2
, c’est une politique dont chaque temps et chaque
but
se trouvent subordonnés à la défense et à l’affirmation de la personn
3
venir, c’est par eux qu’il peut être humanisé. Le
but
de la société, c’est la personne. On n’y atteindra jamais que par une
4
justification de cette action et la vision de ses
buts
immédiats. J’aurais pu faire ainsi l’économie de mes « raisons » d’ag
5
ous les moyens seraient vraiment ordonnés au vrai
but
assigné à la vie de l’homme. Le souci des moyens et de leur convenanc
6
sorte tactique, et tout à fait provisoire. Que le
but
final était bel et bien la libération de l’homme complet, spirituel c
7
À gauche, on dit que si l’homme est une bête, son
but
est toutefois de devenir un ange. Le christianisme intervient dans ce
8
déclara que ce concours international avait pour
but
de contribuer à la sauvegarde des hautes valeurs spirituelles et des
9
e non seulement les modes de vie, mais encore les
buts
de la vie humaine, il faut croire à cette doctrine. Y croire, c’est-à
10
est de réduire crûment l’idéal qu’il propose à ce
but
le plus prochain. Pour plus tard et par-dessus le marché, il promet l
11
l’obéissance à Dieu, mais que c’est aussi le vrai
but
. La fin est déjà présente dans l’origine. Les moyens, les modes de vi
12
ens. Il leur confère une sorte d’autonomie. Et le
but
final : la libération de l’individu, reste toujours hétérogène à ces
13
à faire. La paix n’est pas une occupation, ni un
but
. Du moins pour notre civilisation, elle n’est rien que l’absence obsé
14
ent avec le principe de tout conflit, et ont pour
but
de rendre les antagonismes féconds pour l’ensemble du corps social. E
15
les conditions données, d’autre part, elle a pour
but
de les dépasser et de les rendre créatrices. Le type même d’une telle
16
is une action vigoureusement conditionnée par des
buts
humains définis. Si ces buts pouvaient être atteints sans nulle émeut
17
conditionnée par des buts humains définis. Si ces
buts
pouvaient être atteints sans nulle émeute, sans nul emploi de la viol
18
est donc la fin qui est décisive. (La distance du
but
.) Supposez maintenant qu’on vous dise : partez pour une course qui n’
19
usqu’à votre mort, sans nul espoir d’atteindre le
but
! (Ce but étant caché dans la mort même.) L’incroyant — celui qui ne
20
re mort, sans nul espoir d’atteindre le but ! (Ce
but
étant caché dans la mort même.) L’incroyant — celui qui ne croit pas
21
rt même.) L’incroyant — celui qui ne croit pas au
but
— refusera de partir, ou tentera de se suicider. Le croyant, au contr
22
era des forces infinies dans la foi qu’il aura au
but
— au but caché derrière sa mort. Il marchera « à mort », portant en l
23
orces infinies dans la foi qu’il aura au but — au
but
caché derrière sa mort. Il marchera « à mort », portant en lui à chaq
24
les fins sont mal définies. Mais nous visons des
buts
bien définis : il ne faut pas épauler au hasard. Le grand problème de
25
tunités imprévues, il n’y a pas d’exemple que les
buts
de la Révolution ne soient du même coup trahis. Le cas de l’URSS stal
26
ffisamment préparées. Cette tactique, infidèle au
but
final de la doctrine de Marx (anarchique), n’a pas tardé à poser des
27
des problèmes pratiques tout à fait étrangers au
but
de la révolution. Et ces problèmes « autonomes » à leur tour se sont
28
et l’intransigeance de ses constructions, de ses
buts
. La tactique propre à un tel groupe n’est et ne peut être rien d’autr
29
e de toute doctrine militante. Qu’importe, si les
buts
de la révolution sont assez hauts ? Les revendications de la majorité
30
ment ressortir le paradoxe. En effet, quel est le
but
de la machine ? Une économie de travail. Le machinisme est, en princi
31
mécanique. Cette société n’accorde pas au loisir,
but
secret72 de la plupart de ses membres, la dignité morale qu’elle attr
32
ue les victimes ne mettent jamais en question les
buts
réels : le capitalisme a ses tabous. Nul ne pouvait prévoir ce que ré
33
article a paru dans L’Ordre nouveau , n° 1. 72.
But
d’ailleurs de plus en plus irréel, car la mystique du travail quantit
34
ir est simplement le contraire du travail, et son
but
; si le labeur et le repos n’ont plus de finalité commune ; s’il n’y
35
erons avec des mains créatrices. Nous dirons : le
but
du travail, ce n’est pas le loisir, mais la création. Et le but du lo
36
, ce n’est pas le loisir, mais la création. Et le
but
du loisir, ce n’est pas la jouissance, mais la création. Nous n’avons
37
tourné la tradition du socialisme français de ses
buts
proprement sociaux. Il a fait de la « gauche » un parti négatif, anti
38
partis. Pour un très grand nombre de citoyens, le
but
à atteindre n’est pas d’abord d’assurer le bon fonctionnement de l’Ét
39
le libre déploiement de ses forces créatrices. Le
but
est d’abord de faire triompher tel parti dont on est membre. On tient
40
parti pour plus grand que le tout. Ou encore : le
but
est simplement de militer bruyamment dans le parti, moins par amour p
41
is matériels, d’autre part, elle s’élance vers un
but
nouveau. Cette double activité aboutit à la création de l’État — sect
42
nisation des appuis matériels, et d’élan vers des
buts
que l’esprit imagine. La politique véritable, de même que toute condu
43
oujours d’adapter avec souplesse la technique aux
buts
qu’elle doit servir. 6. On nous dira : tout cela est bien beau, bien
44
t une réponse efficace, donneront du même coup un
but
commun aux efforts de tous les citoyens, par-dessus les partis et leu
45
Réforme. Essayons de les dégager sommairement. Le
but
unique des réformateurs était de restaurer la fidélité de l’Église à
46
ici-bas sans transcendance, une religion dont les
buts
purement terrestres ne divergent plus du tout des buts de la politiqu
47
purement terrestres ne divergent plus du tout des
buts
de la politique, se confondent même avec ceux-ci. Alors il n’y a plus