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la personne créatrice, ils ont substitué pour les
besoins
de leurs systèmes l’individu abstrait, l’atome désigné par un chiffre
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e était facile ; mais elle ne satisfaisait pas le
besoin
qu’on avait créé8. Dans la vie de tous les jours, la revendication de
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es et scandaleuses. L’homme cessa de croire à ses
besoins
, à ses désirs réels, et s’hypnotisa sur l’idée du standing de vie, dé
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t-Simon, « sans le moindre prétexte et sans aucun
besoin
». Voilà qui est bien vu, mais mal interprété. Le prétexte en effet n
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un vrai adversaire, comme à la guerre. Nous avons
besoin
de sentir devant nous un adversaire vraiment dangereux, il nous faut
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térielle. Au contraire : nous avons un trop grand
besoin
des différences et des oppositions naturelles pour vouloir les anéant
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e. Il y aura toujours des chroniqueurs qui auront
besoin
de parler de Rimbaud pour faire jeune. Il y aura toujours des conserv
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battage commercial. Ce sont ces livres-là qui ont
besoin
de la critique pour atteindre le lecteur. Mais alors c’est le public
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non point d’après la consommation possible et les
besoins
du public, mais d’après le budget de la maison. 2. Le déluge de livre
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nce est pour eux si nouvelle, qu’ils éprouvent le
besoin
de « justifier » leurs interventions politiques, — comme si cela n’al
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souvent moins par haine des autres partis que par
besoin
d’entretenir de vieux débats dont on connaît par cœur tous les argume
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même dans la vraie politique. Car d’une part il a
besoin
de la base matérielle assurée par l’État, d’autre part il ne peut cré
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tut à la mesure de cette société moribonde, qui a
besoin
pour sentir la vie, de toutes les épices capables, comme on dit, de «
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ux financiers72 ; nationalisme de propagande mais
besoin
d’une économie rationnelle mondiale) — ne peut être que le conflit ar
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i incarne cet ordre dans des institutions. Est-il
besoin
d’ajouter d’ailleurs que ces déclarations ne visent nullement à affir
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ouramment qui se produit : c’est le pouvoir qui a
besoin
de l’autorité pour fonctionner. Autrement, il n’est plus que tyrannie