1 1963, L’Opportunité chrétienne. Préface
1 va lire datent de 1942 —, je n’ai pas éprouvé le besoin de modifier ou de retrancher quoi que ce soit d’important dans mes te
2 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 2. Sécularisme
2 -saxons, qui paraissent ne point même éprouver le besoin de formuler cette mort de Dieu, — comme si pour eux, vraiment, la que
3 tit-fils, lui répondit : « Mon petit, je n’ai pas besoin , moi, de déranger le bon Dieu pour savoir ce que je dois faire ! » Ce
4 de beaucoup de chrétiens actuels : ils n’ont pas besoin de Dieu, puisqu’ils ont la morale. Mais cette morale est celle du siè
5 de Dieu, c’est justement que je n’éprouve pas le besoin de faire de la propagande en sa faveur. On ne fait pas de la propagan
3 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 4. La responsabilité culturelle de l’Église
6 simplifier tous les problèmes, de juger selon des besoins utilitaires plutôt que selon les exigences de la vérité, de penser pa
7 à nouveau l’apparence d’un fascisme culturel : le besoin de chefs, la violence de la guerre transportée dans le domaine de l’e
8 d’aventures spirituelles (chez les meilleurs), un besoin de direction ferme et de réalisations expéditives d’allures totalitai
9 es individus sont abstraitement dirigés selon les besoins de la machine et non selon leur vocation réelle. Elle condamnera le s
4 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 5. Un langage commun
10 rte de cynisme facilement explicable ; un profond besoin de réalisme mais trop peu d’informations sur l’état du monde pour le
5 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 6. Vocation et destin d’Israël
11 ne savons rien du reste de sa vie, et n’avons nul besoin d’en rien connaître pour reconnaître la portée de son message puisque
12 ais pu seulement imaginer, ce qui ne répond à nul besoin historiquement déterminé… L’histoire, au sens hégélien ou tainien, ou
13 Et de même que cette révolte, et ce destin, et ce besoin de voir, sont symbolisés au concret par les statues des idoles étrang
14 ue — mais quand un peuple a des prophètes, a-t-il besoin de philosophes ? — est ainsi l’aspect négatif d’une splendeur poétiqu
15 e changer, lorsque l’expérience fait connaître le besoin d’en corriger les défauts. Ainsi, comme nous ne doutons point que ce
6 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 7. Théologie et littérature
16 n général ? Il est clair que la théologie n’a pas besoin de la littérature et peut s’en désintéresser sans grand dommage. Si l
17 e, plutôt que de rigueur théologique ? Au nom des besoins de la paroisse de campagne, trop souvent prise comme prétexte chez le
7 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 8. La mission de l’artiste
18 rrait donc s’en passer, qu’il n’en a vraiment nul besoin , puisqu’on appelle utile ce dont on a besoin ; et qu’il ne croit devo
19 nul besoin, puisqu’on appelle utile ce dont on a besoin  ; et qu’il ne croit devoir le respecter qu’en vertu d’une espèce de p
20 r l’art, pour lui faire de la publicité. C’est le besoin de l’art qu’il faudrait réveiller. Et pour cela, il faudrait endormir
21 réveiller. Et pour cela, il faudrait endormir les besoins différents qui l’étouffent. Donc modifier toute l’attitude, l’orienta
22 endu, ce que l’artiste arrive à signifier n’a nul besoin d’être connu par lui préalablement à l’œuvre. Il n’y a pas d’abord un
23 naïveté. Je mets en fait qu’un homme saisi par le besoin de s’exprimer, ou d’exprimer quelque chose au moyen d’une œuvre d’art
8 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 9. La crise moderne du mariage
24 . C’est que la romance, comme la vraie passion, a besoin pour s’enflammer d’être combattue, empêchée, et dans une certaine mes
9 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
25 d’opprimer les ouvriers. Ni d’appeler justice, au besoin , ce qui était utile aux maîtres. La religion ne semblait plus gêner p
26 lle-même sans vergogne, tout en le niant pour les besoins de sa cause. Ce matérialisme vulgaire, que Marx avait tout d’abord co
27 milieux et la nature des institutions. (Ainsi le besoin prétendu « primordial » de propriété, peut très bien être anéanti che
10 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 11. La baleine qui avait faim
28 11. La baleine qui avait faimbk Pourquoi le besoin de chercher est-il si vital dans les monde occidental ? Concernant la
29 sont hommes et non pas simples animaux, c’est le besoin profond de dépasser leur condition présente, leurs données natives ou
11 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 12. Le mouvement œcuménique et le fédéralisme
30 gage au-dessus des langages répond exactement aux besoins les plus légitimes de notre temps. Il nous rend les vraies formules d
12 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 14. Sur l’avenir du christianisme
31 pas superflus ? L’inquiétude qui entretient leur besoin ne sera-t-elle pas apaisée ? Le salut, le pardon, la grâce et la priè
32 ude religieuse dépende de l’insatisfaction de nos besoins matériels, sociaux et psychologiques ? Faut-il prévoir par suite que
33 dans l’hypothèse où le progrès réussirait, où nos besoins terrestres se tiendraient pour comblés, ce n’est pas seulement cette
34 pable d’être satisfait et de bien vivre quand ses besoins physiques sont seuls comblés. (Sinon, les occupants de nos prisons mo
35 tion scientifique de la vie n’élimineront pas les besoins religieux de l’immense majorité des hommes ; si nous admettons au sur
36 oque mondiale, et dont il faudra s’occuper… 3. Le besoin d’une langue unique capable de traduire le langage universel de Jésus