1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 s, Suédois ! Suissesses et Suisses des vingt-deux cantons  ! Tchécoslovaques (bis) ! Yougoslaves, Yougoslaves ! Vous tous, en r
2 sortissants de vingt-deux États souverains nommés cantons  ; il n’y a pas de Français, mais des Bretons, des Basques, des Occita
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
3 de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et des cantons suisses — pas plus que cette unification, d’ailleurs, n’a supprimé ce
4 fférents partis, ou même Confédérés de différents cantons , nous n’aurions pas grand-chose de commun, pas assez, à tout le moins
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
5 s’inspirer du propre exemple de la fédération des cantons suisses ! Il est certain que, dans ces trois cas, c’est moins le fédé
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
6 te parvint à se faire accepter par les vingt-cinq cantons et demi-cantons qui étaient encore, au début de 1848, des États parfa
7 ances qui existaient depuis des siècles entre les cantons souverains étaient trop lâches : elles ne permettaient pas une défens
8 nde admettait que les péages et douanes entre les cantons étouffaient l’économie. Mais toute proposition de pacte fédéral plus
9 pacte fédéral plus étroit se heurtait au veto des cantons , jaloux de leur souveraineté sacrée. La solution qui s’impose finalem
10 rbund (1847), fut la suivante : loin d’exiger des cantons une renonciation à leur souveraineté, la Constitution fédérale allait
11 extes : Article 1. — Les peuples des vingt-deux cantons souverains de la Suisse, unis par la présente alliance… forment dans
12 semble la Confédération suisse. Article 3. — Les cantons sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par l
13 éral. Article 5. — La Confédération garantit aux cantons leur territoire, la souveraineté dans les limites fixées par l’articl
14 (etc.) Ratifiés par la majorité du peuple et des cantons , ces articles ont résolu le problème à la satisfaction générale depui
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
15 s, bénéficiant d’institutions communes (comme les cantons suisses), sinon de voix distinctes aux Nations unies (comme l’Ukraine
16 ni les « Länder » allemands, trop grands, ni les cantons suisses, trop petits, ni les nationalités de la double monarchie d’an
17 à l’œil nu que jouent les délimitations entre les cantons suisses : simples commodités pour le cadastre, l’état civil, le fisc
18 r ma naissance, ma tradition et mon accent : à ce canton (qui fut durant des siècles une principauté souveraine) va donc mon a