1 1946, Combat, articles (1946–1950). Ni secret ni défense (19-20 mai 1946)
1 e son pays « refusent de livrer le contrôle de la bombe aux Nations unies », cependant que la même enquête révèle que 65 % so
2 s omniscients et de rayons qui feraient sauter la bombe tôt après son départ, chez l’adversaire. Mais quand bien même on inve
3 sommes sans défense, mais encore le secret de la bombe sera demain celui de Polichinelle, et enfin si quelqu’un nous attaque
4 ys, disons la Suisse, manufacture une douzaine de bombes . Ce n’est pas une question d’argent comme on le croit (les grosses dé
5 r se tirer d’un mauvais pas, envoie deux ou trois bombes sur New York. (Je prends l’exemple le plus invraisemblable, pour qu’o
2 1946, Combat, articles (1946–1950). Paralysie des hommes d’État (21 mai 1946)
6 du Brave Garçon, et de l’Esprit bourgeois que la Bombe doit être administrée. Notez que, si elle ne l’est pas, quelqu’un va
7 ’une paix pourtant facile à concevoir : donner la Bombe au gouvernement mondial, supprimer les armées et ouvrir les frontière
8 e fait du problème posé, qui les dépasse comme la Bombe dépasse tout. Devant le monde à unifier, ils paraissent frappés d’un
9 un homme, tandis que le problème est mondial. La Bombe est un cas international, qui ne peut être résolu qu’à une échelle pl
3 1946, Combat, articles (1946–1950). Les cochons en uniforme ou le nouveau Déluge (23 mai 1946)
10 nelle : au mois de mai ou de juillet, une ou deux bombes seraient jetées sur une flotte de cent bâtiments de guerre réunie dan
4 1946, Combat, articles (1946–1950). Post-scriptum (24 mai 1946)
11 ernier mot. (Et dire que j’allais l’oublier !) La Bombe n’est pas dangereuse du tout. — Êtes-vous fou ? De quoi donc parliez
12 repris nos sens. Certains pressentent déjà que la bombe est en train de se dégonfler, pour ainsi dire. Après tout, nous devio
13 courage de commencer. À plus forte raison pour la Bombe … — Je ne trouve pas la raison bien forte, en vérité. Hitler n’a pas e
14 moral qu’il eût couru à l’employer. Le cas de la Bombe est différent. Je vous répète qu’elle supprimera la possibilité de ri
15 pour nous-mêmes, de nos actes. Si l’emploi de la Bombe est décisif, il n’y a pas de punition à redouter. Il est donc clair q
16 auter la Terre. — Alors, pourquoi dites-vous : la Bombe n’est pas dangereuse ? — Pour une raison très simple. La Bombe est un
17 as dangereuse ? — Pour une raison très simple. La Bombe est un objet. Les objets ne sont jamais dangereux. ⁂ Ce qui est dange
18 riblement, c’est l’homme. C’est lui qui a fait la Bombe , et c’est lui seul qui se prépare à l’employer. Quand je vois qu’on n
19  ! C’est d’un comique démesuré. Le contrôle de la Bombe , que l’on discute à longueur de colonne, dans toute la presse, est la
20 ’aller casser les vases de Chine. Si on laisse la Bombe tranquille, elle ne fera rien, c’est clair. Elle se tiendra bien coit
21 la seule. On ne peut plus l’éviter depuis que la Bombe nous menace et nous tente à la foi. Et voilà bien le progrès le plus
5 1946, Combat, articles (1946–1950). Bikini bluff (2 juillet 1946)
22 nt les peuples quant aux risques institués par la bombe . Il se peut que cette campagne ait été orchestrée par les services de
23 ’expérience. Trois jours avant le lancement de la bombe , on annonçait la démission du fameux Dr Oppenheimer, qui fut le chef
24 es américaines, au cours de l’hiver dernier. « La bombe ne fait que décupler l’importance de l’armée de terre », disait devan
25 ensable, puisque c’est elle qui transporterait la bombe , ou abattrait les bombardiers ennemis. La Marine vient de gagner la p
26 une explosion atomique sous-marine. Ils jugent la bombe du type Nagasaki — celle qui fut lancée dimanche soir — démodée et mi
27 vue qui m’importe. Les problèmes que nous pose la bombe restent intacts, autant que les palmiers de Bikini. Et si les amiraux
28 u’augmenter le danger. La seule défense contre la bombe reste le gouvernement mondial, seul armé de la bombe pour assurer la
29 be reste le gouvernement mondial, seul armé de la bombe pour assurer la police parmi les États. Et le seul moyen d’accélérer
6 1947, Combat, articles (1946–1950). « La tâche française c’est d’inventer la paix » (26 décembre 1947)
30 n par les nazis. Mais, bientôt après, éclatait la bombe d’Hiroshima et de Rougemont écrivait aussitôt ses étincelantes Lettr
31 mis à l’ordre du jour par la nouvelle arme. « La bombe n’est pas dangereuse, disait-il en substance, mais les hommes qui l’u
32 seul qui déchaîne les forces qui aboutissent à la bombe ou à la paix. Il n’y a de fatalité que lorsque l’homme démissionne. E