1
ion donnée, les permanences qui s’y révèlent, les
buts
constants qu’elle semble avoir visés. Sa fin seule, lentement dégagée
2
e ou de la vision directrice. Or cet ensemble, ce
but
entr’aperçu, ce sens de l’œuvre, sont prédéterminés dans l’acte insai
3
rogrès conscient et toujours plus lucide vers les
buts
respectifs de leur double aventure. Mieux compris, mieux réalisés, ce
4
uble aventure. Mieux compris, mieux réalisés, ces
buts
se révéleront un jour complémentaires, d’une façon qui nous demeure e
5
finement, la lumière, l’Ange de la Révélation, le
but
dernier, l’âme, l’initiation, la sagesse, la régénération, la connais
6
litarisme et de la puissance aveugle, l’oubli des
buts
de l’âme, le corps et la matière, l’activité désordonnée, la passion,
7
personne et d’histoire n’ont plus de pointe ni de
but
. Le monde magique est en forme de Boule, infinie et tout-englobante.
8
t non avenue l’innovation individuelle, et que le
but
de la recherche humaine ne peut pas être le progrès ou l’invention, m
9
mpulsion primitive et la liaison sublime avec nos
buts
derniers. 14. Alexandre était mort depuis plus de trois siècles, At
10
omme n’en dispose pas. ⁂ Posons maintenant que le
But
de toute l’histoire humaine vue dans la perspective chrétienne est le
11
re les individus de l’angoisse d’être libres sans
but
. Il les encadre, les aligne, les rassure, les terrorise et les flatte
12
soit l’issue de la lutte engagée, l’antinomie des
buts
et des réponses est claire. En ce point de la spirale ascendante où l
13
simplement : « Cherche et tu trouveras. » (Car le
but
est dans la recherche. Et nulle recherche n’est vraiment sans but, pu
14
recherche. Et nulle recherche n’est vraiment sans
but
, puisqu’elle n’est éveillée que par l’appel du but. Et le but est pré
15
ut, puisqu’elle n’est éveillée que par l’appel du
but
. Et le but est présent dans l’appel, comme la personne l’est dans sa
16
elle n’est éveillée que par l’appel du but. Et le
but
est présent dans l’appel, comme la personne l’est dans sa voix.) En d
17
mes transformés par la foi. Elle n’avait pas pour
but
de convertir la société, mais d’unir en un corps les convertis. Et c’
18
rois formes d’une seule et même révolte contre le
But
dernier de l’Aventure, qui ne peut jamais être saisi que par la foi.
19
ient à sentir qu’il ne pourra jamais atteindre au
but
final s’il n’accepte pas en même temps que la Grâce subvienne à sa dé
20
ut soit donné par Dieu seul, il se jette vers des
buts
plus prochains et sensibles. Mouvement essentiellement intempestif, —
21
e même élan de foi, mais il croit voir soudain le
but
tout proche : il le touche de ses mains, il l’embrasse, et il croit e
22
« bu sa destruction et sa mort ». Sacraliser des
buts
qui ne sont pas le But, c’est la formule de la révolte occidentale. R
23
sa mort ». Sacraliser des buts qui ne sont pas le
But
, c’est la formule de la révolte occidentale. Révolte contre l’Église,
24
s de l’âme, même lorsqu’elles en oublient le vrai
but
et l’enjeu. Ainsi les hérésies jaillissent de la vraie foi, et s’en é
25
vement pur « doit » être dépourvu d’origine et de
but
connaissable, on ne peut savoir son sens, mais seulement l’épouser, e
26
prenne la place du salut et qu’il tienne lieu de
but
suprême. Succès individuel ou collectif d’ailleurs ; mais le premier
27
qui tient « les Indes et le Cathay » pour le vrai
but
de sa recherche, sa chance n’est plus que dans l’erreur ou dans l’éch
28
se manifester en elles ? Il est bien vrai que le
but
dernier de l’homme est de connaître Dieu, mais Dieu lui-même s’est re
29
tuel, le projet subjectif, le motif personnel, le
but
dernier, etc., étaient considérés, au mieux, comme facteurs nuls. 63
30
ou de puissance pour expliquer le pourquoi et le
but
réel de l’énorme majorité des inventions, jusqu’à notre ère. L’homme
31
ie. L’homme qui cesse de sentir et de vouloir les
buts
derniers de son existence, se met fatalement à parler des « exigences
32
n « sans pourquoi ni vers quoi »81, sans cause ni
but
. On retrouve ici l’obsession du mouvement pour le mouvement même qui
33
ion naît d’une fatigue mentale ; et cet oubli des
buts
derniers n’est qu’un immense lapsus révélateur : il trahit une angois
34
ociale, définie par les grands États. L’oubli des
buts
derniers de l’aventure humaine conduit alors à la Technocratie, qui e
35
si comme le sous-produit de la technique, dont le
but
principal est encore de fournir plus d’objets et plus de bénéfices. P
36
-il pas apparaître un jour prochain comme le vrai
but
de l’entreprise ? Ceci suppose, évidemment, qu’un certain point de sa
37
e entre les moyens de la technique et l’un de ses
buts
possibles, le loisir, a diminué d’un tiers pendant ce laps de temps.
38
d’un tiers pendant ce laps de temps. Un deuxième
but
, qui est d’assurer la subsistance d’une humanité qui s’augmente de 70
39
ômage. On refuse de considérer le loisir comme le
but
même du machinisme. Or il pourra le devenir dès que les bénéfices de
40
fin ni cesse — ici encore — pour s’approcher d’un
but
toujours fuyant, il est soutenu par sa confiance en la raison et l’ex
41
sceptique, l’Occidental n’est pas dans ce cas.
Buts
occidentaux du progrès L’intérêt de l’Histoire pour l’Occident, c’
42
fait subjectives et généralement inavouées. Si le
but
est l’accroissement constant de l’autonomie personnelle — que chacun
43
mieux réaliser sa vocation, donc être libre — ce
but
n’étant nullement celui de l’URSS, expressément collectiviste, et la
44
alifiés de « mystification ».) Si au contraire le
but
est l’accroissement de la quantité de biens consommables et du pouvoi
45
plus de trente ans de travail forcé. Si enfin le
but
est l’accroissement des règlements d’État, du pouvoir d’une doctrine
46
issant l’harmonie de nos moyens actuels et de nos
buts
derniers. Mais toutes les tentatives faites de nos jours pour imposer
47
eant une prise de conscience plus profonde de ses
buts
derniers. Tout acte créateur, en résolvant les contradictions qui le
48
rmettrait peu à peu de nous tourner vers d’autres
buts
, sans verser dans l’hybris ou la démence ? Je souhaite qu’un Oriental