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umains ?) Le point de départ paraît bien être une
blessure
qu’il reçut de la vie, un choc qui l’a laissé béant sur une contradic
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re la dure réalité et les désirs profonds du moi.
Blessure
si cruelle et intime que sa conscience en évite le souvenir (ou le re
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’on veuille l’examiner, l’homme trouve en lui une
blessure
qui déchire tout ce qui vit en lui, et que peut-être lui fit la vie m
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pacité de s’accepter soi-même, — à cause de cette
blessure
qu’il s’agit d’oublier si l’on ne parvient pas à l’expier. Et en effe
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st justement ce qu’il ne peut se remémorer, cette
blessure
qui est à l’origine de la conscience divisée. Comment alors sortir du
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ntiques fournit ici la même réponse. En effet, la
blessure
dont ils souffrent est presque toujours symbolisée par la perte d’un
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pre dissolution ; un moyen détourné de revivre sa
blessure
, ou plutôt l’élan même qu’elle a brisé, mais sans se l’avouer et sans
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l’histoire, les qualités qu’il a héritées et les
blessures
qu’il a subies. Il est emprisonné dans ces données, et c’est en vain
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la défaite, par la misère publique. Voilà bien la
blessure
, la déception non plus ressentie par un individu, mais par la nation
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Allemagne ne peut pas être celle qui a subi la «
blessure
». Il faut donc la chercher ailleurs : dans un rêve de puissance et d