1
iplient, les avions tombent, croyez-moi, c’est la
Bombe
. Elle va détruire les neuf dixièmes du genre humain. Un jour elle fer
2
l’a pas cité, quel journaliste ? En pensant à la
Bombe
, bien sûr. Mais la Bombe n’a jamais rien fait sans l’ordre exprès d’u
3
aliste ? En pensant à la Bombe, bien sûr. Mais la
Bombe
n’a jamais rien fait sans l’ordre exprès d’un président, d’un général
4
é la lettre proposant à Roosevelt de fabriquer la
bombe
. Tout ne s’est-il point passé comme si le calcul profond du daimôn qu
5
t de ce pessimisme général, que l’invention de la
bombe
H risque de transformer en panique planétaire ? Si je ne partage null
6
hines vont mettre l’homme en esclavage, ou que la
bombe
va nous détruire, on oublie simplement que les machines et la bombe s
7
uire, on oublie simplement que les machines et la
bombe
sont faites par l’homme et ne feront rien sans lui. J’écrivais au le
8
lui. J’écrivais au lendemain d’Hiroshima : La
bombe
n’est pas dangereuse du tout. C’est un objet. Ce qui est horriblement
9
dangereux, c’est l’homme. C’est lui qui a fait la
bombe
et se prépare à l’employer. Le contrôle de la bombe est une absurdité
10
mbe et se prépare à l’employer. Le contrôle de la
bombe
est une absurdité. On nomme des Comités pour la retenir ! C’est comme
11
’aller casser les vases de Chine. Si on laisse la
bombe
tranquille, elle ne fera rien, c’est clair. Elle se tiendra coite dan
12
fait plus de victimes dans notre histoire que les
bombes
atomiques larguées sur le Japon. C’est l’homme lui-même qui reste res
13
uropéenne, s’il ne devait y avoir que dividendes,
bombes
atomiques, autos et frigidaires, les forces culturelles auraient le d