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s, Suédois ! Suissesses et Suisses des vingt-deux
cantons
! Tchécoslovaques (bis) ! Yougoslaves, Yougoslaves ! Vous tous, en r
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sortissants de vingt-deux États souverains nommés
cantons
; il n’y a pas de Français, mais des Bretons, des Basques, des Occita
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de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et des
cantons
suisses — pas plus que cette unification, d’ailleurs, n’a supprimé ce
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fférents partis, ou même Confédérés de différents
cantons
, nous n’aurions pas grand-chose de commun, pas assez, à tout le moins
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s’inspirer du propre exemple de la fédération des
cantons
suisses ! Il est certain que, dans ces trois cas, c’est moins le fédé
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te parvint à se faire accepter par les vingt-cinq
cantons
et demi-cantons qui étaient encore, au début de 1848, des États parfa
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ances qui existaient depuis des siècles entre les
cantons
souverains étaient trop lâches : elles ne permettaient pas une défens
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nde admettait que les péages et douanes entre les
cantons
étouffaient l’économie. Mais toute proposition de pacte fédéral plus
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pacte fédéral plus étroit se heurtait au veto des
cantons
, jaloux de leur souveraineté sacrée. La solution qui s’impose finalem
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rbund (1847), fut la suivante : loin d’exiger des
cantons
une renonciation à leur souveraineté, la Constitution fédérale allait
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extes : Article 1. — Les peuples des vingt-deux
cantons
souverains de la Suisse, unis par la présente alliance… forment dans
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semble la Confédération suisse. Article 3. — Les
cantons
sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par l
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éral. Article 5. — La Confédération garantit aux
cantons
leur territoire, la souveraineté dans les limites fixées par l’articl
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(etc.) Ratifiés par la majorité du peuple et des
cantons
, ces articles ont résolu le problème à la satisfaction générale depui
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s, bénéficiant d’institutions communes (comme les
cantons
suisses), sinon de voix distinctes aux Nations unies (comme l’Ukraine
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ni les « Länder » allemands, trop grands, ni les
cantons
suisses, trop petits, ni les nationalités de la double monarchie d’an
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à l’œil nu que jouent les délimitations entre les
cantons
suisses : simples commodités pour le cadastre, l’état civil, le fisc
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r ma naissance, ma tradition et mon accent : à ce
canton
(qui fut durant des siècles une principauté souveraine) va donc mon a