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vaste que la Confédération des huit ou des treize
cantons
ne pouvait être opposée à celle des vingt-deux cantons. Et pourquo
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ns ne pouvait être opposée à celle des vingt-deux
cantons
. Et pourquoi pas l’Europe ? La France, l’Allemagne, l’Italie et
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ie ? Je suis né à Neuchâtel, c’est-à-dire dans le
canton
qui a été le dernier à se rallier à la fédération suisse en 1848. Jus
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édéraliste parvint à se faire accepter par les 22
cantons
qui étaient encore, au début de 1848, des États parfaitement souverai
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ances qui existaient depuis des siècles entre les
cantons
souverains étaient trop lâches : elles ne permettaient pas une défens
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admettait que les cordons douaniers séparant les
cantons
étouffaient l’économie. Mais toute proposition de pacte fédéral plus
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pacte fédéral plus étroit se heurtait au veto des
cantons
, jaloux de leur souveraineté sacrée. La solution qui s’imposa finalem
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rbund (1847), fut la suivante : loin d’exiger des
cantons
une renonciation à leur souveraineté, la Constitution suisse de 1848
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: Article premier. — Les peuples des vingt-deux
cantons
souverains de la Suisse, unis par la présente alliance… forment dans
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semble la Confédération suisse. Article 3. — Les
cantons
sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par l
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éral. Article 5. — La Confédération garantit aux
cantons
leur territoire, la souveraineté dans les limites fixées par l’articl
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(etc.) Ratifiés par la majorité du peuple et des
cantons
, ces articles ont résolu le problème à la satisfaction générale depui
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s éléments, séparés en Europe, voisinent dans nos
cantons
, nos familles, nos esprits. Et leur conciliation vivante nous définit
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’une vallée, d’une cité, plus rarement celui d’un
canton
, presque jamais celui de la nation entière. Tandis que le grand espri
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, mais quand ils réussissent à se dégager de leur
canton
— alors, pas de milieu, ils atteignent à l’universel. Au fond de son
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tative de Strasbourg. Composée d’ambassadeurs des
cantons
souverains, pourvus du droit de veto, cette Diète « n’avait en fait d
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, cette Diète « n’avait en fait d’emprise sur les
cantons
que dans la mesure où elle se conformait à leurs volontés »28. La div
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ts pour l’Europe d’aujourd’hui. Loin d’exiger des
cantons
une renonciation à leur souveraineté, la Constitution suisse de 1848
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extes : Article 1. — Les peuples des vingt-deux
cantons
souverains de la Suisse, unis par la présente alliance… forment dans
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semble la Confédération suisse. Article 3. — Les
cantons
sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par l
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éral. Article 5. — La Confédération garantit aux
cantons
leur territoire, la souveraineté dans les limites fixées par l’articl