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me nécessairement — à vouloir un régime unitaire,
centralisé
, soumis à des lois simples et mécaniques, qui règlent de plus en plus
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ouvoir dans la capitale, qui occupent les bureaux
centralisés
, qui dominent sur un territoire donné. L’État devient comme l’était l
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oduit là, quand il fusionne cet État complètement
centralisé
, et cette nation qu’il entend discipliner entièrement. Il est en effe
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es diversités régionales et la création d’un État
centralisé
; l’impérialisme de fait de la Révolution française, la chute de l’es
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d’un État totalitaire —, il faut un gouvernement
centralisé
très fort, une forte police, une idéologie uniforme. Rien ne permet m
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qui conduit même un pays aussi traditionnellement
centralisé
et centralisateur que la France à étudier des formules nouvelles, cel
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novembre 1968 Le premier vice de cet État-nation
centralisé
napoléonien, nous l’avons déjà décelé en parlant des jacobins et de l
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ui veut, tout d’un coup, qu’on unifie tout, qu’on
centralise
tout, aboutit fatalement à revenir aux souverainetés nationales. Il y
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éer un super-État-nation continental, uniformisé,
centralisé
et agressif, comme la France de Napoléon, et faire de nos États autan
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i incarne la nation, l’idée de nation, consiste à
centraliser
tous les éléments du pouvoir, à effacer le plus possible les groupes
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obtenue par un pouvoir fort et uniformisant, donc
centralisé
, la réduction des diversités considérées comme des gênes, l’exaltatio
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n tant que diversités, le pouvoir non pas fort et
centralisé
, mais au contraire réparti aux différents niveaux communautaires, tou