1
n’a-t-on pas assez marqué à quel point les romans
bretons
la reflètent et la cultivent. Il est probable que la chevalerie court
2
ion d’une manière significative. En quoi le roman
breton
se distingue-t-il de la chanson de geste, qu’il supplanta dès la seco
3
i revenait précédemment au suzerain. Le chevalier
breton
, tout comme le troubadour méridional, se reconnaît le vassal d’une Da
4
(Appendice 6.) 10.De l’Amour courtois au roman
breton
Remontons maintenant du Midi vers le nord : nous découvrons dans l
5
Midi vers le nord : nous découvrons dans le roman
breton
— Lancelot, Tristan et tout le cycle arthurien — une transposition ro
6
tre le Midi précathare et les Celtes gaéliques et
bretons
. Nous avons vu que la religion druidique, d’où sont issues les tradit
7
s points, bornons-nous à remarquer que les romans
bretons
sont tantôt plus « chrétiens » et tantôt plus « barbares » que les po
8
st répandue l’opinion fort étrange que les poètes
bretons
n’étaient en somme que des amuseurs un peu niais, dont le succès deme
9
ruquée de faits insignifiants, alors que le roman
breton
procède d’une cohérence intime dont nous avons perdu jusqu’au pressen
10
viie siècle. 11.Des mythes celtiques au roman
breton
Tristan nous apparaît comme le plus purement courtois des romans
11
paraît comme le plus purement courtois des romans
bretons
, en ce sens que la part épique — combats et intrigues — y est réduite
12
récit. Mais en même temps, Tristan est le plus «
breton
» des romans courtois, en ce sens qu’on y trouve incorporés des éléme
13
mboles ésotériques, aide à comprendre que le fond
breton
se soit si aisément adapté au symbolisme du roman courtois. Mais cett
14
, sociologiques ou épiques, hérités du vieux fond
breton
. Ce principe, c’est l’amour de la douleur considérée comme une ascèse
15
languedocien et ibérique et au Nord irlandais et
breton
; des coutumes de chevalerie féodale ; des apparences d’orthodoxie ch
16
’Occident procède de l’amour courtois et du roman
breton
qui en dérive. C’est à cette origine que notre poésie doit son vocabu
17
alerie, jusqu’à Cervantès L’influence du roman
breton
est attestée par des centaines de textes à travers les xiiie , xive
18
ur non initié des poèmes provençaux et des romans
bretons
, l’adultère de Tristan reste une faute185, mais il se trouve revêtir
19
istan et de Marc le symbole de la lutte entre les
Bretons
armoricains et les Gallo-Francs. Il est incontestable que maints élém
20
sive de l’amour courtois sur les auteurs du cycle
breton
. Voici la donnée : le duc Girard de Roussillon a été quérir une fianc
21
ers 1880 la filiation troubadours-trouvères roman
breton
; Asin Palacios reprenant la question de l’hérésie chez Dante, etc.)