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s les complaisances qu’ils réveillent au cœur des
bourgeois
, des poètes, des mal mariés, des midinettes qui rêvent d’amours mirac
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était courante et naturelle avant le puritanisme
bourgeois
. L’argument est anachronique. Voici par contre un document de poids à
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poètes, qui l’ont traduit en métaphores pour les
bourgeois
sentimentaux, et cela donne finalement tout un verbiage sur la divini
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qui imposait la chasteté ; ici, c’est la coutume
bourgeoise
. Mais sous le couvert de l’une et de l’autre, c’est toujours le mythe
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st celle qui lèse la « courtoisie », non la vertu
bourgeoise
trop souvent invoquée. Et ainsi de suite : il serait aisé de reprendr
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pour procréer et se consolider, ce qu’il faut au
bourgeois
pour ressentir sa vie… Qu’on y soit parvenu si rapidement et complète
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esurer. L’envahissement de nos littératures, tant
bourgeoises
que « prolétariennes », par le roman, et le roman d’amour s’entend, t
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oire physiologique. La tentative de normalisation
bourgeoise
de la passion, visant à recréer une expression conventionnelle, donc
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morale « conformiste ». Ils défendent le mariage
bourgeois
, l’héritage, les convenances et l’Ordre. Ils sont du côté du mari, et
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st. (Voir surtout Un Amour de Swann.) Littérature
bourgeoise
ai-je dit : ses conclusions régulièrement antibourgeoises font partie
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ir que tout s’arrange — désir romantique et désir
bourgeois
. La profonde satisfaction que produit à coup sûr le happy end provien
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la déception du romantique par le soulagement du
bourgeois
… Ainsi, dans le théâtre, dans le roman à succès et dans le film qui e
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puis ses substituts littéraires. Le xixe siècle
bourgeois
vit se répandre dans la conscience profane l’« instinct de mort » lon
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ette conclusion. Car la crise actuelle du mariage
bourgeois
, c’est le triomphe à retardement, dénaturé tant que l’on voudra, mais
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le en ceci surtout : c’est que tout homme, fût-il
bourgeois
ou vilain, pouvait y accéder par la seule grâce de la « poésie ». D’i
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siècle, l’amour179 était devenu, dans les classes
bourgeoises
, un bien bizarre mélange de sentimentalisme à fleur de nerfs et d’his
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ssé (littérature de l’inquiétude et de l’anarchie
bourgeoise
) et de cynisme matérialiste (Neue Sachlichkeit des Allemands). L’on v
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rer par mille chemins dans la vie quotidienne des
bourgeois
et des nobles de l’époque. Les passages entre guillemets de ce chapit
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e de religion — c’est ce que l’on nomme la morale
bourgeoise
; d’autre part, une morale inspirée par l’ambiance culturelle, littér
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rofane : au lieu de l’épée du chevalier, entre le
bourgeois
et sa femme, voici le rêve sournois du mari qui ne peut plus désirer
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nalogues affectèrent certaines jeunesses des pays
bourgeois
après la guerre. La différence est qu’en Russie on affichait des prin
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u d’une certaine éloquence moyenne, politicienne,
bourgeoise
ou édifiante. Tolstoï, lui, la décrit comme un « enfer ». Et je lui f
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es » qui agrémentent le « foyer domestique » d’un
bourgeois
ou d’un ouvrier : la censure pour un coup trouverait à se justifier.
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femme, c’est parier. Or la sagesse populaire et
bourgeoise
recommande au jeune homme de « réfléchir » avant de prendre une décis
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outes vos petites morales et garanties de bonheur
bourgeois
! » Du cynisme au tragique romantique, il n’y a pas de contradiction
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teur » et se conduit comme n’importe quel honnête
bourgeois
. Et pourtant « il a tout renoncé dans une infinie résignation, et s’i
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âme comprise non pas au sens d’une hygiène morale
bourgeoise
, mais au sens chrétien — la guérison à obtenir, c’est que l’infidèle