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ves. J’en ai trouvé d’ailleurs plus qu’il n’était
besoin
, et n’ai livré qu’un résumé de mes recherches. Ce compromis m’expose
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s images qui font le décor de nos vies ; enfin le
besoin
d’évasion exaspéré par l’ennui mécanique, tout en nous et autour de n
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r les soustraire à la critique, il n’y aurait pas
besoin
de mythe. On pourrait se contenter d’une loi, d’un traité de morale,
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’il est impossible de détruire. Nous n’avons plus
besoin
de mythes, par exemple, pour exprimer les vérités de la science : nou
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agner à la critique individuelle. Mais nous avons
besoin
d’un mythe pour exprimer le fait obscur et inavouable que la passion
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era de nouvelles contraintes, se les inventera au
besoin
… Car nous verrons que ce n’est pas seulement la nature de la société,
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ualité du mythe ; raisons de notre analyse Nul
besoin
d’avoir lu le Tristan de Béroul, ou celui de M. Bédier, ni d’avoir en
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le sommes devenus, et qu’ils n’éprouvaient pas le
besoin
d’insister sur ce qui va de soi ? Qu’on lise alors, attentivement, le
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elle : il lui suffit d’un rêve passionné. Ils ont
besoin
l’un de l’autre pour brûler, mais non de l’autre tel qu’il est ; et n
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ncompatibles se voient du même coup satisfaites :
besoin
de parler de ce qu’on aime et besoin de le soustraire au jugement, am
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atisfaites : besoin de parler de ce qu’on aime et
besoin
de le soustraire au jugement, amour du risque et instinct de prudence
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plus intense, on désire en secret l’obstacle. Au
besoin
, on le crée, on l’imagine. Il me paraît que cela explique une bonne p
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uerre. Enfin, s’il est vrai que la passion, et le
besoin
de la passion, sont des aspects de notre mode occidental de connaissa
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mon prochain ? Jésus répond : c’est l’homme qui a
besoin
de vous. Tous les rapports humains, dès cet instant, changent de sens
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e eût été conçue sans péché, elle n’aurait pas eu
besoin
d’être rachetée par Jésus-Christ. » Le culte de la Vierge répondait à
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eptuelle. En d’autres termes, le médiéval n’a pas
besoin
de se formuler le sens des symboles qu’il emploie, ni d’en prendre un
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conscience religieuse de la multitude n’avait pas
besoin
de preuves intellectuelles en matière de foi : la seule présence d’un
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ts ; nous savons que ces poètes n’éprouvaient nul
besoin
et n’avaient pas la possibilité de parler de libido dans leurs poèmes
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mment s’arracher à cet amour blasphématoire, à ce
besoin
dément. d’un plaisir que l’usage en moi a fait si fort qu’il me donn
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nie, tout cela ne fait que donner satisfaction au
besoin
humain de substituer à la réalité le rêve d’une vie plus heureuse. C’
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ésespère de ne point l’être assez. Il proclame un
besoin
d’être libre qui traduit un profond désir de n’être plus même en état
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n d’« exciter les passions » pour « plaire » à un
besoin
de « tristesse majestueuse ». On est tout près de Port-Royal. Racine
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ni se concentre le monde entier. Tristan n’a plus
besoin
du monde, — parce qu’il aime ! Tandis que Don Juan, toujours aimé, ne
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tributaire de la morale dont il abuse. Il a grand
besoin
qu’elle existe pour trouver goût à la violer. Tristan, lui, se voit l
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ntellectuels ou voluptueux, de satiétés, l’un des
besoins
les plus profonds de l’homme demeure privé d’assouvissement, et c’est
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homme demeure privé d’assouvissement, et c’est le
besoin
de souffrir. Un corps social qui le cultive, s’alanguit, comme l’a mo
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ièrement inconnu, qui se révèle uniquement par un
besoin
, par un malaise, par un vide à la recherche de ce qui le comblerait,
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de la profanation du mythe. Voici un homme que le
besoin
de la passion tourmente : il a découvert dans son « âme », c’est-à-di
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vivre ! Il s’imagine de très bonne foi qu’un tel
besoin
relève de la nature physique. (Et il a même là-dessus sa petite expli
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la raison et par le scepticisme général. D’où le
besoin
qu’il éprouve de justifier ce besoin ; d’où son fameux traité De l’Am
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ral. D’où le besoin qu’il éprouve de justifier ce
besoin
; d’où son fameux traité De l’Amour. Aux premières lignes de la préfa
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de nullement. Et pourquoi cela ? Parce que l’on a
besoin
d’aimer, et qu’on ne peut aimer que la beauté. Disons plus simplement
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t oubliés cette clé et ce but, la passion dont le
besoin
revient nous tourmenter n’est plus qu’une maladie de l’instinct, rare
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ait, dans une certaine jeunesse tout au moins, le
besoin
d’une brûlure nostalgique ; et tout cela composait une sorte de compl
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elà de plus en plus mystérieux, apte à séduire le
besoin
d’idéal qu’avait laissé dans la conscience une connaissance mystique
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’ordre éthique. « C’est une nécessité sociale, un
besoin
d’autant plus impérieux que les mœurs sont plus féroces. Il faut élev
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à peu près dans le même sens : elles déçoivent le
besoin
de passion, héréditaire ou acquis par la culture ; elles détendent se
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t le tournoi, mais satisfaisant d’autant mieux le
besoin
, d’émotion sentimentale et spirituelle. 169. Guichardin, Histoire d
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Et la majorité des couples n’éprouve plus même le
besoin
superstitieux d’aller se faire « bénir » par un prêtre. 2. — Contrain
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les échouent, entraînant l’effective abolition du
besoin
« spirituel », et donc artificiel, de la passion. Alors le cycle de l
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par un refus constant de subir ses rêves, par un
besoin
constant d’agir pour l’être aimé, par une constante prise sur le réel