1 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
1 d’abord si vraiment ce problème se pose — ou si l’ auteur tout simplement s’est amusé à le poser. Il ne serait pas mauvais non
2 cette affirmation centrale. Mais la critique des auteurs que j’ai dit ne veut être qu’une pure critique ; elle veut être valab
3 lées de vulgaire façon par certains vieux coquins auteurs de manuels classiques, momifiées par l’Académie, mises en boîte par d
2 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
4 le classe opposée à la noblesse féodale. Pour les auteurs bourgeois de cette époque « la dignité de l’homme ne dépend ni de la
5 ce qu’il y a de plus efficace dans l’effort de l’ auteur , s’il l’avait réellement prise au sérieux : ce dont la phrase suivant
3 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
6 impropre à toute métaphysique22 il contraint les auteurs sacrés à l’invention de métaphores qui enrobent les notions les plus
4 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
7 lturelle » préparait peu à peu un public pour les auteurs du niveau supérieur. Cette accession démocratique des grandes masses
5 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
8 s tendances politiques affichées par leurs grands auteurs . C’était réintroduire l’anarchie culturelle dans le monde le moins fa
6 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Leçon des dictatures
9 strie lourde sont hypocrites quand ils payent des auteurs pour dénoncer le « sans-dieuisme » soviétique. Il faudrait aussi se g
7 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
10 ute pensée est vaine, qui n’a pas mis d’abord son auteur à la question, en sorte que sa plainte ou son triomphe constitue le c
11 mps de proclamer vaine toute œuvre qui laisse son auteur intact, et le lecteur à son confort. Vaine et mauvaise toute œuvre qu
12 ù quelque chose qu’il ne peut plus fuir attaque l’ auteur et tout ce qu’il reflète d’une ambiance domestiquée. Il est grand tem
13 les : « Je n’ai pas voulu cela ! », répondent ses auteurs , ses héritiers et ses victimes reconnaissantes. Ils sont sincères et
14 peuple recourt au fameux « ils » pour désigner l’ auteur mystérieux du mauvais temps, de la guerre ou des pestes. Cet amour, c
15 rtrait porte plus ou moins la ressemblance de son auteur . S’il s’agit d’un auteur de génie, le portrait lui ressemble de maniè
16 s la ressemblance de son auteur. S’il s’agit d’un auteur de génie, le portrait lui ressemble de manière très subtile, mais peu
17 aux-monnayeurs. 65. Sauf qu’il y a chez ces deux auteurs , davantage que chez tous les autres, un souci de naturaliste. 66. R
8 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
18 la nécessité n’est sentie tout d’abord que par l’ auteur qui l’imposera. Tout acte créateur contient une menace réelle pour l’
19 Si je ne sens pas, à la lecture d’un livre, que l’ auteur a dû violenter ses habitudes, ou celles de son milieu, ses faiblesses
20 la règle admise d’un jeu stérile, je dis que cet auteur n’a rien créé et qu’il n’a fait que réciter. Une pensée qui se met à
21 sée et de ses risques. Et ce qui révélera dans un auteur l’autorité, ce sera le sens de l’immédiate prise de l’esprit. Cependa
22 à la recherche de phrases toutes faites, ou de l’ auteur de romans policiers combinant des situations cataloguées. Il ne s’agi
23 incroyants. La mauvaise qualité de la langue des auteurs à succès — pour nous borner à cet aspect de leur production — n’est d
24 ; enfin le but dernier de son activité. Combien d’ auteurs contemporains oseraient rendre un tel compte de leurs motifs ? À supp
25 10,9.) 104. « Nous » : vous et moi, lecteurs et auteur , ensemble s’il se peut au terme du dialogue.