui en parlent ont l’habitude de déplorer sa décadence : mais ils oub
7
ent donc passer pour « féaux » et loyaux. Et si l’
auteur
les traite cependant de félons, c’est en vertu d’un autre code évidem
8
is. Ce seul exemple suffirait à démontrer que les
auteurs
du Roman avaient choisi en toute conscience pour la chevalerie « cour
9
sse de Champagne. (Appendice 3.) Si Tristan, et l’
auteur
du Roman, partagent une telle manière de voir, la félonie et l’adultè
10
alerie et morale féodale, ne sont observées par l’
auteur
que dans les seules situations où elles permettent au roman de rebond
11
t dépendre ni de son désir ni des fantaisies de l’
auteur
.) Supposez au contraire cette volonté toute pure, il n’y aura plus d’
12
uvre est révélé par la nature des « trucs » que l’
auteur
fait intervenir, et qu’on pardonne dans la mesure exacte où l’on part
13
ôté, pour le moment, la question de savoir si les
auteurs
des cinq poèmes primitifs étaient ou non conscients de la portée de l
14
maginons maintenant le problème qui se posait à l’
auteur
du Roman primitif. De quel matériel symbolique — apte à cacher ce qu’
15
s plus belles scènes du Roman sont celles que les
auteurs
n’ont pas su commenter, et qu’ils décrivent comme en toute innocence.
16
ntradictions. L’hypothèse d’une opposition, que l’
auteur
eût tenté d’illustrer, entre la loi de chevalerie et les coutumes féo
17
la légende. Derrière la préférence accordée par l’
auteur
à la règle de chevalerie, il y a le goût du romanesque. Derrière le g
18
n critique, les fantaisies individuelles des cinq
auteurs
. Dans l’analyse du contenu de la légende qu’on trouvera au chapitre 5
19
nstances passagères, ou des goûts personnels de l’
auteur
. 2. Voir Appendice 1. 3. Appendice 2. 4. Ce serait ici le langage
20
re incréée, intemporelle, et un dieu de Ténèbres,
auteur
du mal, qui domine toute la Création visible. Des siècles avant l’app
21
rmules vides de sens. » Certes. Mais là-dessus, l’
auteur
annonce qu’« en historien scrupuleux », il se garde bien de se pronon
22
nisme les druides habitant ces contrées. D’autres
auteurs
font remonter le mouvement à la secte des Pauliciens, et aux églises
23
le monde est mauvais. Donc Dieu ne saurait être l’
auteur
du monde, de ses ténèbres, et du péché qui nous enserre. Sa création
24
légorie ? Oui, mais par un excès visible. Le même
auteur
remarque un peu plus loin que « la naïve conscience religieuse de la
25
emande d’où vient la gêne et l’« agacement » de l’
auteur
lorsqu’il est obligé de reconnaître l’équivoque des expressions court
26
e la poésie des troubadours fût l’œuvre d’un seul
auteur
louant une Dame unique !) Où est alors cette expression « vive et bru
27
ltée, et ne dirait-on pas qu’ils n’ont qu’un seul
auteur
, etc. Mais peut-être, proposent certains, décrivent-ils simplement de
28
l Faridh — pour prendre un exemple entre cent — l’
auteur
décrit la passion terrible qui l’envoûte : Mes concitoyens, étonnés
29
puissent paraître les interprétations que donne l’
auteur
lui-même, après chaque épisode. Il est une de ces interprétations que
30
y transparaît nettement, malgré l’ignorance de l’
auteur
. Lancelot errant par la haute forêt parvient à un carrefour. Il hésit
31
s citations de Thomas, le plus conscient des cinq
auteurs
de la légende primitive, suffiront à faire concevoir l’originalité du
32
e des troubadours, 1927. Une page plus loin notre
auteur
écrit d’ailleurs : « La noblesse du Midi, au contraire, presque affra
33
1938) qui m’apporte de décisives confirmations. L’
auteur
va jusqu’à proposer, au terme d’une démonstration serrée, que l’on pr
34
’excuse de revenir sans cesse à ce livre et à cet
auteur
? Mais ils résument trop bien — trop savamment et trop scrupuleusemen
35
a nôtre — renverse exactement le préjugé cher à l’
auteur
, et sur lequel il s’est réglé jusqu’ici. (Cf. note 1, p. 91.) 60. M
36
edia, Madrid 1919. Dans une édition ultérieure, l’
auteur
discute les innombrables objections que sa thèse n’a pas manqué d’exc
37
mystique des « purs », c’est une vertu, selon les
auteurs
de la légende. Et la faute n’est pas dans l’amour, mais dans sa « réa
38
tto intitulé Mystique occidentale-orientale 93. L’
auteur
compare, puis oppose le fondateur de la mystique allemande au xive s
39
e Rodrigue.109 » Nous savons d’autre part que les
auteurs
religieux dont elle faisait sa nourriture intellectuelle étaient tous
40
que. La question a d’ailleurs été traitée, par un
auteur
qui offre toutes les garanties de sérieux et d’information110, et en
41
ions et le Château intérieur. b) En Espagne, les
auteurs
de romans de chevalerie comme ceux des traités mystiques se caractéri
42
une manière pertinente et nuancée. Selon ces deux
auteurs
, le sens dit « propre » et le sens dit « figuré » ne sauraient être «
43
rs errants. Ils sont d’ailleurs rapportés par les
auteurs
des Fioretti sous une forme narrative consacrée, qui devait évidemmen
44
ur conception de l’amour n’a pas varié. Plusieurs
auteurs
ont supposé qu’une élite cléricale du Moyen Âge fut initiée à ces doc
45
able, mais auquel on pouvait s’attendre, certains
auteurs
de ces imitations se trouvent amenés à redécouvrir le sens original d
46
page et retardé jusqu’à la dix-millième lorsque l’
auteur
est un champion du genre. C’est le roman allégorique du xviie siècle
47
conclut généralement que Corneille est le premier
auteur
qui ait voulu soumettre la passion à la raison, sinon à la morale. Il
48
» Ne nous étonnons point de cet aveuglement de l’
auteur
sur son dessein réel, pourtant si parfaitement mené à chef. L’essence
49
de ceux qui aiment, et du même coup, à celle de l’
auteur
. Ah ! Seigneur ! si notre heure est une fois marquée Le ciel de nos
50
qu’il serait bien vain d’en faire reproche à son
auteur
. Il fallait Phèdre. Il fallait cet affleurement du mythe au jour. Il
51
jugé le « rousseauisme » moral en attribuant à l’
auteur
du roman les croyances de ses personnages. Si Rousseau fut le premier
52
de contagion contre laquelle les conclusions de l’
auteur
ne pouvaient rien. Et là, c’est bien le mythe qui reparaît, alangui,
53
anité. Le premier seul trouve grâce aux yeux de l’
auteur
. La théorie de la cristallisation doit l’expliquer. « Ce que j’appell
54
à trois personnages », modèle de presque tous les
auteurs
dramatiques d’avant-guerre, c’est simplement l’adaptation du mythe de
55
roso et à Samson Agonistes.) 135. Charles Sorel,
auteur
de Francion, avait écrit l’Anti-Roman ou le Berger extravagant, repre
56
2. L’abbé de Sade, propre oncle du marquis, est l’
auteur
d’un ouvrage intitulé : Remarques sur les premiers poètes français et
57
e votre lit ! » Il ne faudra pas s’étonner si les
auteurs
mystiques reprennent ces métaphores devenues banales, et les transpos
58
çu la passion. Revanche sadique. 182. Bachofen (
auteur
du Mutterrecht : le Matriarcat) expose une théorie analogue à propos
59
du Prince des ténèbres, c’est-à-dire du Démiurge
auteur
du monde visible. Elle tendait enfin à détruire un ordre social qui p
60
aient chanter l’Amour. Et c’est pourquoi certains
auteurs
ont pu parler d’une féodalité démocratique en Languedoc. Il est clair
61
s les complications qui servent d’intrigues à nos
auteurs
se ramènent au schéma monotone des ruses de la passion pour s’« entre
62
frappant de constater que presque tous ces sages
auteurs
donnent quelques lignes à la louange de la passion, ou tout au moins
63
t du miracle de Cana (« simple hypothèse », dit l’
auteur
) ; soit par le passage où Jésus proclame que l’homme ne doit pas sépa
64
tes mentionnent sans les rapporter en détail ». L’
auteur
n’indique rien de plus précis que ces trois « hypothèses » humaines p
65
. 191. Il serait curieux de retrouver quel est l’
auteur
— évidemment moderne — qui a parlé le premier d’un « problème sexuel
66
é de se prévaloir du caractère sacré que certains
auteurs
du siècle dernier ont cru pouvoir attribuer aux personnages de Trista
67
non moins certain que Béroul, Thomas, Eilhart, l’
auteur
du Roman en prose et celui de la Folie Tristan n’étaient pas initiés
68
ndividuelle du poète. Les faits que nous décrit l’
auteur
de la Folie Tristan étaient sans doute à l’origine tout autre chose q
69
sque constituait pour l’esprit superficiel de ces
auteurs
[Froissart, Monstrelet, Chastellain, La Marche…] une clef magique à l
70
l’influence décisive de l’amour courtois sur les
auteurs
du cycle breton. Voici la donnée : le duc Girard de Roussillon a été
71
je trouve cette relation d’un entretien qu’a eu l’
auteur
avec un jeune Chinois : « Le concept d’amour » n’existe pas en Chine
72
tre débat. a) « On ne peut hésiter — écrit notre
auteur
— sur l’objet et la nature de l’amour mystique tel que le conçoit sai
73
a thèse hardie et quelque peu aventureuse de deux
auteurs
du siècle dernier : Eugène Aroux et, à sa suite, Péladan. Aroux expos
74
détail comporte un sens symbolique commenté par l’
auteur
. La « fossure » a été construite par des géants. C’est une voûte dont
75
té. (Recherches philosophiques, tomes IV et V.) L’
auteur
montre que pour Sade, le mal est l’unique élément de la Nature. On li
76
On n’indiquera ici que les travaux utilisés par l’
auteur
, moins pour faire connaître sa science que pour en marquer les limite