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dans un problème d’échecs, pour remarquer que la
bombe
confirmait son point de vue : la science n’est qu’une mythologie, ses
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nventions d’un jeu quelconque. — N’empêche que la
bombe
a éclaté au moment prévu ! remarqua le docteur. — La belle preuve, ré
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aventureuse avec plus d’assurance que jamais, la
Bombe
autorisant toutes les hardiesses. Les médecins allopathes, disais-je,
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une large embardée tout près de nous. « Voilà la
bombe
anatomique ! », cria le docteur tandis qu’une vague submergeait la je
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de la fin de la guerre se trouve déclassée par la
Bombe
. Nous n’aurons pas de Onze Novembre, parce que nous venons d’avoir un
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d’avoir un Six Août, et que c’est à partir de la
Bombe
, non de la paix, que l’ère nouvelle sera comptée. D’ailleurs, il s’ag
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mbre d’Américains ont accueilli la nouvelle de la
Bombe
. — Nous avons perdu la face, s’écriaient-ils, nous avons moralement p
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-vous sûrs, répliquent les premiers, que c’est la
Bombe
qui a mis fin à la guerre ? Les Russes disent que c’est l’armée russe
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er sur les informations de ce genre. — Mais si la
Bombe
a fourni le prétexte, c’est donc elle, pratiquement, qui a fait cesse
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e la guerre allait se terminer de toute façon. La
Bombe
n’a donc servi que le Mikado, et c’est pour lui en fin de compte, pou
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fallait-il donc faire à votre avis ? Détruire la
bombe
? Feindre que les recherches avaient échoué ? Courir le risque de pro
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iency : pourquoi, disent-ils, n’avoir pas jeté la
bombe
sur une région dépeuplée du Japon, en invitant les seigneurs de Tokyo
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arlez toujours ! Le fait est que nous l’avons, la
Bombe
! Et nous sommes décidés à en garder le secret. Le président, après q
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’ose opiner qu’il était préférable de détruire la
Bombe
et tout le Manhattan Project. C’est peut-être humiliant, mais c’est a
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’un bon film policier. Si l’on nous privait de la
Bombe
, je suis sûr que la déception surpasserait de beaucoup le soulagement
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ielle de quelques idées folles que je conçois. La
bombe
d’Hiroshima, transportée par un B-29 volant à 550 km à l’heure, ne pe
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absurde, car il y a tout à parier que la première
bombe
serait pour New York, et mettrait hors d’usage en une seconde le méca
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ration urbaine, l’avion, la « défense » contre la
Bombe
, tout va dans le même sens. On nous a tout d’abord invités ou forcés
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les paysans, seront les premiers objectifs de la
bombe
. Nous ne les abandonnerons pas pour si peu. Nous les transporterons à
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iqué dans le Times : le seul et vrai secret de la
Bombe
atomique réside dans la puissance industrielle de l’Amérique. C’est a
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de ce pays « refusent de livrer le contrôle de la
Bombe
aux Nations unies », cependant que la même enquête révèle que 65 % so
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omniscients, et de rayons qui feraient sauter la
Bombe
tôt après son départ, chez l’adversaire. Mais quand bien même on inve
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sommes sans défense, mais encore le secret de la
Bombe
sera demain celui de Polichinelle, et enfin si quelqu’un nous attaque
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ys, disons la Suisse, manufacture une douzaine de
bombes
. Ce n’est pas une question d’argent comme on le croit — les grosses d
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r se tirer d’un mauvais pas, envoie deux ou trois
bombes
sur New York. (Je prends l’exemple le plus invraisemblable, pour qu’o
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ce qu’ailleurs — la discussion sur l’avenir de la
Bombe
bat son plein. Bien entendu, l’opinion des savants domine tout. Leur
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Aussi défendent-ils tous l’idée que la guerre des
bombes
serait la fin des hommes, et que le seul moyen de l’empêcher est un g
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ique de l’an mille, dont on pouvait penser que la
Bombe
allait renouveler l’hystérie, ne paraissait pas dominer l’assemblée.
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nation. — Pensez-vous, dit une autre dame, que la
Bombe
puisse faire sauter la Terre ? — Cela se discute… Certains de mes col
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paraison avec la meilleure chance d’autrui. Or la
Bombe
détruirait probablement toute possibilité de comparaison. Les événeme
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du Brave Garçon, et de l’Esprit bourgeois, que la
Bombe
doit être administrée. Notez que si elle ne l’est pas, quelqu’un va n
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e fait du problème posé, qui les dépasse comme la
Bombe
dépasse tout. Devant le monde à unifier, ils paraissent frappés d’un
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un homme, tandis que le problème est mondial. La
Bombe
est un cas international, qui ne peut être résolu qu’à une échelle pl
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s menaces de guerre ! Et que ferions-nous sans la
Bombe
? Depuis des mois, les grandes manchettes sur huit colonnes ont dispa
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lieux communs qui enchantent notre âge, comme la
Bombe
, la Guerre et la Paix, la Démocratie et le gouvernement du Monde, vou
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ivent dans la peur les uns des autres. Quant à la
Bombe
, elle a multiplié par 20 000 la liberté de craindre le pire à chaque
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; et l’avion à la guerre des continents. Voici la
Bombe
, à quoi servira-t-elle ? À la guerre planétaire, c’est-à-dire : à une
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boles : la Terre, le Globe, la Boule, la Tête, la
Bombe
, et l’Unité considérée partout et de tout temps comme objet rond, pom
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posant sa lettre je me suis écrié : « Vivement la
Bombe
! Suprême élément d’ordre ! » Et ne croyez pas que je plaisantais. Ca
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e ! » Et ne croyez pas que je plaisantais. Car la
Bombe
seule peut nous débarrasser des armées, des souverainetés nationales,
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elles entretiennent sur la planète. Je dis que la
Bombe
peut nous en délivrer de deux manières : soit en faisant sauter le to
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a frontière, comme autrefois, en attendant que la
Bombe
vienne volatiliser leurs centres vifs en une seconde, négligeant les
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er que mes arguments sur les nations, la paix, la
Bombe
, et le colonel, procèdent d’un esprit subversif, imbu de paradoxes et
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’en démordre d’un poil et de rien comprendre à la
Bombe
. Elle augmente l’importance de l’infanterie, dit un général d’infante
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e l’air, car c’est elle qui portera ou abattra la
bombe
. (Quand chacun sait que la bombe sera catapultée, ou simplement envoy
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ra ou abattra la bombe. (Quand chacun sait que la
bombe
sera catapultée, ou simplement envoyée par la poste.) Et tous en chœu
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s savants, non des généraux, qui ont construit la
bombe
. 2. Ces savants affirment et prouvent qu’il n’y a pas de parade imagi
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yant également annoncé son intention de jeter une
bombe
sur la calotte polaire, pour voir ce que cela donnerait, le même sava
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alistes. Parmi tous les projets de contrôle de la
Bombe
que l’on a suggérés depuis six mois, j’en retiens deux : 1. Donner la
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depuis six mois, j’en retiens deux : 1. Donner la
Bombe
aux petits pays pour qu’ils soient protégés contre les grands. Ces de
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par neuf de leurs bonnes intentions. 2. Donner la
Bombe
au gouvernement mondial, pour faire la police des nations. Deux chamb
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es éliraient compterait les ministères suivants :
Bombe
et Répression des États, Échange des matières premières, Sens général
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d. Et de vrai, c’est dans ce pays que la première
Bombe
vient d’être construite. Exagérée sans doute et dépassant la mesure d
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les arrivent encore à se battre. Admettons que la
Bombe
soit moins puissante que les savants autorisés ne l’affirment. Admett
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plus. Admettons que l’on invente une parade à la
Bombe
, selon l’axiome des militaires, sans oublier que leur expérience démo
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oqueront. Il est évident que l’une d’entre elles,
Bombe
en main, essaiera d’imposer sa paix à toutes les autres. (Inutile mêm
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dernier mot, et dire que j’allais l’oublier ! La
Bombe
n’est pas dangereuse du tout. C’est un objet. Ce qui est horriblement
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dangereux, c’est l’homme. C’est lui qui a fait la
Bombe
et qui se prépare à l’employer. Le contrôle de la Bombe est une absur
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et qui se prépare à l’employer. Le contrôle de la
Bombe
est une absurdité. On nomme des Comités pour la retenir ! C’est comme
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’aller casser les vases de Chine. Si on laisse la
Bombe
tranquille, elle ne fera rien, c’est clair. Elle se tiendra bien coit
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nelle : au mois de mai ou de juillet, une ou deux
bombes
seraient jetées sur une flotte de cent bâtiments de guerre réunie dan