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les meilleurs artistes suisses sont d’abord d’un
canton
déterminé (qui n’est parfois qu’une ville, Bâle ou Genève) mais ils n
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. Mais quand ils réussissent à se dégager de leur
canton
, alors pas de milieu, ils atteignent à l’universel… Et plus d’obstacl
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khardt ou, dans un autre domaine, Karl Barth. Son
canton
— ou l’Europe. Ainsi, le stade national est sauté. J’oserai dire que
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taux ; parfois, pour les déterminer. Les premiers
cantons
suisses reçurent leurs libertés non des suzerains de la région, mais,
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’esprit commune aux créateurs issus de nos divers
cantons
, on aura plus de chances de les trouver dans le domaine du roman : La
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ys et l’autonomie dans son sein non seulement des
cantons
, mais des communes et des multiples groupes professionnels favorise u
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en citerai quelques exemples. La souveraineté des
cantons
en matière de culture et d’éducation explique et justifie l’existence
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gation de toute hégémonie. Chaque fois qu’un des
cantons
plus riche ou plus peuplé que les autres, comme Zurich, ou un groupe
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plé que les autres, comme Zurich, ou un groupe de
cantons
coalisés au nom de leurs intérêts particuliers, ou de leur idéologie,
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d’élection du Conseil des États (deux députés par
canton
), mais surtout, et d’une manière beaucoup plus efficace, dans les cou
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ats, ni la Suisse par les délégués des vingt-deux
cantons
. Ce serait impraticable. Ces deux fédérations sont gouvernées, au-des
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reize États américains en 1783, et les vingt-deux
cantons
suisses en 1848, ont compris qu’isolés ils tombaient, mais qu’unis il
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ituation comparable à bien des égards à celle des
cantons
suisses au lendemain de la guerre du Sonderbund, et notamment devant
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réalité les défenseurs jaloux de l’autonomie des
cantons
contre la centralisation. Pour les uns, fédérer veut dire surtout s’u
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édéralisme ne consiste ni dans la seule union des
cantons
, ni dans leur seule autonomie. Il consiste dans l’équilibre continuel
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résolu la quadrature du cercle. Loin d’exiger des
cantons
une renonciation à leur souveraineté, elle la garantit expressément,
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s : Article premier. — Les peuples des vingt-deux
cantons
souverains de la Suisse, unis par la présente alliance… forment dans
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nsemble la Confédération suisse. Article 3. — Les
cantons
sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par l
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éral. Article 5. — La Confédération garantit aux
cantons
leur territoire, la souveraineté dans les limites fixées par l’articl
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(etc.) Ratifiés par la majorité du peuple et des
cantons
, ces articles ont résolu le problème à la satisfaction générale depui
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rope désunie. Voyons cela d’un peu plus près. Les
cantons
suisses n’ont plus le droit de faire la guerre, ni d’entretenir leur
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ves et d’état civil, comme c’est le cas entre les
cantons
suisses depuis 1848 — d’autant mieux se manifesteront les réalités ré
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èle, du moins transposable tel quel du régime des
cantons
à celui des États. Car les cantons correspondent à peu près à des rég
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du régime des cantons à celui des États. Car les
cantons
correspondent à peu près à des régions à la fois naturelles et cultur
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l’Europe. De même qu’au xiie siècle les premiers
cantons
avaient reçu « l’immédiateté impériale » pour défendre le col du Goth
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rattaché à la masse protestante et alémanique du
canton
de Berne. Un mouvement séparatiste s’y manifeste. 8. Cas de la Catal
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’une Europe fédérée, les règles que chacun de ses
cantons
observe dans le cadre de la Confédération, sinon elle trahira sa rais
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comme les villes libres au Moyen Âge et nos trois
cantons
primitifs furent déclarés « immédiats à l’Empire », Reichs unmittelba
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langue, je trouve ceci : 1° la culture, dans nos
cantons
, n’est pas liée à l’État et n’a jamais été un moyen de puissance de l
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ocurer une coopération sans réserve avec d’autres
cantons
ou pays. Votre congrès ayant pour premier objectif de surmonter cette
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’une Europe fédérée, les règles que chacun de ses
cantons
observe dans le cadre de la Confédération, sinon elle trahira sa rais
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comme les villes libres au Moyen Âge et nos trois
cantons
primitifs furent déclarés « immédiats à l’Empire », Reichs unmittelba
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langue, je trouve ceci : 1° la culture, dans nos
cantons
, n’est pas liée à l’État et n’a jamais été un moyen de puissance de l
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s et sociales, il se rattache à sa commune, à son
canton
, à la Confédération ; par son allégeance religieuse, à la Réforme ou
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raient un rôle plus ou moins analogue à celui des
cantons
suisses, dont l’autonomie se voit assurée par la force même de leur u
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formé autant de républiques distinctes, comme les
cantons
suisses… Cette calomnie propagée par les montagnards excita le peuple
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et coloniales, seule la Suisse réussit à unir ses
cantons
selon la maxime impériale, fédéraliste, européenne, de l’union dans l
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ats européens (1879). Auteur du Code civil de son
canton
natal, Zurich, Bluntschli connaît les mécanismes de notre vie confédé
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es décisions qui sont actuellement du ressort des
cantons
. Le droit d’établissement, la législation du travail, le régime fisca
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, ou le ladin. Si bien que ces trois entités : le
canton
, la langue et la tradition religieuse, très diversement combinées, fo
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r et leur sécurité, les citoyens de chacun de nos
cantons
gardent le privilège de participer de plein droit à des ensembles bie
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« Mais quand ils réussissent à se dégager de leur
canton
— alors, pas de milieu, ils atteignent à l’universel. Au fond de son
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khardt ou, dans un autre domaine, Karl Barth. Son
canton
— ou l’Europe. » C’est ainsi que les Suisses ont donné à l’Europe plu
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à une. La santé des arts et des lettres, dans nos
cantons
, est donc liée au vrai fédéralisme, qui n’est pas l’esprit de clocher
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sans elles. (La Suisse s’est faite au-delà de ses
cantons
, mais pour sauver ce qu’on pouvait de leur autonomie, précisément : s
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ni les « Länder » allemands, trop grands, ni les
cantons
suisses trop petits, ni les nationalités de la Double-Monarchie d’ant
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à l’œil nu que jouent les délimitations entre les
cantons
suisses : simples commodités pour le cadastre, l’état civil et la gen
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nant cette université qui est bien à la taille du
canton
(l’activité et la communauté étant de tailles correspondantes) : si à
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ni les « Länder » allemands, trop grands, ni les
cantons
suisses, trop petits, ni les nationalités de la Double-Monarchie d’an
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à l’œil nu que jouent les délimitations entre les
cantons
suisses : simples commodités pour le cadastre, l’état civil et la gen
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our s’unir et pour coopérer, comme l’ont fait nos
cantons
, quand ils ont vu que l’union fédérale était la condition de leur sur
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neuchâtelois de naissance et de tradition : à ce
canton
va donc mon allégeance patriotique. Neuchâtel fait partie de la fédér
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s’inspirer du propre exemple de la fédération des
cantons
suisses ! Il est certain que dans ces trois cas, c’est moins le fédér
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rne, mais chaque tracé doit être discuté avec les
cantons
, qui sont maîtres d’œuvre, et avec les communes qui peuvent refuser q
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de vagabond sans bagage échoue dans un village du
canton
d’Appenzell, Heiden. Il y vivra obscurément dans la misère, pendant h