1 1953, La Confédération helvétique. Introduction (par Lucien Febvre)
1 La Suisse, c’est la boule de neige. Trois petits cantons qui se donnent la main. Et puis, une oscillation vers l’ouest — et qu
2 encore, et voilà finalement agglomérés les treize cantons . Qui n’ont pas à élever de monuments au « Rassembleur de la Terre hel
3 ez même pas de familles qui en aient « fait » les cantons . Mais l’esprit ? Liberté, démocratie : rien à ajouter aux fines analy
4 l’autre, dépendant uniquement des autorités d’un canton — et émouvantes quand on pense à la somme de sacrifices que chacune d
5 es représente, à l’effort que représente, pour un canton comme celui de Fribourg, la création et l’activité d’une université d
6 . Mais quand ils réussissent à se dégager de leur canton — alors, pas de milieu, ils atteignent à l’universel. C’est ce que je
7 khardt ou, dans un autre domaine, Karl Barth. Son canton — ou l’Europe. Lucien Febvre.
2 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
8 La Suisse ne subsiste que par la fidélité de ses cantons à une alliance indiscutée, donc sans terme prévu. C’est pourquoi le P
9 salles d’école, le souvenir de trois députés des cantons fondateurs de la Confédération, croisant leur main gauche tandis qu’i
10 . Ainsi fut constitué un noyau primitif de quatre cantons . Il ne tarda guère à s’allier avec la ville impériale de Zurich, et à
11 lle fit des bailliages. À la première ligue des «  Cantons forestiers » renforcée par les villes, s’adjoignirent au cours des xi
12 ers 1500, la Confédération se composait de treize cantons souverains, flanqués de nombreux alliés, villes libres, abbayes, vall
13 pays sujets. La transformation des bailliages en cantons , au cours des siècles suivants, puis l’entrée officielle des cités ro
14 aités enchevêtrés. Notons seulement que plusieurs cantons se trouvaient appartenir à deux ou trois réseaux d’alliances, lesquel
15 aire, en temps de guerre. En réalité, ce sont les cantons suisses qui ont créé et pratiqué les premiers, d’une manière qui n’a
16 établi l’équité de la cause et l’outrage reçu, le canton intéressé peut requérir les Confédérés de le secourir. Cependant… cha
17 les Confédérés de le secourir. Cependant… chaque canton n’est pas allié à tous les autres. Mais bien que tous n’aient pas les
18 us n’aient pas les mêmes droits, toutefois, si un canton requiert un ou deux alliés de le venir secourir, tous les cantons s’a
19 un ou deux alliés de le venir secourir, tous les cantons s’assemblent, les premiers appelés avertissant les autres. Mais avant
20 leur pouvoir. Et comme il pourrait arriver qu’un canton soit assailli tellement à l’improviste que l’ennemi tiendrait tous le
21 tiendrait tous les passages, et par conséquent le canton n’aurait aucun moyen de demander secours par lettres ni par ambassade
22 u’il sera besoin d’avoir prompt secours, tous les cantons confédérés aideront de toutes leurs forces, comme s’ils étaient nommé
23 e plus riche que les campagnes, ou d’un groupe de cantons aux intérêts communs. Toutes les fois qu’un ou plusieurs des membres
24 l’alliance sur pied d’égalité réelle : les petits cantons recevant des avantages de droit qui compensaient les avantages de fai
25 stait un seigneur sur ses terres et plusieurs des cantons possédaient des bailliages, qu’ils opprimaient parfois durement. L’ég
26 istoire de la Suisse se confond avec la lutte des cantons contre les Habsbourg. À mesure que cette maison affermit son pouvoir
27 s au sujet du partage. La guerre civile entre les cantons citadins et les cantons campagnards est sur le point d’éclater. Mais
28 a guerre civile entre les cantons citadins et les cantons campagnards est sur le point d’éclater. Mais à la dernière minute, un
29 e alliance étrangère sera désormais interdite aux cantons , les villes de Soleure et Fribourg sont reçues dans les Ligues, et le
30 elle Nicolas n’avait cessé de mettre en garde les cantons . Son rêve était de constituer au centre du continent un grand État qu
31 a Réforme, voulut attaquer Zurich avec l’aide des cantons du centre, demeurés catholiques, Zwingli fut chargé du plan de défens
32 ngli fut chargé du plan de défense. Vainqueur des cantons catholiques dans une première série de guerres locales, il devint à p
33 temps de systole, de repliement, de réaction. Les cantons du Centre continuaient à se gouverner selon le système des Landsgemei
34 rner selon le système des Landsgemeinde. Mais les cantons dont le « chef-lieu » était une cité de quelque importance, Zurich, L
35 ites républiques cantonales, même dans les petits cantons à Landsgemeinde. Goethe, voyageant en Suisse vers la fin du xviiie s
36 elle des « commérages », vint se réfugier dans le canton de Berne — le plus strictement aristocratique de tous —, et qu’à pein
37 e tirer sur la foule. On trouvait des troupes des cantons au service des rois de France, de Prusse, d’Angleterre et d’Espagne,
38 nta pas de faire de considérables concessions aux cantons  : il prononça un éloge de leur fédéralisme, fort surprenant de la par
39 prophétique : Sans les démocraties de vos petits cantons , vous ne présenteriez rien que ce que l’on trouve ailleurs ; vous n’a
40 sanctionnant le retour au statut de la Ligue des cantons — augmentée de neuf États nouveaux — ils réaffirmèrent solennellement
41 ertaine. Le régime de la souveraineté absolue des cantons s’était révélé incapable de faire face à une menace étrangère. La néc
42 ut centralisé dont on venait de les délivrer, les cantons multipliaient les mesures « nationalistes », les barrières douanières
43 crise larvée s’aggrava soudain lorsqu’en 1847 les cantons catholiques constituèrent une Ligue séparée (Sonderbund) pour résiste
44 créter le bannissement des jésuites. L’armée des cantons protestants, sous les ordres du général Dufour, triompha au cours d’u
45 resserrer définitivement l’alliance fédérale des cantons . La Diète de 1848 se montra fort généreuse vis-à-vis des vaincus : le
46 Constitution fédérale de la Suisse : la Ligue des cantons devenait, après cinq-cents ans, un État doté d’une armée, d’un budget
47 e demeurée considérable de ses communes et de ses cantons , enfin la lenteur relative avec laquelle elle avait assimilé certains
48 isse fût-il le problème des droits respectifs des cantons et de la Confédération. Les partis de droite représentaient la tendan
49 sive de son fédéralisme. N’allait-on pas voir les cantons romands et italiens prendre parti pour les Alliés, les cantons aléman
50 ds et italiens prendre parti pour les Alliés, les cantons alémaniques pour les empires centraux ? On le vit en effet. Pendant q
51 ns religieuses et surtout les jalousies entre les cantons citadins et campagnards n’avaient contraint la Confédération à une po
52 ercle de châteaux. C’est au cours de la lutte des cantons contre les baillis des Habsbourg que se place l’épisode de Guillaume
3 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
53  ? En obtenant l’agrégation à une commune dans un canton . Ce fait très simple contient en germe la plupart des distinctions fo
54 il doit choisir la commune — et par conséquent le canton  — dont il désire faire partie. « La naturalisation ne sera parfaite q
55 le candidat aura été agréé par une commune et un canton  ; c’est alors seulement qu’il sera un citoyen suisse »7. Dans notre d
56 e la commune au pouvoir fédéral en passant par le canton , car c’est selon ce processus que s’est constituée, historiquement, l
57 ement des relations entre la Confédération et les cantons , mais encore des rapports entre le gouvernement cantonal et les commu
58 pas leur territoire… C’est à ces origines que nos cantons doivent de n’être jamais devenus des États bureaucratiques et central
59 s. La commune tranche en première instance, et le canton n’intervient qu’en appel. Ce régime s’est révélé particulièrement eff
60 i nommé syndic ou président de commune, selon les cantons ). La commune a le droit de lever des impôts, et parfois même d’exiger
61 onomie va de soi chez les Suisses. Le contrôle du canton sur les communes se limite à examiner la conformité des décisions com
62 ptes (parfois le budget) des municipalités. Le canton L’indigénat d’une commune donne droit de cité dans un canton. Et l
63 digénat d’une commune donne droit de cité dans un canton . Et les cantons sont les éléments de base sur lesquels repose l’édifi
64 ommune donne droit de cité dans un canton. Et les cantons sont les éléments de base sur lesquels repose l’édifice fédéral. Les
65 e base sur lesquels repose l’édifice fédéral. Les cantons suisses sont des États souverains « dans la mesure où leur souveraine
66 ière aux Suisses. Ils n’oublient jamais que leurs cantons sont antérieurs à la Confédération, qui a résulté de leurs alliances
67 ation très poussée dans d’autres domaines. Chaque canton possède son gouvernement composé des trois pouvoirs habituels, l’exéc
68 par le peuple à la majorité absolue dans quelques cantons , ou selon le système proportionnel dans la plupart des autres. Trois
69 e proportionnel dans la plupart des autres. Trois cantons seulement (Glaris, Unterwald et Appenzell) ont conservé l’antique ins
70 t d’une société politique de notre temps, dans un canton fort évolué : sur les 35 000 habitants qu’il contient, un quart seule
71 se manifestent guère que dans les parlements des cantons à prédominance citadine, comme Genève. Partout ailleurs, les considér
72 ues ne sont pas celles des religions ; celles des cantons ne sont pas celles des régions économiques ; et celles des cultures n
73 ation La structure politique de la plupart des cantons telle qu’on vient de la décrire, date du premier tiers du xixe siècl
74 mplifiée et aérée. Cette évolution intérieure des cantons , unifiant leurs régimes dans une large mesure, allait faciliter le pa
75 uite des Affaires étrangères et l’arbitrage entre cantons . Ses délibérations se voyaient constamment stérilisées par l’oppositi
76 résistance fut si forte, surtout dans les anciens cantons de la Suisse centrale, que Bonaparte se vit contraint de revenir à l’
77 ’égalité entre les citoyens d’une part, entre les cantons et les « pays sujets » d’autre part. La Restauration conserva ces deu
78 it qu’une faible garantie pour l’indépendance des cantons , en un siècle qui allait voir surgir deux nouvelles puissances unifié
79 Suisse ressemblait à l’Europe d’aujourd’hui. Les cantons souverains étaient les maîtres incontestés de leur politique économiq
80 bles de s’entendre sur aucune mesure commune, les cantons multipliaient les mesures offensives les uns à l’égard des autres. Pr
81 es plus longs, mais moins coûteux. Cependant, les cantons s’obstinaient dans leur refus de s’ouvrir les uns aux autres, et croy
82 souveraineté sans restriction, qu’il s’agisse des cantons ou des États-nations modernes. Il vaut la peine de citer les termes d
83 r les hommes de la Confédération et les hommes du canton … Il n’est, ce me semble, aucun motif de conserver un pareil état de c
84 antes, les vœux, les projets d’un grand nombre de cantons , et cette anxiété elle-même, et ce malaise général qu’il est impossib
85 éjà divisé, un nouveau brandon de discorde15. Les cantons , s’ils renonçaient à la souveraineté, perdraient leurs traditions. La
86 nion économique. On prédisait tantôt la ruine des cantons riches (ce qui n’élèverait pas le niveau de vie des autres) et tantôt
87 . Celle-ci fut adoptée au mois d’août, par quinze cantons et demi contre six et demi. Le 6 novembre, les Chambres se réunirent
88 la fédération limite en droit la souveraineté des cantons , elle sauvegarde en fait leur existence distincte, elle agrandit le c
89 peuple, et le Conseil des États, mandataires des cantons . Ces deux conseils ont des pouvoirs égaux, et leur accord est indispe
90 e mode d’élection des conseillers varie selon les cantons . C’est tantôt le peuple, tantôt le Grand Conseil ou la Landsgemeinde
91 à raison d’un député par 22 000 habitants, chaque canton ou demi-canton formant un arrondissement ou collège électoral. (Toute
92 édérale ». Elle est en même temps le chef-lieu du canton auquel elle donne son nom. Ces détails de protocole sont significatif
93 dre essentiellement collégial, qu’il s’agisse des cantons ou de la Confédération. Les décisions importantes du gouvernement éma
94 ui lui sont adressées par les conseils ou par les cantons  » (art. 102, § 4 de la Constitution). Mais si les Chambres repoussent
95 st en grande partie neutralisé par les droits des cantons et par le contrôle populaire (référendum). Au surplus, quelle que soi
96 u pour la déterminer : les partis politiques, les cantons , la langue, la religion. Comme il n’y a que sept conseillers, il est
97 choisir plus d’un membre du Conseil dans le même canton , et la coutume veut que les cantons de Zurich, Berne et Vaud, les plu
98 l dans le même canton, et la coutume veut que les cantons de Zurich, Berne et Vaud, les plus peuplés, aient droit à un siège en
99 aient droit à un siège en tout temps. Les autres cantons se voient représentés comme accidentellement, selon le jeu des trois
100 ; et il ne doit pas être lié trop étroitement aux cantons , en tant qu’il exerce une fonction de vigilance et d’arbitrage pour l
101 érends entre la Confédération, d’une part, et les cantons ou les corporations, d’autre part. Les citoyens peuvent en outre lui
102 timent leurs droits constitutionnels lésés par un canton , « ce qui a grandement contribué à l’emploi de méthodes correctes dan
103 tain nombre de partis n’existent que dans un seul canton , ou même dans une seule région de ce canton. Les partis qui ont acqui
104 seul canton, ou même dans une seule région de ce canton . Les partis qui ont acquis quelque importance sur le plan fédéral son
105 nce centralisatrice. Ils défendent les droits des cantons contre Berne. À ce titre, et par un curieux glissement de sens, ils s
106 our défendre les droits des agriculteurs dans les cantons où le parti catholique est faible ou inexistant, comme Berne. Le grou
107 ante de la Confédération. Certes, l’autonomie des cantons n’est mise en question par personne. Elle reste totale au point de vu
108 des routines. D’autre part, il va de soi que les cantons sont trop petits pour constituer des marchés distincts. Une politique
109 est faite par 30 000 citoyens actifs ou par huit cantons  » (art. 89) et il en va de même pour les traités internationaux de lo
110 législative et constitutionnelle existe dans les cantons . Sur le plan fédéral, il ne s’applique qu’aux révisions (totales ou p
111 sser, « Démocratie et fédéralisme. Confédération, canton , commune », in La Démocratie suisse, 1948, p. 135. Cf. du même auteur
112 5. 16. Ce qui donne 44 députés, puisqu’il y a 22 cantons , dont trois sont divisés en demi-cantons n’élisant chacun qu’un seul
4 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
113 mières fabriques de machines s’installent dans le canton de Zurich, malgré la résistance de la population. Les cens et les dîm
114 ientale du pays, et plus particulièrement dans le canton de Zurich. Ces usines ont construit les locomotives et les dynamos le
115 cteurs favorables. Le gouvernement fédéral et les cantons subventionnent de diverses manières la production agricole. Les paysa
116 fédérative du pays, la forte décentralisation des cantons et des foyers urbains, diminue l’isolement moral et physique du paysa
117 les plus grands contrastes, mais plutôt entre les cantons . Fait remarquable, l’unification économique du pays n’a pas entraîné
118 redoutaient il y a cent ans ses adversaires. Les cantons primitifs conservent leur primitivisme, si on les compare à Zurich ou
119 ndent comme les Markgenossenschaften des premiers cantons , à la nécessité de grouper les efforts pour compenser la pauvreté du
120 é des cellules de base — communes et entreprises, cantons et cartels régionaux — tend à ralentir l’évolution vers l’étatisme, d
5 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
121 provoquer tant de divorces. La Suisse, divisée en cantons , est un pays où « tout le monde se connaît », où le contrôle social e
122 ts négatifs. Il est frappant de constater que les cantons à majorité socialiste ne se montrent pas plus « progressistes » que l
123 e 6 ou 7 ans jusqu’à l’âge de 12 ou 13, selon les cantons . Quel que soit leur niveau social, qu’ils deviennent plus tard ouvrie
124 es sexes est encore combattue en théorie dans les cantons catholiques, mais elle est pratiquée un peu partout. Quelques cantons
125 mais elle est pratiquée un peu partout. Quelques cantons laissent aux communes le soin de juger de l’opportunité des classes m
126 lèves. Ce régime n’est rendu praticable, dans les cantons pauvres, que par l’octroi de subventions fédérales. Il en résulte que
127 édérale dans un domaine jalousement gardé par les cantons reste unique à notre connaissance33. La Constitution de 1848 autorisa
128 e d’indignation, par l’opinion publique des trois cantons . Cependant, tout en sauvegardant avec vigilance leurs caractères loca
129 rtion, se recrutent dans la même ville ou le même canton , parlent avec le même accent, et appartiennent aux mêmes milieux soci
130 à l’autre du territoire ont appris aux hommes de cantons différents à se connaître et à collaborer plus étroitement. D’autre p
131 ge le commun dénominateur des Suisses de tous les cantons , des deux religions et des quatre langues. 30. Un des plus fins mora
6 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
132 uissance temporelle avec les grands féodaux : les cantons primitifs devront s’armer contre eux aussi souvent que contre les Hab
133 e ne fait pas partie de la Confédération des XIII cantons . Et l’œuvre du réformateur français qu’elle adopte va rayonner dans t
134 tiendront la lutte, souvent sanglante, contre les cantons catholiques du Centre, jusqu’aux débuts du xviiie siècle. Dès l’époq
135 1529, battus en 1531 puis de nouveau en 1656, les cantons protestants finiront par établir leur prépondérance au terme de la « 
136 nt, le droit d’établissement était refusé par les cantons aux Suisses d’une confession différente de celle de la majorité. La C
137 sions tel qu’on ne peut plus parler proprement de cantons protestants, mais seulement de cantons à majorité protestante (la plu
138 prement de cantons protestants, mais seulement de cantons à majorité protestante (la plus forte étant celle du canton de Berne,
139 ajorité protestante (la plus forte étant celle du canton de Berne, où l’on ne trouve qu’un catholique pour sept habitants.) En
140 des catholiques augmente plus rapidement dans les cantons naguère protestants, que celui des protestants dans les cantons demeu
141 e protestants, que celui des protestants dans les cantons demeurés presque entièrement catholiques. Cela s’explique en bonne pa
142 ois toutes protestantes, cependant que les petits cantons ruraux du centre offrent peu de possibilités à l’immigration. Cette i
143 nonciation totale aux alliances particulières des cantons , soit entre eux, soit avec l’étranger. Les conceptions politiques de
144 sse non pas le lien fédéral, mais l’autonomie des cantons . Chez certains auteurs, comme Ramuz, il devient presque synonyme de s
145 itique, elle défend la traditionnelle liberté des cantons , car elle y voit la garantie la plus certaine de ses droits contre le
7 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
146 t à l’ensemble des autres, et majoritaire dans un canton , une région, un domaine essentiel de la vie commune. Il arrive même q
147 pays, l’unification serait sa perte. Laissons aux cantons leur particularisme, comme à nos régiments leurs particularités. Nous
148 urs dialectes, dont ils possèdent au moins un par canton , l’allemand officiel (Hochdeutsch ou Schriftdeutsch) étant réservé au
149 hitlérisée. Il crée entre les citoyens d’un même canton une communauté très vivante, faite de nuances familières, d’allusions
150 immigrants de la Péninsule répandus dans tous les cantons suisses. L’helvétisation du Tessin a progressé très rapidement depuis
151 collectés dans la population ou souscrits par les cantons . De 1939 à 1947, l’Agence des prisonniers de guerre, installée à Genè
152 25 sections auxiliaires dispersées dans d’autres cantons , a transmis aux prisonniers et à leurs familles près de 120 millions
153 international du travail. Ainsi, de même que les cantons catholiques avaient mérité du pape Jules II le titre perpétuel de « d
154 acquise que par 415 000 voix contre 323 000, dix cantons et demi (contre onze et demi) la refusant. Une fois entrée dans la Li
155 édérer, comme surent le faire il y a cent ans les cantons suisses. Encore faut-il que cette fédération soit bien réelle et sinc