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de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et des
cantons
suisses — pas plus que cette unification, d’ailleurs, n’a supprimé ce
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sa naissance au Pacte du Grütli, conclu par trois
cantons
en 1291. Cette alliance excluait à peu près les neuf dixièmes de la S
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régnait sur le monde : il n’en connaissait qu’un
canton
. Mais nous ne sommes pas victimes d’une illusion semblable lorsque no
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98, tenta d’imposer une Constitution unitaire aux
cantons
. Cette expérience jacobine de « République une et indivisible » échou
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artisan d’une « organisation fédérative où chaque
canton
se trouve organisé suivant sa langue, sa religion, ses mœurs, son int
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Acte de Médiation rétablissait l’indépendance des
cantons
. Au lendemain de la chute de l’empereur, en 1815, un nouveau Pacte fé
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onnaire. Il restaurait la pleine souveraineté des
cantons
, remplaçait le pouvoir central par une simple Diète composée de pléni
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térieurs, ils variaient de la démocratie directe (
cantons
primitifs) à la monarchie (principauté de Neuchâtel) en passant par l
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té qu’une faible garantie pour l’indépendance des
cantons
, en un siècle qui allait voir surgir deux nouvelles grandes puissance
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us le Pacte de 1815 à l’Europe d’aujourd’hui. Les
cantons
souverains étaient les maîtres incontestés de leur politique économiq
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bles de s’entendre sur aucune mesure commune, les
cantons
multipliaient les mesures offensives les uns à l’égard des autres. Pr
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n pour ne pas corriger des erreurs analogues. Les
cantons
se montraient incapables de pratiquer une politique commune à l’égard
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roits de péages sur les marchandises passant d’un
canton
à un autre ou d’une commune à une autre. « Il y en avait partout, sau
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elève encore W. Martin, et il signale que le seul
canton
du Tessin « ne prélevait pas moins de treize taxes différentes sur la
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elle n’en dépendait pas moins du bon plaisir des
cantons
, dans ce domaine.) Cependant, la population augmentait rapidement. Un
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et inhumainement exploité s’était formé dans les
cantons
urbains ; et dans les cantons ruraux, les jeunes gens entreprenants s
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tait formé dans les cantons urbains ; et dans les
cantons
ruraux, les jeunes gens entreprenants s’expatriaient ou s’engageaient
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la Régénération conquit le pouvoir dans plusieurs
cantons
en vue de hâter l’avènement d’une Suisse unie. En 1832, la Diète admi
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ie. En 1832, la Diète admit, sous la pression des
cantons
« régénérés », le principe d’une révision du Pacte fédéral. Une commi
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r les hommes de la Confédération et les hommes du
canton
… Il n’est, ce me semble, aucun motif de conserver un pareil état de c
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antes, les vœux, les projets d’un grand nombre de
cantons
, et cette anxiété elle-même, et ce malaise général qu’il est impossib
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éer un équilibre vivant entre la souveraineté des
cantons
et leur union resserrée, les cantons conservant « tous les droits qui
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eraineté des cantons et leur union resserrée, les
cantons
conservant « tous les droits qui ne sont pas expressément cédés au po
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essément cédés au pouvoir fédéral ». La Ligue des
cantons
, enfin dotée d’organes législatifs, exécutifs, judiciaires, administr
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r plusieurs fois renvoyé à des commissions. Trois
cantons
seulement avaient osé le proposer à la ratification populaire. Le ver
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es : le sentiment national et la souveraineté des
cantons
. Cependant la « chimère » restait à l’ordre du jour, même au sein de
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introduisant « un brandon de discorde » parmi les
cantons
: il le devint en effet, de par l’acharnement qu’eux-mêmes montrèren
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mmun, au nom des préjugés de la souveraineté. Les
cantons
catholiques, où le parti conservateur restait le maître, n’hésitèrent
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t en secret des canons et des fusils. Lorsque les
cantons
libéraux décrétèrent le bannissement de l’ordre des jésuites, en 1847
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décision, rapidité et humanité. En 26 jours, les
cantons
catholiques, battus séparément, étaient amenés à la reddition. L’étra
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ent généreux : par souscription publique dans les
cantons
protestants, ils contribuèrent à couvrir la dette de guerre des catho
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nommée par la Diète et comprenant un délégué par
canton
, se réunit pour la première fois le 17 février 1848. La majorité des
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i, le projet ayant été transmis préalablement aux
cantons
, la Diète en aborda l’examen. Une première lecture, un renvoi de quel
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par les deux tiers environ des représentants des
cantons
. La ratification populaire devait avoir lieu avant le 1er septembre.
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fois pour prendre connaissance des résultats : 15
cantons
et demi contre 6 et demi et 170 000 électeurs contre 72 000 (environ)
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eut choisir plus d’un de ses membres dans le même
canton
. Un Tribunal fédéral connaît des différends de droit civil entre l’Ét
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érends de droit civil entre l’État central et les
cantons
, corporations ou particuliers. Enfin et surtout, le problème théoriqu
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articles : Article 1. Les peuples des vingt-deux
cantons
souverains de la Suisse, unis par la présente alliance, … forment dan
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ensemble la Confédération suisse. Article 3. Les
cantons
sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par l
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édéral. Article 5. La Confédération garantit aux
cantons
leur territoire, leur souveraineté dans les limites fixées à l’art. 3
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ères de la Confédération, quitte à indemniser les
cantons
; qu’elle uniformise les poids, mesures et monnaies, et nationalise l
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domaine culturel et éducatif à la discrétion des
cantons
; qu’enfin elle prévoit une procédure de révision « en tout temps » p
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on examen par la Diète, à sa ratification par les
cantons
et les peuples, et à sa mise en vigueur effective, paraît d’autant pl
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entraves au libre établissement des citoyens d’un
canton
dans un autre, avait été présentée par les opposants comme devant fat
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des industries « protégées », l’envahissement des
cantons
riches par la main-d’œuvre des cantons pauvres, enfin le nivellement
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sement des cantons riches par la main-d’œuvre des
cantons
pauvres, enfin le nivellement au plus bas des diversités culturelles,
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s et utopies ». L’ascension économique d’un riche
canton
industriel comme Zurich fut immédiate ; celle d’un pauvre canton rura
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el comme Zurich fut immédiate ; celle d’un pauvre
canton
rural comme Glarus (son voisin) plus lente, mais certaine ; et chacun
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n donner ici même un aperçu : la Suisse compte 25
cantons
! Les meilleurs ouvrages d’ensemble sur l’histoire suisse considérée
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mportants qu’on lui donnera sont inconnus hors du
canton
. Ces trois points appelleraient d’infinis commentaires, un livre enti
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’une vallée, d’une cité, plus rarement celui d’un
canton
, presque jamais celui de la nation entière. Cette situation entraîne
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. Mais quand ils réussissent à se dégager de leur
canton
— alors pas de milieu, ils atteignent à l’universel. Au fond de son t
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khardt ou, dans un autre domaine, Karl Barth. Son
canton
— ou l’Europe. Voilà qui est bien dit et bien vu, mais le Français n
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quittant leur pays. Paracelse quitta très tôt son
canton
natal de Schwyz, Léonard Euler vécut en Allemagne et à la cour de Rus
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communautés de travail », esquissées dans divers
cantons
, n’auraient pas vu si tôt le jour. Nous savons qu’en réunissant des e
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des parlements, c’est la Landsgemeinde des petits
cantons
suisses, formant le Ring sur la place principale.) Lire et parler