1 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
1 n’a-t-on pas assez marqué à quel point les romans bretons la reflètent et la cultivent. Il est probable que la chevalerie court
2 ion d’une manière significative. En quoi le roman breton se distingue-t-il de la chanson de geste, qu’il supplanta dès la seco
3 i revenait précédemment au suzerain. Le chevalier breton , tout comme le troubadour méridional, se reconnaît le vassal d’une Da
2 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
4 (Appendice 6.) 10.De l’Amour courtois au roman breton Remontons maintenant du Midi vers le nord : nous découvrons dans l
5 Midi vers le nord : nous découvrons dans le roman breton — Lancelot, Tristan et tout le cycle arthurien — une transposition ro
6 tre le Midi précathare et les Celtes gaéliques et bretons . Nous avons vu que la religion druidique, d’où sont issues les tradit
7 s points, bornons-nous à remarquer que les romans bretons sont tantôt plus « chrétiens » et tantôt plus « barbares » que les po
8 st répandue l’opinion fort étrange que les poètes bretons n’étaient en somme que des amuseurs un peu niais, dont le succès deme
9 ruquée de faits insignifiants, alors que le roman breton procède d’une cohérence intime dont nous avons perdu jusqu’au pressen
10 viie siècle. 11.Des mythes celtiques au roman breton Tristan nous apparaît comme le plus purement courtois des romans
11 paraît comme le plus purement courtois des romans bretons , en ce sens que la part épique — combats et intrigues — y est réduite
12 récit. Mais en même temps, Tristan est le plus «  breton  » des romans courtois, en ce sens qu’on y trouve incorporés des éléme
13 mboles ésotériques, aide à comprendre que le fond breton se soit si aisément adapté au symbolisme du roman courtois. Mais cett
14 , sociologiques ou épiques, hérités du vieux fond breton . Ce principe, c’est l’amour de la douleur considérée comme une ascèse
15 languedocien et ibérique et au Nord irlandais et breton  ; des coutumes de chevalerie féodale ; des apparences d’orthodoxie ch
3 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
16 ’Occident procède de l’amour courtois et du roman breton qui en dérive. C’est à cette origine que notre poésie doit son vocabu
4 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
17 alerie, jusqu’à Cervantès L’influence du roman breton est attestée par des centaines de textes à travers les xiiie , xive
5 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
18 ur non initié des poèmes provençaux et des romans bretons , l’adultère de Tristan reste une faute185, mais il se trouve revêtir
6 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
19 istan et de Marc le symbole de la lutte entre les Bretons armoricains et les Gallo-Francs. Il est incontestable que maints élém
20 sive de l’amour courtois sur les auteurs du cycle breton . Voici la donnée : le duc Girard de Roussillon a été quérir une fianc
21 ers 1880 la filiation troubadours-trouvères roman breton  ; Asin Palacios reprenant la question de l’hérésie chez Dante, etc.)