1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 sérieux l’actualité de ce que j’écrivais. Il faut avouer qu’il s’agissait, dans ces articles, de ce que les gens croient être
2 de petits faits vrais. Elle tend aussi, il faut l’ avouer , à ne tenir pour vrai que ce qui est petit. Laissons donc de côté ce
3 uasion que tout est bien, si profonde que je me l’ avoue pour la première fois aujourd’hui, et que je n’arrive à la préciser q
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
4 al, on attaque la pensée en général. Plutôt que d’ avouer que trop d’idées sont sans substance, sans pesée, sans danger, par su
5 n’osent pas dire, ils n’ont pas de formules pour avouer leur peine, pour demander les « remèdes » qu’il faudrait. On ne le le
6 ions dans son roman. Et de les voir aussi crûment avouées , m’oblige enfin à les considérer sans faux-fuyants sentimentaux. Là-
7 e signe d’une accession à la condition générale ! Avouer ses superstitions, ce serait avouer ce qu’on a de plus individuel, de
8 on générale ! Avouer ses superstitions, ce serait avouer ce qu’on a de plus individuel, de plus irréductible au général. Mais
9 1er mars 1935 Si l’on craint d’ordinaire d’ avouer sa réalité individuelle et ses superstitions, c’est sans doute en ver
10 le fondement même de toute « politique ». Et si j’ avoue et légitime la réalité de mes superstitions, il faut tout de suite qu
11 i pourrait nous en guérir ? — Commençons par nous avouer . Passons outre à nos vieilles pudeurs : c’est le début de la cure. En
12 moquer cruellement des créatures, ou plutôt c’est avouer qu’on n’a pas su les voir. Aller demander à la Nature la révélation d
13 naler. Sinon peut-être les maisons vides. Il faut avouer qu’on en trouve d’assez belles. Au fond d’un val qui paraît sans issu