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Il n’y a pas de « culture suisse », parce que nos
cantons
fédérés relèvent par la langue, l’ethnie, la confession, d’ensembles
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signifie beaucoup plus que l’union politique des
cantons
souverains : un way of life, une éthique, une culture, dont la valeur
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Espagne comme en France, et en URSS comme dans le
canton
de Berne, est née des seuls excès de centralisme. Elle traduit le sen
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ois communautés, progressivement, s’organisent en
cantons
ou en États souverains. Elles n’éprouveront la nécessité de consolide
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ntre ce double péril, intérieur et extérieur, les
cantons
vont faire mieux que renouveler leur pacte général : ils se dotent en
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premier annonce que « les peuples des vingt-trois
cantons
souverains de la Suisse forment dans leur ensemble la Confédération s
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ospérité commune. » L’article 3 précise que « les
cantons
sont souverains, en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par
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cle — déclare que « la Confédération garantit aux
cantons
leur territoire, leur souveraineté dans les limites définies par l’ar
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». Quant aux limites posées à la souveraineté des
cantons
, elles sont définies par l’article 8 : « La Confédération a seule le
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nt au Sénat américain), formé de deux députés par
canton
. L’autorité exécutive est exercée par un conseil fédéral composé de s
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ministère). Ces ministres ne représentent pas les
cantons
et ne sont pas renversés par les chambres. Si tel projet de loi qu’il
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de ceux des attributs de la souveraineté qu’aucun
canton
ne saurait prétendre exercer seul : la défense, les relations avec le
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eût été en mesure d’assurer son indépendance. Les
cantons
alémaniques eussent été revendiqués par le Deutschtum, le Tessin par