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ui, qu’on le distingue. C’est là encore une assez
bonne
définition de l’individu… Toutefois ce mouvement centrifuge par rappo
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e spirituel et le temporel n’y était pas faite au
bon
endroit, ou mal faite, ou pas faite du tout. Il en résultait, dans le
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notre impuissance à en sortir, malgré toutes nos
bonnes
intentions. Sur quel principe pourrions-nous rebâtir un monde qui soi
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umain, ni trop vaste ni trop étroit. Il n’est pas
bon
que l’homme soit seul ; il n’est pas bon non plus que l’homme soit fo
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’est pas bon que l’homme soit seul ; il n’est pas
bon
non plus que l’homme soit foule. Le monde rationaliste et libéral sup
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ar ailleurs. N’allons pas croire que pour être un
bon
Suisse, il faut et il suffit que l’on soit un bon soldat ! Car on ne
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bon Suisse, il faut et il suffit que l’on soit un
bon
soldat ! Car on ne peut être un bon soldat, chez nous, que si d’abord
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l’on soit un bon soldat ! Car on ne peut être un
bon
soldat, chez nous, que si d’abord on prouve que l’on est un bon Suiss
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ez nous, que si d’abord on prouve que l’on est un
bon
Suisse. Après tout, notre armée n’est qu’un aspect de notre défense f
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européennes. Voilà, n’est-ce pas, trois belles et
bonnes
raisons de nous montrer fiers de notre Suisse ? Certes. Mais il convi
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’un de nos auteurs un peu oubliés aujourd’hui, le
bon
vaudois Eugène Rambert : Un pays comme le nôtre, écrivait-il, doit r
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s catégories moyennes et bien connues, telles que
bon
ou méchant, droite ou gauche, ami de l’ordre ou esprit subversif. Ils
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Mais enfin ces défauts n’existent que trop. Notre
bonne
inconscience ne nous empêche pas d’être « ceux par qui le scandale ar
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quement condamnés à l’idéalisme. Mais beaucoup de
bons
Suisses ne le voient pas de leurs yeux, et par suite, ne veulent pas
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l’ouvrage bien faite, digne d’être exposée, et en
bonne
place, comme un modèle valable pour l’Europe de demain. Voilà un trav
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que nous sommes Suisses, mais nous devons être de
bons
Suisses parce que nous sommes chrétiens d’abord. Je tiens à dissiper
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ne manque pas de gens, chez nous, pour dire qu’un
bon
citoyen suisse a le devoir d’être chrétien, comme si ce devoir était
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anisme vrai, que parce qu’ils le croient utile au
bon
moral de la nation, voire à la discipline des troupes. Ces gens-là, v
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le contraire, je le répète : nous devons être de
bons
Suisses parce que nous sommes chrétiens d’abord. Gardons-nous du Schw