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es américaines allongent sans répit leur ruban de
béton
, semblables à la trace d’un grand fer à repasser au travers des savan
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oute le grondement sourd des pneus qui mordent le
béton
. En cinq heures, nous aurons couvert les 400 kilomètres qui séparent
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sont interdits de tous les côtés par des murs de
béton
de plusieurs mètres d’épaisseur. Vous poussez la porte d’une grande [
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es américaines allongent sans répit leur ruban de
béton
, semblables à la trace d’un grand fer à repasser au travers des savan
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oute le grondement sourd des pneus qui mordent le
béton
. En cinq heures, nous aurons couvert les quatre-cents kilomètres qui
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es américaines allongent sans répit leur ruban de
béton
, semblables à la trace d’un grand fer à repasser au travers des savan
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oute le grondement sourd des pneus qui mordent le
béton
. En cinq heures nous aurons couvert les 400 kilomètres qui séparent l
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s une grande ville déserte… Phobie du macadam, du
béton
armé, des constructions métalliques… Phobie de perdre pied… Tout cela
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temples l’architecture de notre époque, verre et
béton
, et les décorent de fresques d’avant-garde. 28. L’exemple hitlérien
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i sauvage nature écrasant l’homme, ni mascaret de
béton
écrasant nos jardins et nos cultures. Seule, la révolution régionali
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r les traxs ou recouvert par la marée montante du
béton
, il faudrait des millions d’années. Ce que nous faisons aujourd’hui e
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pratiquement immortel (métal, verre, plastique et
béton
) au végétal et à l’animal dont la loi de développement inclut la mort
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pratiquement immortel (métal, verre, plastique et
béton
) au végétal et à l’animal, dont la loi de développement inclut la mor
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au plus cruel, au plus bête des envahisseurs : le
béton
, comment ne serais-je pas avec vous, encore, quand il s’agit de voler
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sont le fracas des bulldozers, le déferlement du
béton
sur les campagnes, l’accumulation du DDT ou du mercure dans l’organis
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ine (vive ou morte), de déchets radioactifs et de
béton
. Mais cela doit nous alerter quant à d’autres choses qui, elles, sont
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s, dont tous les sites auraient été rongés par le
béton
. Parlons de ce qui est, que nous vivons déjà. Lors d’un colloque de s
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n’avaient pas encore subi l’agression massive du
béton
, des pesticides et des engrais chimiques, une page des plus lucides d
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is par tôle ou ciment, coton par nylon, humus par
béton
, organes par artefacts, tissus par plastique, etc. — dans la transfor
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mpes funèbres. Il s’accroîtra de chaque coulée de
béton
dévastant un paysage enchanteur, mais aussi des indemnités aux « sini
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e plus simple : l’enterrer sous un énorme bloc de
béton
. Encore faudrait-il qu’il n’y ait, pour des millénaires, ni trembleme
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incidence combinée avec celle de la technique du
béton
armé pour créer des villes énormes exigeant des transports par auto,
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ien que dépressions individuelles et collectives,
béton
lépreux, poubelles accumulées, coups de couteau dans l’ascenseur tomb
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faire refluer la marée des écrasantes coulées de
béton
solidifiées, ni même raser les gratte-ciel — un seul a-t-il jamais ét
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les travaux ou recouvert par la marée montante du
béton
, il faudrait plusieurs décennies, plus d’un siècle souvent. Ce que no
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ns après l’irruption des premières mégalopoles de
béton
, modèle Manhattan, une réaction générale se déclare dans le monde ent
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grands capitaines de l’expansion des machines, du
béton
et de la pollution universelle tirent cet orgueil dont l’Évangile nou
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n’avaient pas encore subi l’agression massive du
béton
, des pesticides et des engrais chimiques, une page des plus lucides d
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s ; la destruction des sols par la progression du
béton
et la culture mécanisée ; la pénurie d’eau potable et l’extinction de
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s ; la destruction des sols par la progression du
béton
et de la culture mécanisée ; la pénurie d’eau potable et l’extinction