1 1957, Articles divers (1957-1962). De l’unité de culture à l’union politique (mai 1957)
1 de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et des cantons suisses — pas plus que cette unification, d’ailleurs, n’a supprimé ce
2 sa naissance au Pacte du Grütli, conclu par trois cantons en 1291. Cette alliance excluait à peu près les neuf dixièmes de la S
2 1959, Articles divers (1957-1962). La nature profonde de l’Europe (juin 1959)
3 régnait sur le monde : il n’en connaissait qu’un canton . Mais nous ne sommes pas victimes d’une illusion semblable lorsque no
3 1959, Articles divers (1957-1962).  Une expérience de fédéralisme : la Suisse (1959)
4 98, tenta d’imposer une Constitution unitaire aux cantons . Cette expérience jacobine de « République une et indivisible » échou
5 artisan d’une « organisation fédérative où chaque canton se trouve organisé suivant sa langue, sa religion, ses mœurs, son int
6 Acte de Médiation rétablissait l’indépendance des cantons . Au lendemain de la chute de l’empereur, en 1815, un nouveau Pacte fé
7 onnaire. Il restaurait la pleine souveraineté des cantons , remplaçait le pouvoir central par une simple Diète composée de pléni
8 térieurs, ils variaient de la démocratie directe ( cantons primitifs) à la monarchie (principauté de Neuchâtel) en passant par l
9 té qu’une faible garantie pour l’indépendance des cantons , en un siècle qui allait voir surgir deux nouvelles grandes puissance
10 us le Pacte de 1815 à l’Europe d’aujourd’hui. Les cantons souverains étaient les maîtres incontestés de leur politique économiq
11 bles de s’entendre sur aucune mesure commune, les cantons multipliaient les mesures offensives les uns à l’égard des autres. Pr
12 n pour ne pas corriger des erreurs analogues. Les cantons se montraient incapables de pratiquer une politique commune à l’égard
13 roits de péages sur les marchandises passant d’un canton à un autre ou d’une commune à une autre. « Il y en avait partout, sau
14 elève encore W. Martin, et il signale que le seul canton du Tessin « ne prélevait pas moins de treize taxes différentes sur la
15 elle n’en dépendait pas moins du bon plaisir des cantons , dans ce domaine.) Cependant, la population augmentait rapidement. Un
16 et inhumainement exploité s’était formé dans les cantons urbains ; et dans les cantons ruraux, les jeunes gens entreprenants s
17 tait formé dans les cantons urbains ; et dans les cantons ruraux, les jeunes gens entreprenants s’expatriaient ou s’engageaient
18 la Régénération conquit le pouvoir dans plusieurs cantons en vue de hâter l’avènement d’une Suisse unie. En 1832, la Diète admi
19 ie. En 1832, la Diète admit, sous la pression des cantons « régénérés », le principe d’une révision du Pacte fédéral. Une commi
20 r les hommes de la Confédération et les hommes du canton … Il n’est, ce me semble, aucun motif de conserver un pareil état de c
21 antes, les vœux, les projets d’un grand nombre de cantons , et cette anxiété elle-même, et ce malaise général qu’il est impossib
22 éer un équilibre vivant entre la souveraineté des cantons et leur union resserrée, les cantons conservant « tous les droits qui
23 eraineté des cantons et leur union resserrée, les cantons conservant « tous les droits qui ne sont pas expressément cédés au po
24 essément cédés au pouvoir fédéral ». La Ligue des cantons , enfin dotée d’organes législatifs, exécutifs, judiciaires, administr
25 r plusieurs fois renvoyé à des commissions. Trois cantons seulement avaient osé le proposer à la ratification populaire. Le ver
26 es : le sentiment national et la souveraineté des cantons . Cependant la « chimère » restait à l’ordre du jour, même au sein de
27 introduisant « un brandon de discorde » parmi les cantons  : il le devint en effet, de par l’acharnement qu’eux-mêmes montrè­ren
28 mmun, au nom des préjugés de la souveraineté. Les cantons catholiques, où le parti conservateur restait le maître, n’hésitèrent
29 t en secret des canons et des fusils. Lorsque les cantons libéraux décrétèrent le bannissement de l’ordre des jésuites, en 1847
30 décision, rapidité et humanité. En 26 jours, les cantons catholiques, battus séparément, étaient amenés à la reddition. L’étra
31 ent généreux : par souscription publique dans les cantons protestants, ils contribuèrent à couvrir la dette de guerre des catho
32 nommée par la Diète et comprenant un délégué par canton , se réunit pour la première fois le 17 février 1848. La majorité des
33 i, le projet ayant été transmis préalablement aux cantons , la Diète en aborda l’examen. Une première lecture, un renvoi de quel
34 par les deux tiers environ des représentants des cantons . La ratification populaire devait avoir lieu avant le 1er septembre.
35 fois pour prendre connaissance des résultats : 15 cantons et demi contre 6 et demi et 170 000 électeurs contre 72 000 (environ)
36 eut choisir plus d’un de ses membres dans le même canton . Un Tribunal fédéral connaît des différends de droit civil entre l’Ét
37 érends de droit civil entre l’État central et les cantons , corporations ou particuliers. Enfin et surtout, le problème théoriqu
38 articles : Article 1. Les peuples des vingt-deux cantons souverains de la Suisse, unis par la présente alliance, … forment dan
39 ensemble la Confédération suisse. Article 3. Les cantons sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par l
40 édéral. Article 5. La Confédération garantit aux cantons leur territoire, leur souveraineté dans les limites fixées à l’art. 3
41 ères de la Confédération, quitte à indemniser les cantons  ; qu’elle uniformise les poids, mesures et monnaies, et nationalise l
42 domaine culturel et éducatif à la discrétion des cantons  ; qu’enfin elle prévoit une procédure de révision « en tout temps » p
43 on examen par la Diète, à sa ratification par les cantons et les peuples, et à sa mise en vigueur effective, paraît d’autant pl
44 entraves au libre établissement des citoyens d’un canton dans un autre, avait été présentée par les opposants comme devant fat
45 des industries « protégées », l’envahissement des cantons riches par la main-d’œuvre des cantons pauvres, enfin le nivellement
46 sement des cantons riches par la main-d’œuvre des cantons pauvres, enfin le nivellement au plus bas des diversités culturelles,
47 s et utopies ». L’ascension économique d’un riche canton industriel comme Zurich fut immédiate ; celle d’un pauvre canton rura
48 el comme Zurich fut immédiate ; celle d’un pauvre canton rural comme Glarus (son voisin) plus lente, mais certaine ; et chacun
49 n donner ici même un aperçu : la Suisse compte 25 cantons  ! Les meilleurs ouvrages d’ensemble sur l’histoire suisse considérée
4 1961, Articles divers (1957-1962). Nos meilleurs esprits (1961)
50 mportants qu’on lui donnera sont inconnus hors du canton . Ces trois points appelleraient d’infinis commentaires, un livre enti
51 ’une vallée, d’une cité, plus rarement celui d’un canton , presque jamais celui de la nation entière. Cette situation entraîne
52 . Mais quand ils réussissent à se dégager de leur canton — alors pas de milieu, ils atteignent à l’universel. Au fond de son t
53 khardt ou, dans un autre domaine, Karl Barth. Son canton — ou l’Europe. Voilà qui est bien dit et bien vu, mais le Français n
54 quittant leur pays. Paracelse quitta très tôt son canton natal de Schwyz, Léonard Euler vécut en Allemagne et à la cour de Rus
5 1962, Articles divers (1957-1962). La conjuration des officiers en juin 1940 : Journal d’un témoin III (26 juin 1962)
55  communautés de travail », esquissées dans divers cantons , n’auraient pas vu si tôt le jour. Nous savons qu’en réunissant des e
6 1962, Articles divers (1957-1962). La commune, base essentielle de notre civilisation (novembre-décembre 1962)
56 des parlements, c’est la Landsgemeinde des petits cantons suisses, formant le Ring sur la place principale.) Lire et parler