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-à-dire une union qui, comme celle des vingt-deux
cantons
suisses, respecte les diversités qui tout de même subsistent sur ce f
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ue fédéralisme signifie repli sur soi dans chaque
canton
, alors que c’est collaboration entre les cantons. Pour maintenir leur
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e canton, alors que c’est collaboration entre les
cantons
. Pour maintenir leurs autonomies, il faut bien qu’ils se mettent tous
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, à mon avis, est excellent, hormis peut-être les
cantons
qui ne sont pas d’une originalité débordante. Unir les États européen
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à celui que la Suisse a résolu avec ses 25 petits
cantons
souverains. La différence des superficies était certes importante au
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États de l’Europe qu’elles ne l’étaient entre les
cantons
suisses avant 1848. Il ne faut pas non plus oublier les moyens techni
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ls comprennent que certaines tâches dépassent les
cantons
, d’autres sont trop petites et doivent rester aux communes. Il faut q
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sse s’est fondée sur les communes, et non sur les
cantons
qui sont venus plus tard. Il y a en Suisse un esprit communal auquel
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elle a rendu possible la fédération si rapide des
cantons
suisses. La voici dans son astucieuse simplicité. Loin d’exiger que l
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son astucieuse simplicité. Loin d’exiger que les
cantons
renoncent à leur souveraineté, la Constitution de 1848 porte à l’arti
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onstitution de 1848 porte à l’article 3 que « les
cantons
sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par l
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éral » ; cependant que l’article 5 « garantit aux
cantons
leur territoire, leur souveraineté dans les limites fixées par l’arti
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s, s’il a prévenu in extremis la guerre entre les
cantons
suisses, c’est par l’autorité que sa vie d’ascète donne au message se
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gérée par celle de la scène, et les ressources du
canton
qui patronnera l’œuvre : une compagnie de théâtre d’amateurs et deux
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égions de l’Europe ? Les communes, bien avant les
cantons
— on ne commence à parler des cantons qu’aux xviiie et xixe siècles
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n avant les cantons — on ne commence à parler des
cantons
qu’aux xviiie et xixe siècles — constituent la base de la Suisse. E
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de chacun des groupes de communes, de chacun des
cantons
. Voilà le système que je voudrais étendre de proche en proche à toute
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ait avec des familles du lieu, dont la mienne. Ce
canton
, différent des autres, est entré dans la Confédération. Donc, un cito
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les mêmes frontières ni les mêmes langues que le
canton
. De plus, je suis écrivain français. Donc, je fais partie de l’ensemb
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hone qui a des limites tout à fait différentes du
canton
et de la Suisse puisqu’il englobe un tiers de la Suisse, deux tiers d
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ence ces deux observations. Prenons l’exemple des
cantons
suisses : leurs ressortissants se mêlent de plus en plus et les appor
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tements civiques. La composition démographique du
canton
de Genève a varié depuis cent ans selon le tableau suivant :
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à-dire d’une union respectant les différences des
cantons
et n’ayant d’autre fin que la sauvegarde de leurs autonomies. Mais de
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rticipation qu’illustrent les exemples des petits
cantons
suisses à Landsgemeinde, ou de Genève, et avant eux des cités grecque
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raticable et impensable (sauf dans de très petits
cantons
suisses) avec l’avènement des grandes villes de la société absolutist
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t aujourd’hui les communes ; les départements, ou
cantons
, ou provinces ; et les stato-nations. Les communes n’ont plus assez d
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e participation civique active. Les départements,
cantons
, provinces, à l’étage au-dessus, souffrent des mêmes défauts. Quant a
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antonale, l’État-nation cantonal, la fermeture du
canton
sur soi-même ! Le fédéralisme est une méthode pour garantir le maximu
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la Suisse) sont ma patrie. En tant que citoyen du
canton
de Neuchâtel, je suis Suisse de nationalité. En tant qu’écrivain, je