1 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 2. Sécularisme
1 ertains l’acceptent comme une garantie de l’ordre bourgeois , et d’autres le ridiculisent comme s’il n’était qu’un système de mora
2 iècle, en fait, et je le répète : du xixe siècle bourgeois . Autre exemple : en Amérique, et d’ailleurs en Suisse aussi, les préd
3 n Amérique, consistent en lieux communs de morale bourgeoise , donc séculière, mais exprimés sur un ton pieux et ornés de formules
2 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 3. L’opportunité chrétienne
4 esse de défendre la triste et inefficace moralité bourgeoise , avec laquelle trop de chrétiens confondent aujourd’hui la vertu ; et
5 entendre. La « folie de la Croix » non la sagesse bourgeoise . Quelque chose qui entraîne en avant et au-delà, non pas ce qui retie
3 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 4. La responsabilité culturelle de l’Église
6 aditionnelles ou revenir aux disciplines de l’ère bourgeoise . Il se pourrait que cette exigence, surgissant d’un chaos matériel et
7 ale » dans le domaine de la culture. Car l’époque bourgeoise a été une ère de division, d’absence de parenté et de commune mesure
8 asse, ou les matérialismes biologiques, moraux ou bourgeois ). De même l’individualisme est une déviation morbide du sens de la vo
9 “total” solutions in the cultural realm. For the bourgeois period has been an era of division, of the absence of relationships a
4 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 7. Théologie et littérature
10 incuriosité, de réprobation morale et de timidité bourgeoise , plutôt que de rigueur théologique ? Au nom des besoins de la paroiss
11 persuasion que l’Église est bonne pour les petits bourgeois , n’a rien à dire aux esprits libres et « avancés », et ne tolère que
5 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 8. La mission de l’artiste
12 plus si c’est Fargue ou Valéry qui a écrit : « Le bourgeois est celui qui croit qu’il y a au monde quelque chose de plus importan
13 dinaire sur la mode d’avant-hier, sur la prudence bourgeoise , ou sur l’envie de les contredire. Il me semble que des tentatives da
6 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 9. La crise moderne du mariage
14 de qui ressemble à s’y méprendre à celui des pays bourgeois , mais qu’elle applique beaucoup plus strictement. Elle le soutient pa
15 e. 2. Décadence de la romance Dans les pays bourgeois et démocratiques, je constate une évolution bien différente, plus nor
7 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
16 C’était celle de la Restauration. Professeurs et bourgeois libéraux, grands patrons du capitalisme naissant en Angleterre et en
17 — il faut commencer par le nier. L’« esprit » du bourgeois spiritualiste n’est qu’une caricature, mais ses ravages sont déjà tel
18 que du matérialisme vulgaire, celui que la presse bourgeoise a si beau jeu d’attaquer aujourd’hui — encore qu’elle le pratique ell
19 our la maintenir, il faut un dictateur. Libre aux bourgeois , aux scrupuleux, libre au camarade Gide lui-même de s’indigner : il f
20 40. Je ne cède pas ici à l’imagerie polémique des bourgeois , aux yeux desquels tout bolcheviste est un criminel en puissance. Les
8 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 13. La fin du pessimisme
21 qu’ils attaquent avec acharnement la morale dite bourgeoise ou les règles des arts, soit qu’ils opposent à l’anarchie flagrante d
22 e-même l’aura délivré de la chaîne. Mais c’est le bourgeois qui en vient alors à craindre le règne inexorable des machines, et qu
23 de la planète fait apparaître la psyché du monde bourgeois (seule étudiée par Freud autour de 1900) comme un cas limité dans l’e
24 droit de maudire la technique, ce ne sont pas les bourgeois de ce siècle, ni leurs penseurs, mais bien les ouvriers du xixe et l
9 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 14. Sur l’avenir du christianisme
25 x-cent-mille lecteurs dans le monde (presque tous bourgeois ), peu de disciples et nul martyr. Rien de commun avec l’Église primit
26 e étroit, à la rigidité d’une morale souvent plus bourgeoise qu’évangélique ; et d’une manière plus générale, sa tendance à un rat
27 qui ne lui sont pas essentiels — comme la morale bourgeoise , voire victorienne — et qui risquent de gêner son expansion mondiale,