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e son pays « refusent de livrer le contrôle de la
bombe
aux Nations unies », cependant que la même enquête révèle que 65 % so
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s omniscients et de rayons qui feraient sauter la
bombe
tôt après son départ, chez l’adversaire. Mais quand bien même on inve
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sommes sans défense, mais encore le secret de la
bombe
sera demain celui de Polichinelle, et enfin si quelqu’un nous attaque
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ys, disons la Suisse, manufacture une douzaine de
bombes
. Ce n’est pas une question d’argent comme on le croit (les grosses dé
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r se tirer d’un mauvais pas, envoie deux ou trois
bombes
sur New York. (Je prends l’exemple le plus invraisemblable, pour qu’o
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du Brave Garçon, et de l’Esprit bourgeois que la
Bombe
doit être administrée. Notez que, si elle ne l’est pas, quelqu’un va
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’une paix pourtant facile à concevoir : donner la
Bombe
au gouvernement mondial, supprimer les armées et ouvrir les frontière
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e fait du problème posé, qui les dépasse comme la
Bombe
dépasse tout. Devant le monde à unifier, ils paraissent frappés d’un
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un homme, tandis que le problème est mondial. La
Bombe
est un cas international, qui ne peut être résolu qu’à une échelle pl
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nelle : au mois de mai ou de juillet, une ou deux
bombes
seraient jetées sur une flotte de cent bâtiments de guerre réunie dan
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ernier mot. (Et dire que j’allais l’oublier !) La
Bombe
n’est pas dangereuse du tout. — Êtes-vous fou ? De quoi donc parliez
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repris nos sens. Certains pressentent déjà que la
bombe
est en train de se dégonfler, pour ainsi dire. Après tout, nous devio
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courage de commencer. À plus forte raison pour la
Bombe
… — Je ne trouve pas la raison bien forte, en vérité. Hitler n’a pas e
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moral qu’il eût couru à l’employer. Le cas de la
Bombe
est différent. Je vous répète qu’elle supprimera la possibilité de ri
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pour nous-mêmes, de nos actes. Si l’emploi de la
Bombe
est décisif, il n’y a pas de punition à redouter. Il est donc clair q
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auter la Terre. — Alors, pourquoi dites-vous : la
Bombe
n’est pas dangereuse ? — Pour une raison très simple. La Bombe est un
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as dangereuse ? — Pour une raison très simple. La
Bombe
est un objet. Les objets ne sont jamais dangereux. ⁂ Ce qui est dange
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riblement, c’est l’homme. C’est lui qui a fait la
Bombe
, et c’est lui seul qui se prépare à l’employer. Quand je vois qu’on n
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! C’est d’un comique démesuré. Le contrôle de la
Bombe
, que l’on discute à longueur de colonne, dans toute la presse, est la
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’aller casser les vases de Chine. Si on laisse la
Bombe
tranquille, elle ne fera rien, c’est clair. Elle se tiendra bien coit
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la seule. On ne peut plus l’éviter depuis que la
Bombe
nous menace et nous tente à la foi. Et voilà bien le progrès le plus
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nt les peuples quant aux risques institués par la
bombe
. Il se peut que cette campagne ait été orchestrée par les services de
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’expérience. Trois jours avant le lancement de la
bombe
, on annonçait la démission du fameux Dr Oppenheimer, qui fut le chef
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es américaines, au cours de l’hiver dernier. « La
bombe
ne fait que décupler l’importance de l’armée de terre », disait devan
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ensable, puisque c’est elle qui transporterait la
bombe
, ou abattrait les bombardiers ennemis. La Marine vient de gagner la p
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une explosion atomique sous-marine. Ils jugent la
bombe
du type Nagasaki — celle qui fut lancée dimanche soir — démodée et mi
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vue qui m’importe. Les problèmes que nous pose la
bombe
restent intacts, autant que les palmiers de Bikini. Et si les amiraux
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u’augmenter le danger. La seule défense contre la
bombe
reste le gouvernement mondial, seul armé de la bombe pour assurer la
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be reste le gouvernement mondial, seul armé de la
bombe
pour assurer la police parmi les États. Et le seul moyen d’accélérer
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n par les nazis. Mais, bientôt après, éclatait la
bombe
d’Hiroshima et de Rougemont écrivait aussitôt ses étincelantes Lettr
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mis à l’ordre du jour par la nouvelle arme. « La
bombe
n’est pas dangereuse, disait-il en substance, mais les hommes qui l’u
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seul qui déchaîne les forces qui aboutissent à la
bombe
ou à la paix. Il n’y a de fatalité que lorsque l’homme démissionne. E