1 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
1 ersistons à demeurer une vingtaine de nations, de cantons désunis. Mais au contraire, nous pouvons tout sauver par une union qu
2 nt fédéraliste, loin d’abolir la souveraineté des cantons , la garantit expressément ?5 Ces méprises expliquent assez bien l’ext
2 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
3 modèle de civisme. On passe en cinq minutes d’un canton à un autre. Leurs habitants ne se connaissent guère entre eux. S’aime
3 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
4 n de type fédéraliste. L’exemple de la Suisse des cantons apparaît décisif à cet égard. b) L’Europe unifiée à l’image de l’État
5 ue la Suisse a résolu, avec ses vingt-cinq petits cantons souverains. La différence des superficies était certes importante au
6 États de l’Europe qu’elles ne l’étaient entre les cantons suisses avant 1848 ; à tout le moins ne sont-elles pas d’une autre es
7 et coloniales, seule la Suisse réussit à unir ses cantons selon la maxime impériale de l’union dans la diversité. Proudhon s’es
8 ats européens (1879). Auteur du Code civil de son canton natal, Zurich, Bluntschli connaît les mécanismes de notre vie civique
9 es décisions qui sont actuellement du ressort des cantons . Le droit d’établissement, la législation du travail, le régime fisca
10 ait ses élites intellectuelles et politiques, les cantons , les villes principales, les grandes organisations professionnelles,
11 ’Europe. De même qu’au xiii e siècle les premiers cantons avaient reçu l’immédiateté impériale pour défendre le col du Gothard