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de l’État-nation qui est utopique, littéralement.
Cadre
abstrait plaqué sur n’importe quelle réalité. Regardez en Afrique ces
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t qui sont, par conséquent obligés de dépasser le
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étroit d’une spécialité. Il y a une question que j’aimerais encore vo
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a maison. C’est important de pouvoir découvrir le
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de vie d’un homme ; il est révélateur surtout lorsqu’il s’agit d’un o
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eu quelque difficulté à l’imaginer dans un autre
cadre
, ce régionaliste impénitent qui a combattu toute sa vie le centralism
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l et tantôt à l’échelle du continent, non dans le
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d’un État-nation. Et les régions, souvent déterminées par des problèm
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bras de cet homme ; à rendre présent et pesant le
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matériel de sa vie ; à suivre enfin, comme en les recréant, les image
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es et suscite une communauté. Celle-ci réclame un
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et des institutions. Or, au plan politique et social, c’est le monde
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en et de ce dernier tiers du xxe siècle. I. Le
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européen L’évolution de nos pays vers une fédération européenne, d
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nous avons dit plus haut mis en question dans le
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européen par les nécessités de l’union politique, du libre essor cult
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les régions en deçà et la fédération au-delà des
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stato-nationaux : tel est le seul avenir concevable, mais il est gran
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— se révèlent de plus en plus insolubles dans le
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des souverainetés nationales et appellent donc des solutions d’union
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’est qu’il faudrait, pour y répondre, dépasser le
cadre
national et accéder à la notion de fédération continentale. Aucun pay
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gions dépassant les égoïsmes nationalistes et les
cadres
stato-nationaux. Rien d’autre que la fédération de nos peuples ne con
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’est qu’il faudrait, pour y répondre, dépasser le
cadre
national et accéder à la notion de fédération continentale. Dans la l
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gions dépassant les égoïsmes nationalistes et les
cadres
stato-nationaux. Rien d’autre que la fédération de nos peuples ne con
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s données du problème général des régions dans le
cadre
de l’État-nation (plus ou moins centralisé) se compliquent ici du fai
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ois les niveaux de vie égalisés. Où sera alors le
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de participation civique ? Ceci ne signifie pas — bien entendu — que
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candale, c’est quelque chose d’impensable dans le
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stato-national auquel nous a formé l’École aux trois degrés. (Mon pay
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même des « régionalisations » esquissées dans un
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national rigide par l’Italie et par la France. Mais il faut voir clai
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me, de compétences locales, mais agissant dans le
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d’informations, d’options indicatives, et beaucoup plus rarement de d
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t la nature, dans l’ensemble de nos pays. Dans le
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de cette politique générale, rien n’empêchera, bien au contraire, que
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entre elles des liens plus particuliers, dans le
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de l’État-nation qui les avait jadis « réunies » de gré ou de force —
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ches de dimension régionale ou communale, dans le
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des plans continentaux. Je me réveille, je me raconte mon rêve. (Et
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té de renforcer les organismes existants, dans le
cadre
de l’International Organisation of Consumers Unions (IOCU). L’arme pr
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rançaise reste, il faut qu’elle soit intégrée aux
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d’une grande culture européenne. C’est en visant à une unité de cultu
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aite que de mots, si elle ne se place pas dans le
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d’un effort beaucoup plus profond pour réaliser une unité économique
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e, par exemple, ne peut être combattu que dans le
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des régions. Denis de Rougemont prend un livre sur un rayon de sa bib
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e peux que leur rappeler les lignes générales, le
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et les conditions civiques de l’action régionaliste. Il n’y aura pas
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uthérien en Scandinavie, s’est introduit dans les
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et les rites anciens, jugés utilisables. Or, nous voyons ce processus
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tte fois-ci dans l’ordre politique et social. Les
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traditionnels subsistent — royauté, hiérarchies sociales — mais il s’
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que est l’agent principal des changements dans le
cadre
, dans le rythme, dans la qualité même de nos vies. Ce monde humanisé