1 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
1 ’il ne croit plus à la paix. Tous les deux ont de bonnes raisons. Car il est vrai que la guerre n’est pas fatale ; vrai tout a
2 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
2 te chambre paysanne où j’écris maintenant, sur un bon papier quadrillé, tandis qu’Albert Mermoud, en travers de son lit, le
3 nie du « Chœur mixte » de la paroisse, 1913. Deux bons lits de bois aux « duvets » écrasants. Pour le reste, un désordre exe
4 enaissance ». Rappelons alors que ce guerrier fut bon époux, et bon père de six enfants ; que cet artiste, l’un des plus gr
5 Rappelons alors que ce guerrier fut bon époux, et bon père de six enfants ; que cet artiste, l’un des plus grands de son pa
3 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
6 cours où Hitler assurait le peuple anglais de ses bonnes intentions, et le menaçait en même temps de raser Londres en cas de r
7 n’ai pas su s’il était ironique ou sérieux.) Une bonne idée… Seulement ce n’est rien d’en parler. Il faut le faire. J’ai sen
8 Lundi 17 juin 1940, soir Faisons le point, bon exercice pour rester maître de soi-même. Petite maison louée à mi-pen
9 st grave, c’est… très grave ! Terminé. — Terminé. Bon . Nous verrons cela demain matin. Arriver à sept heures tapantes au bu
4 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
10 jeter à la mer… Subitement, un coup de tampon, un bon sourire : — Thank you, Sir ! And good luck to you ! C’est fini. Le mo
5 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
11 cle : qui vise trop haut, prétentieux, difficile, bon pour les gens intelligents, à ne pas lire. Quelle chance que les Fran
12 tinuellement d’un groupe à l’autre. Il y avait là bon nombre des « intellectuels » de vingt à quarante ans dont je retrouve
13 ue je projette à l’usage des Américains. J’ai cru bon de l’avertir qu’il n’y serait question ni d’edelweiss, ni de cor des
14 s jambes et des dos de voisins qui ne sentent pas bon , mauvaise humeur et peu d’espoir de s’en aller. Beaucoup n’attendent
15 sur le trottoir et dans l’allée. Il y en avait un bon demi-mètre, et il gèle ferme. Insomnies aggravées. Tous les Européens
6 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
16 ul et je connais tout le monde. Ping-pong avec ce bon ministre belge qui reçoit mes balles dans sa barbe, parties d’échecs
17 le banquet commence incontinent. Nous sommes une bonne centaine, assis à trois longues tables qu’on a dressées sur des tréte
18 tats-Unis, la société d’ici n’en compte pas moins bon nombre de noms italiens, anglais, français ou germaniques. Trente à q
19 Ici, comme aux États-Unis, mais plus encore, les bonnes manières veulent que bien loin de vider proprement son assiette, on l
20 ssez pour le savoir. Maintenant j’y entre pour de bon . ⁂ Intermède douanier Après avoir été interrogé pendant une heu
21 e mes « impressions » d’Argentine, je suis libéré bon dernier, et je sors du bateau par une petite passerelle de service, l
7 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
22 atin. Église Saint-Marc à l’aube froide, quelques bonnes femmes et un jeune homme devant le vieux prêtre anglican, dans une cr
23 mes objets. Et comme le monde est une vitrine, en bonne partie, il doit être possible de déterminer le degré de fortune ou d’
24 ux : « Voilà ce que vous cherchiez, mon cher. Une bonne idée pour vous là-dedans ! » Cela tient de la divination, et c’est ju
8 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
25 selon les cas. ⁂ Défaut commun à presque tous nos bons auteurs français contemporains : n’importe qui dira qu’ils « écrivent
9 1946, Journal des deux mondes. Virginie
26 as avant tout charmant et spirituel, bien disant, bon vivant et léger : il n’est tout cela qu’en second lieu, et comme par
10 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
27 mmencé. Et les mesures prises par ce Juif sont de bonne guerre. De plus elles sont conformes au génie juif, tel que l’ont faç
28 j’estime le plus pensent qu’il existe encore de «  bons Allemands ». Dorothy Thompson par exemple, dont l’influence demeure c
29 s un roman intitulé Appartements d’Athènes : le «  bon Allemand », dit-il, est le plus dangereux. Nous avons en commun, par
30 Nous avons en commun, par ailleurs, quelques très bons amis allemands réfugiés à New York depuis la guerre ou depuis 1933. N
31 s et les bolchéviques ! » Qu’il y ait ou non de «  bons Allemands », cette histoire vraie pose le vrai problème. Ce n’est pas
32 qui touche des deux épaules et se met à faire le bon apôtre. Nazi, celui qui accuse dans la même phrase « les Juifs, les p
11 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
33 tacts, et dont l’amitié seule avait mûri comme un bon vin. Et j’ai feuilleté des éditions si belles qu’on se demande quels
12 1946, Journal des deux mondes. Le mauvais temps qui vient
34 . L’ennui n’est pas non plus que le matériel soit bon , l’or abondant, les enfants bien nourris. Ni même qu’on dise merci to