1
La Suisse, c’est la boule de neige. Trois petits
cantons
qui se donnent la main. Et puis, une oscillation vers l’ouest — et qu
2
encore, et voilà finalement agglomérés les treize
cantons
. Qui n’ont pas à élever de monuments au « Rassembleur de la Terre hel
3
ez même pas de familles qui en aient « fait » les
cantons
. Mais l’esprit ? Liberté, démocratie : rien à ajouter aux fines analy
4
l’autre, dépendant uniquement des autorités d’un
canton
— et émouvantes quand on pense à la somme de sacrifices que chacune d
5
es représente, à l’effort que représente, pour un
canton
comme celui de Fribourg, la création et l’activité d’une université d
6
. Mais quand ils réussissent à se dégager de leur
canton
— alors, pas de milieu, ils atteignent à l’universel. C’est ce que je
7
khardt ou, dans un autre domaine, Karl Barth. Son
canton
— ou l’Europe. Lucien Febvre.
8
La Suisse ne subsiste que par la fidélité de ses
cantons
à une alliance indiscutée, donc sans terme prévu. C’est pourquoi le P
9
salles d’école, le souvenir de trois députés des
cantons
fondateurs de la Confédération, croisant leur main gauche tandis qu’i
10
. Ainsi fut constitué un noyau primitif de quatre
cantons
. Il ne tarda guère à s’allier avec la ville impériale de Zurich, et à
11
lle fit des bailliages. À la première ligue des «
Cantons
forestiers » renforcée par les villes, s’adjoignirent au cours des xi
12
ers 1500, la Confédération se composait de treize
cantons
souverains, flanqués de nombreux alliés, villes libres, abbayes, vall
13
pays sujets. La transformation des bailliages en
cantons
, au cours des siècles suivants, puis l’entrée officielle des cités ro
14
aités enchevêtrés. Notons seulement que plusieurs
cantons
se trouvaient appartenir à deux ou trois réseaux d’alliances, lesquel
15
aire, en temps de guerre. En réalité, ce sont les
cantons
suisses qui ont créé et pratiqué les premiers, d’une manière qui n’a
16
établi l’équité de la cause et l’outrage reçu, le
canton
intéressé peut requérir les Confédérés de le secourir. Cependant… cha
17
les Confédérés de le secourir. Cependant… chaque
canton
n’est pas allié à tous les autres. Mais bien que tous n’aient pas les
18
us n’aient pas les mêmes droits, toutefois, si un
canton
requiert un ou deux alliés de le venir secourir, tous les cantons s’a
19
un ou deux alliés de le venir secourir, tous les
cantons
s’assemblent, les premiers appelés avertissant les autres. Mais avant
20
leur pouvoir. Et comme il pourrait arriver qu’un
canton
soit assailli tellement à l’improviste que l’ennemi tiendrait tous le
21
tiendrait tous les passages, et par conséquent le
canton
n’aurait aucun moyen de demander secours par lettres ni par ambassade
22
u’il sera besoin d’avoir prompt secours, tous les
cantons
confédérés aideront de toutes leurs forces, comme s’ils étaient nommé
23
e plus riche que les campagnes, ou d’un groupe de
cantons
aux intérêts communs. Toutes les fois qu’un ou plusieurs des membres
24
l’alliance sur pied d’égalité réelle : les petits
cantons
recevant des avantages de droit qui compensaient les avantages de fai
25
stait un seigneur sur ses terres et plusieurs des
cantons
possédaient des bailliages, qu’ils opprimaient parfois durement. L’ég
26
istoire de la Suisse se confond avec la lutte des
cantons
contre les Habsbourg. À mesure que cette maison affermit son pouvoir
27
s au sujet du partage. La guerre civile entre les
cantons
citadins et les cantons campagnards est sur le point d’éclater. Mais
28
a guerre civile entre les cantons citadins et les
cantons
campagnards est sur le point d’éclater. Mais à la dernière minute, un
29
e alliance étrangère sera désormais interdite aux
cantons
, les villes de Soleure et Fribourg sont reçues dans les Ligues, et le
30
elle Nicolas n’avait cessé de mettre en garde les
cantons
. Son rêve était de constituer au centre du continent un grand État qu
31
a Réforme, voulut attaquer Zurich avec l’aide des
cantons
du centre, demeurés catholiques, Zwingli fut chargé du plan de défens
32
ngli fut chargé du plan de défense. Vainqueur des
cantons
catholiques dans une première série de guerres locales, il devint à p
33
temps de systole, de repliement, de réaction. Les
cantons
du Centre continuaient à se gouverner selon le système des Landsgemei
34
rner selon le système des Landsgemeinde. Mais les
cantons
dont le « chef-lieu » était une cité de quelque importance, Zurich, L
35
ites républiques cantonales, même dans les petits
cantons
à Landsgemeinde. Goethe, voyageant en Suisse vers la fin du xviiie s
36
elle des « commérages », vint se réfugier dans le
canton
de Berne — le plus strictement aristocratique de tous —, et qu’à pein
37
e tirer sur la foule. On trouvait des troupes des
cantons
au service des rois de France, de Prusse, d’Angleterre et d’Espagne,
38
nta pas de faire de considérables concessions aux
cantons
: il prononça un éloge de leur fédéralisme, fort surprenant de la par
39
prophétique : Sans les démocraties de vos petits
cantons
, vous ne présenteriez rien que ce que l’on trouve ailleurs ; vous n’a
40
sanctionnant le retour au statut de la Ligue des
cantons
— augmentée de neuf États nouveaux — ils réaffirmèrent solennellement
41
ertaine. Le régime de la souveraineté absolue des
cantons
s’était révélé incapable de faire face à une menace étrangère. La néc
42
ut centralisé dont on venait de les délivrer, les
cantons
multipliaient les mesures « nationalistes », les barrières douanières
43
crise larvée s’aggrava soudain lorsqu’en 1847 les
cantons
catholiques constituèrent une Ligue séparée (Sonderbund) pour résiste
44
créter le bannissement des jésuites. L’armée des
cantons
protestants, sous les ordres du général Dufour, triompha au cours d’u
45
resserrer définitivement l’alliance fédérale des
cantons
. La Diète de 1848 se montra fort généreuse vis-à-vis des vaincus : le
46
Constitution fédérale de la Suisse : la Ligue des
cantons
devenait, après cinq-cents ans, un État doté d’une armée, d’un budget
47
e demeurée considérable de ses communes et de ses
cantons
, enfin la lenteur relative avec laquelle elle avait assimilé certains
48
isse fût-il le problème des droits respectifs des
cantons
et de la Confédération. Les partis de droite représentaient la tendan
49
sive de son fédéralisme. N’allait-on pas voir les
cantons
romands et italiens prendre parti pour les Alliés, les cantons aléman
50
ds et italiens prendre parti pour les Alliés, les
cantons
alémaniques pour les empires centraux ? On le vit en effet. Pendant q
51
ns religieuses et surtout les jalousies entre les
cantons
citadins et campagnards n’avaient contraint la Confédération à une po
52
ercle de châteaux. C’est au cours de la lutte des
cantons
contre les baillis des Habsbourg que se place l’épisode de Guillaume
53
? En obtenant l’agrégation à une commune dans un
canton
. Ce fait très simple contient en germe la plupart des distinctions fo
54
il doit choisir la commune — et par conséquent le
canton
— dont il désire faire partie. « La naturalisation ne sera parfaite q
55
le candidat aura été agréé par une commune et un
canton
; c’est alors seulement qu’il sera un citoyen suisse »7. Dans notre d
56
e la commune au pouvoir fédéral en passant par le
canton
, car c’est selon ce processus que s’est constituée, historiquement, l
57
ement des relations entre la Confédération et les
cantons
, mais encore des rapports entre le gouvernement cantonal et les commu
58
pas leur territoire… C’est à ces origines que nos
cantons
doivent de n’être jamais devenus des États bureaucratiques et central
59
s. La commune tranche en première instance, et le
canton
n’intervient qu’en appel. Ce régime s’est révélé particulièrement eff
60
i nommé syndic ou président de commune, selon les
cantons
). La commune a le droit de lever des impôts, et parfois même d’exiger
61
onomie va de soi chez les Suisses. Le contrôle du
canton
sur les communes se limite à examiner la conformité des décisions com
62
ptes (parfois le budget) des municipalités. Le
canton
L’indigénat d’une commune donne droit de cité dans un canton. Et l
63
digénat d’une commune donne droit de cité dans un
canton
. Et les cantons sont les éléments de base sur lesquels repose l’édifi
64
ommune donne droit de cité dans un canton. Et les
cantons
sont les éléments de base sur lesquels repose l’édifice fédéral. Les
65
e base sur lesquels repose l’édifice fédéral. Les
cantons
suisses sont des États souverains « dans la mesure où leur souveraine
66
ière aux Suisses. Ils n’oublient jamais que leurs
cantons
sont antérieurs à la Confédération, qui a résulté de leurs alliances
67
ation très poussée dans d’autres domaines. Chaque
canton
possède son gouvernement composé des trois pouvoirs habituels, l’exéc
68
par le peuple à la majorité absolue dans quelques
cantons
, ou selon le système proportionnel dans la plupart des autres. Trois
69
e proportionnel dans la plupart des autres. Trois
cantons
seulement (Glaris, Unterwald et Appenzell) ont conservé l’antique ins
70
t d’une société politique de notre temps, dans un
canton
fort évolué : sur les 35 000 habitants qu’il contient, un quart seule
71
se manifestent guère que dans les parlements des
cantons
à prédominance citadine, comme Genève. Partout ailleurs, les considér
72
ues ne sont pas celles des religions ; celles des
cantons
ne sont pas celles des régions économiques ; et celles des cultures n
73
ation La structure politique de la plupart des
cantons
telle qu’on vient de la décrire, date du premier tiers du xixe siècl
74
mplifiée et aérée. Cette évolution intérieure des
cantons
, unifiant leurs régimes dans une large mesure, allait faciliter le pa
75
uite des Affaires étrangères et l’arbitrage entre
cantons
. Ses délibérations se voyaient constamment stérilisées par l’oppositi
76
résistance fut si forte, surtout dans les anciens
cantons
de la Suisse centrale, que Bonaparte se vit contraint de revenir à l’
77
’égalité entre les citoyens d’une part, entre les
cantons
et les « pays sujets » d’autre part. La Restauration conserva ces deu
78
it qu’une faible garantie pour l’indépendance des
cantons
, en un siècle qui allait voir surgir deux nouvelles puissances unifié
79
Suisse ressemblait à l’Europe d’aujourd’hui. Les
cantons
souverains étaient les maîtres incontestés de leur politique économiq
80
bles de s’entendre sur aucune mesure commune, les
cantons
multipliaient les mesures offensives les uns à l’égard des autres. Pr
81
es plus longs, mais moins coûteux. Cependant, les
cantons
s’obstinaient dans leur refus de s’ouvrir les uns aux autres, et croy
82
souveraineté sans restriction, qu’il s’agisse des
cantons
ou des États-nations modernes. Il vaut la peine de citer les termes d
83
r les hommes de la Confédération et les hommes du
canton
… Il n’est, ce me semble, aucun motif de conserver un pareil état de c
84
antes, les vœux, les projets d’un grand nombre de
cantons
, et cette anxiété elle-même, et ce malaise général qu’il est impossib
85
éjà divisé, un nouveau brandon de discorde15. Les
cantons
, s’ils renonçaient à la souveraineté, perdraient leurs traditions. La
86
nion économique. On prédisait tantôt la ruine des
cantons
riches (ce qui n’élèverait pas le niveau de vie des autres) et tantôt
87
. Celle-ci fut adoptée au mois d’août, par quinze
cantons
et demi contre six et demi. Le 6 novembre, les Chambres se réunirent
88
la fédération limite en droit la souveraineté des
cantons
, elle sauvegarde en fait leur existence distincte, elle agrandit le c
89
peuple, et le Conseil des États, mandataires des
cantons
. Ces deux conseils ont des pouvoirs égaux, et leur accord est indispe
90
e mode d’élection des conseillers varie selon les
cantons
. C’est tantôt le peuple, tantôt le Grand Conseil ou la Landsgemeinde
91
à raison d’un député par 22 000 habitants, chaque
canton
ou demi-canton formant un arrondissement ou collège électoral. (Toute
92
édérale ». Elle est en même temps le chef-lieu du
canton
auquel elle donne son nom. Ces détails de protocole sont significatif
93
dre essentiellement collégial, qu’il s’agisse des
cantons
ou de la Confédération. Les décisions importantes du gouvernement éma
94
ui lui sont adressées par les conseils ou par les
cantons
» (art. 102, § 4 de la Constitution). Mais si les Chambres repoussent
95
st en grande partie neutralisé par les droits des
cantons
et par le contrôle populaire (référendum). Au surplus, quelle que soi
96
u pour la déterminer : les partis politiques, les
cantons
, la langue, la religion. Comme il n’y a que sept conseillers, il est
97
choisir plus d’un membre du Conseil dans le même
canton
, et la coutume veut que les cantons de Zurich, Berne et Vaud, les plu
98
l dans le même canton, et la coutume veut que les
cantons
de Zurich, Berne et Vaud, les plus peuplés, aient droit à un siège en
99
aient droit à un siège en tout temps. Les autres
cantons
se voient représentés comme accidentellement, selon le jeu des trois
100
; et il ne doit pas être lié trop étroitement aux
cantons
, en tant qu’il exerce une fonction de vigilance et d’arbitrage pour l
101
érends entre la Confédération, d’une part, et les
cantons
ou les corporations, d’autre part. Les citoyens peuvent en outre lui
102
timent leurs droits constitutionnels lésés par un
canton
, « ce qui a grandement contribué à l’emploi de méthodes correctes dan
103
tain nombre de partis n’existent que dans un seul
canton
, ou même dans une seule région de ce canton. Les partis qui ont acqui
104
seul canton, ou même dans une seule région de ce
canton
. Les partis qui ont acquis quelque importance sur le plan fédéral son
105
nce centralisatrice. Ils défendent les droits des
cantons
contre Berne. À ce titre, et par un curieux glissement de sens, ils s
106
our défendre les droits des agriculteurs dans les
cantons
où le parti catholique est faible ou inexistant, comme Berne. Le grou
107
ante de la Confédération. Certes, l’autonomie des
cantons
n’est mise en question par personne. Elle reste totale au point de vu
108
des routines. D’autre part, il va de soi que les
cantons
sont trop petits pour constituer des marchés distincts. Une politique
109
est faite par 30 000 citoyens actifs ou par huit
cantons
» (art. 89) et il en va de même pour les traités internationaux de lo
110
législative et constitutionnelle existe dans les
cantons
. Sur le plan fédéral, il ne s’applique qu’aux révisions (totales ou p
111
sser, « Démocratie et fédéralisme. Confédération,
canton
, commune », in La Démocratie suisse, 1948, p. 135. Cf. du même auteur
112
5. 16. Ce qui donne 44 députés, puisqu’il y a 22
cantons
, dont trois sont divisés en demi-cantons n’élisant chacun qu’un seul
113
mières fabriques de machines s’installent dans le
canton
de Zurich, malgré la résistance de la population. Les cens et les dîm
114
ientale du pays, et plus particulièrement dans le
canton
de Zurich. Ces usines ont construit les locomotives et les dynamos le
115
cteurs favorables. Le gouvernement fédéral et les
cantons
subventionnent de diverses manières la production agricole. Les paysa
116
fédérative du pays, la forte décentralisation des
cantons
et des foyers urbains, diminue l’isolement moral et physique du paysa
117
les plus grands contrastes, mais plutôt entre les
cantons
. Fait remarquable, l’unification économique du pays n’a pas entraîné
118
redoutaient il y a cent ans ses adversaires. Les
cantons
primitifs conservent leur primitivisme, si on les compare à Zurich ou
119
ndent comme les Markgenossenschaften des premiers
cantons
, à la nécessité de grouper les efforts pour compenser la pauvreté du
120
é des cellules de base — communes et entreprises,
cantons
et cartels régionaux — tend à ralentir l’évolution vers l’étatisme, d
121
provoquer tant de divorces. La Suisse, divisée en
cantons
, est un pays où « tout le monde se connaît », où le contrôle social e
122
ts négatifs. Il est frappant de constater que les
cantons
à majorité socialiste ne se montrent pas plus « progressistes » que l
123
e 6 ou 7 ans jusqu’à l’âge de 12 ou 13, selon les
cantons
. Quel que soit leur niveau social, qu’ils deviennent plus tard ouvrie
124
es sexes est encore combattue en théorie dans les
cantons
catholiques, mais elle est pratiquée un peu partout. Quelques cantons
125
mais elle est pratiquée un peu partout. Quelques
cantons
laissent aux communes le soin de juger de l’opportunité des classes m
126
lèves. Ce régime n’est rendu praticable, dans les
cantons
pauvres, que par l’octroi de subventions fédérales. Il en résulte que
127
édérale dans un domaine jalousement gardé par les
cantons
reste unique à notre connaissance33. La Constitution de 1848 autorisa
128
e d’indignation, par l’opinion publique des trois
cantons
. Cependant, tout en sauvegardant avec vigilance leurs caractères loca
129
rtion, se recrutent dans la même ville ou le même
canton
, parlent avec le même accent, et appartiennent aux mêmes milieux soci
130
à l’autre du territoire ont appris aux hommes de
cantons
différents à se connaître et à collaborer plus étroitement. D’autre p
131
ge le commun dénominateur des Suisses de tous les
cantons
, des deux religions et des quatre langues. 30. Un des plus fins mora
132
uissance temporelle avec les grands féodaux : les
cantons
primitifs devront s’armer contre eux aussi souvent que contre les Hab
133
e ne fait pas partie de la Confédération des XIII
cantons
. Et l’œuvre du réformateur français qu’elle adopte va rayonner dans t
134
tiendront la lutte, souvent sanglante, contre les
cantons
catholiques du Centre, jusqu’aux débuts du xviiie siècle. Dès l’époq
135
1529, battus en 1531 puis de nouveau en 1656, les
cantons
protestants finiront par établir leur prépondérance au terme de la «
136
nt, le droit d’établissement était refusé par les
cantons
aux Suisses d’une confession différente de celle de la majorité. La C
137
sions tel qu’on ne peut plus parler proprement de
cantons
protestants, mais seulement de cantons à majorité protestante (la plu
138
prement de cantons protestants, mais seulement de
cantons
à majorité protestante (la plus forte étant celle du canton de Berne,
139
ajorité protestante (la plus forte étant celle du
canton
de Berne, où l’on ne trouve qu’un catholique pour sept habitants.) En
140
des catholiques augmente plus rapidement dans les
cantons
naguère protestants, que celui des protestants dans les cantons demeu
141
e protestants, que celui des protestants dans les
cantons
demeurés presque entièrement catholiques. Cela s’explique en bonne pa
142
ois toutes protestantes, cependant que les petits
cantons
ruraux du centre offrent peu de possibilités à l’immigration. Cette i
143
nonciation totale aux alliances particulières des
cantons
, soit entre eux, soit avec l’étranger. Les conceptions politiques de
144
sse non pas le lien fédéral, mais l’autonomie des
cantons
. Chez certains auteurs, comme Ramuz, il devient presque synonyme de s
145
itique, elle défend la traditionnelle liberté des
cantons
, car elle y voit la garantie la plus certaine de ses droits contre le
146
t à l’ensemble des autres, et majoritaire dans un
canton
, une région, un domaine essentiel de la vie commune. Il arrive même q
147
pays, l’unification serait sa perte. Laissons aux
cantons
leur particularisme, comme à nos régiments leurs particularités. Nous
148
urs dialectes, dont ils possèdent au moins un par
canton
, l’allemand officiel (Hochdeutsch ou Schriftdeutsch) étant réservé au
149
hitlérisée. Il crée entre les citoyens d’un même
canton
une communauté très vivante, faite de nuances familières, d’allusions
150
immigrants de la Péninsule répandus dans tous les
cantons
suisses. L’helvétisation du Tessin a progressé très rapidement depuis
151
collectés dans la population ou souscrits par les
cantons
. De 1939 à 1947, l’Agence des prisonniers de guerre, installée à Genè
152
25 sections auxiliaires dispersées dans d’autres
cantons
, a transmis aux prisonniers et à leurs familles près de 120 millions
153
international du travail. Ainsi, de même que les
cantons
catholiques avaient mérité du pape Jules II le titre perpétuel de « d
154
acquise que par 415 000 voix contre 323 000, dix
cantons
et demi (contre onze et demi) la refusant. Une fois entrée dans la Li
155
édérer, comme surent le faire il y a cent ans les
cantons
suisses. Encore faut-il que cette fédération soit bien réelle et sinc