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abandonnée par l’Esprit. À l’heure de toucher aux
buts
que sa civilisation poursuit depuis près de deux siècles, l’Occidenta
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ne, par éclairs, qu’il y avait peut-être dans ces
buts
une absurdité fondamentale. L’infaillible progrès aurait-il fait faus
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lui qu’un résultat secondaire de son activité. Le
but
de sa vie n’a jamais été de s’enrichir. Son « rêve » était autre, il
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pas Nous avons dit tout à l’heure quel fut le
but
de la vie de Ford, sa « grande et constante ambition ». Il semble que
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que Ford montre le bout de l’oreille, et que son
but
réel est la production pour elle-même, non pas le plaisir ou l’intérê
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aradoxe du bon marché. Celui de la réclame a même
but
, mêmes effets. Mais le plus grave est peut-être le sophisme du loisir
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les produits Ford qu’il faut user, etc. Il a pour
but
véritable d’augmenter la consommation. Il rend plus complet l’esclava
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emander jusqu’à quel point Ford est conscient des
buts
et de l’avenir de son effort. Pour mon compte, je crois que l’idée fi
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ans notre vie, il détourne la civilisation de son
but
véritable : aller à l’Esprit, y conduire les peuples. Ainsi, détourna
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e plaisir, la conscience de ses besoins et de ses
buts
propres, humains et divins. Mauvais loisirs. Ford lui a donné une aut
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est plus temps de se désintéresser simplement des
buts
— si bas soient-ils — d’une civilisation sous le poids de laquelle no