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lations du tiers-monde qui en ont si tragiquement
besoin
; — ils provoquent dans certains pays occidentaux les réactions rageu
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vent produire tout le ravitaillement dont ils ont
besoin
». Si la ville couvre la totalité des campagnes, elle mourra de faim.
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ntestable « qu’au rythme actuel de croissance des
besoins
», les réserves de tout sont condamnées à terme. « Changer de rythme
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mettraient de satisfaire pendant quarante ans les
besoins
de 10 milliards d’hommes ayant un niveau de consommation double de ce
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nt connues, permettraient de satisfaire les mêmes
besoins
pendant un million d’années ». Cette rêverie, si elle se réalisait, n
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ations, trop d’informations assaillantes, trop de
besoins
induits par trop de publicité ; mais aussi les monocultures qui épuis
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fins, et non l’inverse, qui serait d’adapter nos
besoins
aux prévisions (d’ailleurs contradictoires) des techniciens et des fu
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tend greffer ses « idées » (ou réflexes) et ses «
besoins
» (ou conditionnements) au plus intime de notre esprit, par exemple a
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mal adaptée à nos pouvoirs comme à nos véritables
besoins
. On doute qu’elle soit rentable tous comptes faits, ruineuse comme el
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obre déclaration de Ralph Nader : « Nous n’aurons
besoin
d’énergie de fission que pendant trente-cinq à quarante ans, mais nou
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nation napoléonien. B — Il n’est pas vrai que les
besoins
de l’Europe doublent tous les sept ou dix ans. Qui nous dit qu’ils l
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ce public — est de satisfaire au moindre coût les
besoins
en énergie électrique de la collectivité nationale50 ». Admettons, ma
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é nationale50 ». Admettons, mais quels sont les «
besoins
» dont on parle ? Toutes les estimations prospectives des années 1965
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on n’a augmenté aux taux prévus. L’argument des «
besoins
à couvrir » qui exigeraient les centrales nucléaires est littéralemen
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24 janvier 1975.) On ne « répond » donc pas aux
besoins
, on les suscite. L’argument de base du nucléaire s’évanouit51. La « m
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t des risques proprement incalculables, au nom de
besoins
à venir arbitrairement évalués. On ne connaît, scientifiquement, ni c
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connaît, scientifiquement, ni ces risques ni ces
besoins
, et c’est de cette double ignorance que l’on déduit la certitude qu’i
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formulée dans ses statuts, l’oblige à couvrir les
besoins
énergétiques de la population et qu’il n’est pas d’autre moyen que le
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laborer un modèle européen de société, nous avons
besoin
de bilans, et qui balancent : — non des recettes et des dépenses chif
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’écoutera jamais ma plainte ni mes cris, et qui a
besoin
des machines pour assurer ce qu’il nomme encore « la défense national
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icité diffuse entre les fictions du pouvoir et le
besoin
de sécurité des peuples, qui les fait accepter ces fictions comme ils
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é, car elle procède de l’homme seul et non de ses
besoins
vitaux, mais de ses rêves, c’est-à-dire de ses vrais désirs. L’avion
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outons que ce sont nos désirs qui déterminent nos
besoins
. En fait, désirs, rêves et besoins : chacun des trois vit des deux au
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éterminent nos besoins. En fait, désirs, rêves et
besoins
: chacun des trois vit des deux autres.) Je pose alors la question dé
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re nous quant à leurs véritables désirs, rêves ou
besoins
: au temps venu de leur accomplissement, loin de les reconnaître pour
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loppement », les « nécessités du progrès », les «
besoins
» de l’économie, comme s’il s’agissait là de données objectives — com
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e christianisme, sa spécificité religieuse, et le
besoin
qui, peut-être, s’en faisait sentir dans le monde romanisé du iiie s
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s maximal. Est-ce que cela va dans le sens de mes
besoins
réels, ou de mes désirs profonds comme chaleur et lumière ; ou seulem
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s données et les limites de son individu, non les
besoins
et possibilités de son époque. L’auto qu’il sera le premier à produir
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, mais bon marché, fait pour la masse, adapté aux
besoins
bien définis des ouvriers allant à leur usine et des paysans allant p
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: c’est dire qu’il va changer la nature même des
besoins
de l’homme occidental et surtout de la conscience que l’homme a de se
32
et surtout de la conscience que l’homme a de ses
besoins
, en faisant passer au premier rang le plus artificiel de tous et le d
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gine le grand, le vrai, le seul moyen de créer un
besoin
là où il n’existe pas : la réclame, comme on dit alors. Dans sa premi
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mesure de l’accroissement de la production et des
besoins
artificiels créés par sa publicité. (La Volkswagen d’Hitler traduit l
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signe de statut social, ou de puissance, crée des
besoins
qui outrepassent largement la sobre utilité que Ford vénérait. Les je
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Elle n’a même pas été calculée pour répondre aux
besoins
pratiques, utilitaires, comme on le voit dans nos villes embouteillée
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des autres. Rouler devient une fin en soi, et ce
besoin
dont on a vu qu’il est presque entièrement artificiel, a investi en m
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le bouclée. Résumons-nous : en 1899, personne n’a
besoin
de l’auto. Mais Henry Ford réussit à l’imposer au monde en quelques d
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multiplieront par cent, mille et cent-mille les «
besoins
» en pétrole pour les voitures militaires, les chars, les avions et l
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ir de l’auto n’était pas prévisible, parce que le
besoin
de cette mécanique n’est pas inscrit au cœur de l’homme, n’y est pas
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au plus intime de l’homme moderne : à savoir ses
besoins
réels, ses désirs et ses finalités. Je l’avais écrit dès 1928. Qu’on
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est momentanément trop chère, mais surtout que le
besoin
qu’on a de tel objet est satisfait ou a disparu. Il semble alors que
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s le plaisir ou l’intérêt véritable du client. Le
besoin
ayant disparu, la production devant se maintenir, il n’y a qu’une sol
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maintenir, il n’y a qu’une solution : recréer le
besoin
. Pour cela, on abaisse les prix. Le client fait la comparaison. Il cr
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candale est qu’il l’ait trompé sur ses véritables
besoins
. Car cela va bien plus profond, cette tromperie-là. Elle peut amener,
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la production s’intensifie, plus il faut créer de
besoins
et de loisirs. Or, l’industrie ne peut subsister qu’en progressant. M
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capricieuse dans le plaisir, la conscience de ses
besoins
et de ses buts propres, humains et divins. » Mauvais loisirs. Ford lu
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bles, en vertu d’une croissance exponentielle des
besoins
. 5. On a vu que les pionniers de l’automobile, puritains du petit pe
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a communauté est en train de disparaître, mais le
besoin
« d’être ensemble » demeure vital. La communauté est détruite par tou
50
Nos destins sont formés par nos désirs ; par nos
besoins
réels, demeurent-ils inconscients, ou apparaissent-ils imaginaires au
51
res, de celles, par conséquent, dont il n’est nul
besoin
qu’on nous exhorte à nous sentir responsables. « Notre affaire », dan
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ivités devant la décision d’autrui. Et non pas de
besoins
fondamentaux, inhérents à notre nature. De nos désirs réels dépend qu
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convaincre les paysans du Middle West qu’ils ont
besoin
de travailler chez lui et d’acheter les machines qu’ils fabriquent po
54
elque chose d’essentiel en les trompant sur leurs
besoins
réels. La crise du monde occidental est née de cette falsification in
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est frustré plus encore qu’il ne le sent dans son
besoin
de contacts humains, de rencontres et de surprise, mais surtout, plus
56
r l’homme : — comme le seul animal qui éprouve le
besoin
de déclarer qu’il fait partie de la nature et de rien d’autre ; — et
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ndition même de l’homme et pas ailleurs, dans ses
besoins
fondamentaux et ses fins les plus personnelles. Elle préexiste à l’in
58
ental restera médusé, c’est-à-dire aveuglé par le
besoin
de sécurité. Cette hantise dominante explique seule qu’il puisse acce
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l’appareil administratif priment bientôt sur les
besoins
de la société, l’instrumental est pris pour normatif et les moyens de
60
s écrits sur la chose politique, j’ai ressenti le
besoin
fondamental de situer au centre de l’homme le centre de la société. C
61
s la « nostalgie de quelques marginaux », mais un
besoin
fondamental de l’homme. La frustration systématique de ce besoin a co
62
tal de l’homme. La frustration systématique de ce
besoin
a commencé avec l’urbanisation sauvage de l’ère industrielle, le dépe
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religieux répondaient depuis deux-mille ans à des
besoins
d’une tout autre nature, et cela dans toutes les civilisations dont n
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euvent très bien éveiller, révéler et combler les
besoins
les plus hauts et les plus singuliers des fondateurs et de leurs comp
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domaines, forêts ou champs, coupés en deux, j’ai
besoin
de parler à des amis lointains et les appelle. Mais l’un ne remplace
66
i des frontières ni des distances, mais des seuls
besoins
et valences susceptibles d’unir, un instant, des humains141. Et certe
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tre entier ; mais elles répondent moins encore au
besoin
d’une identité qui s’achève et s’intègre dans l’action. Elles nous la
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iversifiante, loin d’uniformiser ses membres. Nul
besoin
que tous y vivent selon le même régime. Dans ses lettres aux communau
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préparera au combat ? »144 (1 Cor. 14. 8.) Et nul
besoin
non plus que la loi de l’une ne s’étende à toutes les autres, même et
70
démocrates.) C’est bien plutôt que le peuple ait
besoin
de cette image paternelle, de cet objet de respects empressés quand o
71
trot — ce qui s’explique dans les deux cas par le
besoin
de se faire valoir : je suis bien avec le pouvoir, mais je ne suis pa
72
me, qui sont les secrets les mieux gardés (ou, au
besoin
, les plus astucieusement « trahis ») de nos municipalités bourgeoises
73
ant le préfet que devant les électeurs — et qui a
besoin
de savoir, besoin de s’informer sur tous ces problèmes scientifiques
74
devant les électeurs — et qui a besoin de savoir,
besoin
de s’informer sur tous ces problèmes scientifiques — à vrai dire poli
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ormations prodiguées « au niveau national ». Il a
besoin
d’informations utiles à son échelle municipale. Elles lui manquent, e
76
t celles des communes qui le désirent, qui en ont
besoin
, sans obligation pour les autres. L’espace normal d’action civique ne
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dent moderne, c’est la commune. Ce sont alors les
besoins
de la commune qui nous amènent à voir dans la région l’aire des commu
78
onc une meilleure adaptation de la production aux
besoins
réels des consommateurs. En lieu et place de la croyance magique à l’
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tiers-monde, qui n’en ont, de toute évidence, nul
besoin
, si ce n’est pour faire leur bombe. Tout le monde le sait, même nos «
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dans le ciel des idées mais potentielle dans nos
besoins
et nos désirs. De même que la personne qui se fait tous les jours par
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nulle part suffisants ni durables. C’est donc le
besoin
d’une communauté nouvelle, structurée par et pour la participation ci
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composée, encore moins « reconnue » à partir des
besoins
et des réalités vécues. Comme un cadre imposé ou décrété, non comme u
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celle que dessinent sur la Terre des fonctions et
besoins
assumés tels qu’ils sont, ici et maintenant, tandis que l’Utopie est
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xercice même de leur autogestion, les régions ont
besoin
de plus grand qu’elles — plus grand par la vision globale des problèm
85
omme, dès qu’il devient adulte, à reconnaître ses
besoins
réels, et à critiquer ou rejeter les efforts aliénants et déséducateu
86
pas sollicitées et qu’elles servent peut-être les
besoins
de l’État, mais assurément pas les nôtres. Rien n’empêchera, enfin, q
87
f collégial au service des régions et selon leurs
besoins
. Un beau jour, on s’apercevra que l’Europe est virtuellement faite198
88
nne sera virtuellement accomplie. Il n’y aura pas
besoin
de fortes secousses, ni de mouvements séparatistes, pour rompre ceux
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et croyais révéler : les ressources limitées, les
besoins
infinis, les centrales nucléaires qui vont arranger cela et qu’on dit
90
ssez grand pour que l’opinion générale éprouve le
besoin
de mesures propres à faire le bien. Saint-Just ajoute : Ce qui prod
91
? Puissance ou liberté, qui tranchera ? Entre le
besoin
de sécurité à tout prix et la soif de liberté à tous risques, le choi