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ersistons à demeurer une vingtaine de nations, de
cantons
désunis. Mais au contraire, nous pouvons tout sauver par une union qu
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nt fédéraliste, loin d’abolir la souveraineté des
cantons
, la garantit expressément ?5 Ces méprises expliquent assez bien l’ext
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modèle de civisme. On passe en cinq minutes d’un
canton
à un autre. Leurs habitants ne se connaissent guère entre eux. S’aime
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n de type fédéraliste. L’exemple de la Suisse des
cantons
apparaît décisif à cet égard. b) L’Europe unifiée à l’image de l’État
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ue la Suisse a résolu, avec ses vingt-cinq petits
cantons
souverains. La différence des superficies était certes importante au
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États de l’Europe qu’elles ne l’étaient entre les
cantons
suisses avant 1848 ; à tout le moins ne sont-elles pas d’une autre es
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et coloniales, seule la Suisse réussit à unir ses
cantons
selon la maxime impériale de l’union dans la diversité. Proudhon s’es
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ats européens (1879). Auteur du Code civil de son
canton
natal, Zurich, Bluntschli connaît les mécanismes de notre vie civique
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es décisions qui sont actuellement du ressort des
cantons
. Le droit d’établissement, la législation du travail, le régime fisca
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ait ses élites intellectuelles et politiques, les
cantons
, les villes principales, les grandes organisations professionnelles,
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’Europe. De même qu’au xiii e siècle les premiers
cantons
avaient reçu l’immédiateté impériale pour défendre le col du Gothard