1 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
1 ’autre est un parfait gentleman qui croit que les bonnes manières viendront à bout de tout. Mais, si la brute se jette soudain
2 pas que l’Américain et le Russe n’aient quelques bonnes raisons de se comporter ainsi, je dis seulement que leurs raisons ne
3 valeurs propres de l’Europe. Ce sera peut-être un bon moyen de les définir dans l’actuel. Sauver l’Europe — c’est simple à
4 u de l’État. À vrai dire, il ne l’a pas volé ! Le bon moyen d’éviter des excès d’engagement dans le Parti, d’oppression par
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5 ette vue, la Suisse moderne serait une sorte de «  bon exemple » à suivre. Rien de plus banal que cette référence à la Suiss
6 issent aussitôt : « Tout cela, dit-on, est bel et bon pour un petit pays, mais n’est pas applicable aux grands. De plus, il
7 ns de notre vocation. Nous n’arriverons à rien de bon , dans ce congrès et dans tous ceux qui doivent le suivre, si nous ne
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8 tte société les éléments que l’on considère comme bons , et l’on en compose un système qui serait en équilibre permanent, à l
9 es prétentions des partis. ⁂ Même s’il y avait de bonnes raisons historiques d’inclure les Russes — la Sainte Russie ou les So
10 ou de quelque congrès d’intellectuels. Invités en bonne et due forme, les Russes répondent en tirant le rideau de fer à grand
11 . La victoire totale d’une doctrine — fût-elle la bonne , ou disons : la meilleure — ou bien reste sans lendemain, ou bien pré
12 ent contre le projet Reynaud, certains avaient de bonnes raisons, d’autres des craintes tenant lieu de raisons, d’autres enfin
13 « Si le projet se réalise, c’en sera fait pour de bon de la sacro-sainte souveraineté de l’État-nation. Nous voulons bien l
14 ctions) dans le bref délai qu’on nous propose ? » Bonnes raisons : « Ce projet, purement quantitatif, défavorise les petites n