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orité des Suisses d’aujourd’hui, surtout dans les
cantons
protestants, Nicolas de Flue est une figure quasi mythique, édifiante
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la vénération du peuple, surtout dans les petits
cantons
, a déjà mis au rang des saints (bien que la canonisation se fasse att
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s on lui fait prendre part, il se retire dans son
canton
natal pour y exercer les fonctions patriarcales de juge de paix, tout
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n l’année 1486, quinze assemblées de la Diète des
cantons
n’ont pas suffi pour rétablir l’union. C’est alors que se placent les
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une menace de guerre civile entre cités et petits
cantons
. Mais voici l’heure de Nicolas, l’heure qui donnera son plein sens à
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ndemain de la guerre, Robert Dürrer, historien du
canton
d’Unterwald. C’est une véritable somme critique de tout ce que la tra
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de Coire. Ajoutons qu’en 1585, une délégation des
cantons
réformés se rendit en pèlerinage au Ranft et « sur les lieux consacré
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qui se trouvent condamner toute la politique des
cantons
catholiques. On sait d’autre part que l’archiduc Ferdinand II d’Autri
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nt l’idée confédérale créatrice de la Suisse. Les
cantons
personnifiés prenaient la parole tour à tour, comme à la Diète (Uri s
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les richesses étrangères ; Nicolas pacifiant les
cantons
en rappelant aux « régionalistes » que notre État est d’abord une uni