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n.9 C’est tout le drame secret de l’œuvre qui s’
avoue
dans ce cri : chaque fois que Goethe invoque la catégorie sacrée de l
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les, journalistiques ou philanthropiques. Il faut
avouer
que l’instrument révèle son insuffisance quand c’est un virtuose qui
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s, d’ailleurs, mais ridiculement quand elles ne l’
avouent
pas — se veut constamment significative. La publication de cet étonna
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les choses. Là réside la cause de la peur, qu’il
avoue
, et qui n’est sans doute que la méditation d’un esprit dépourvu de pr
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que nous mesurons le réel, et que nous pouvons l’
avouer
. p. « Le Procès, par Franz Kafka, traduit par A. Vialatte (Gallimar
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entation fasciste, trop faible encore pour oser s’
avouer
; à gauche une peur du fascisme assez forte déjà pour que la masse ac
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sérieux l’actualité de ce que j’écrivais. Il faut
avouer
qu’il s’agissait, dans ces articles, de ce que les gens croient être
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de petits faits vrais. Elle tend aussi, il faut l’
avouer
, à ne tenir pour vrai que ce qui est petit. Laissons donc de côté ce
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tout le monde le craint — et le désire sans se l’
avouer
. Voilà pourquoi personne ne bouge. C’est effrayant, cette immobilité
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e « complexe » qui s’est noué. Complexe fasciste,
avoué
sous le nom d’antifascisme, c’est normal. On n’arrête pas une révolut
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uère honnête, et moins encore adroit, de ne point
avouer
l’incertitude où pareil livre entraîne le jugement. Gide a tant répét
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agmentaires, une vérité que les œuvres concertées
avouaient
peut-être beaucoup mieux. Il est probable aussi que le journal est un
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’est pourquoi il est écrit : « Ne jugez pas ! » J’
avoue
que je comprends mal, ou plutôt que je réprouve, ces discussions sur