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e « Grand Dessein » d’une fédération européenne ?
Certes
, les historiens attribuent à ces faits des causes politiques précises
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é. Tous les abus de pouvoir deviennent possibles.
Certes
, l’on crée des ersatz de personnes, ou plutôt de personnalités — des
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e sont en fait que « sortis » du protestantisme…
Certes
, nous pouvons nous réjouir de ce que la foi réformée, même quand elle
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cipline d’État, ou le sang, ou la classe, ce sont
certes
des réalités. Mais des réalités partielles. Si la loi qu’on impose à
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ous bien sûrs que réellement plus rien ne passe ?
Certes
, toutes ces barrières doivent suffire, et suffiront, pour arrêter les
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les chars d’assaut et les armées d’envahissement.
Certes
, nous sommes matériellement en état de garder nos frontières. Mais le
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s raisons de nous montrer fiers de notre Suisse ?
Certes
. Mais il convient de se demander ce que valent ces fameux privilèges
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taire, et qui sont un modèle pour l’Europe ». Oui
certes
, mais ici encore, n’ayons pas peur d’y regarder de près. Que sont dev
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s bizarreries, ou simplement les idées imprévues.
Certes
, nous avons peu ou point de polémiques personnelles : mais c’est peut
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dit-on, parce que les traités nous y forcent. Et
certes
, aux yeux d’un chrétien et d’un Suisse, les traités ne seront jamais
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lisme ? Le défendre, c’est d’abord nous défendre,
certes
, mais c’est aussi le répandre au-dehors, le prêcher à l’Europe, le pr
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itoyen chrétien sera dans l’intérêt de la Suisse,
certes
. Mais elle sera d’abord obéissance à la foi. J’insiste sur ce point,
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ier par un décret. 13. Neutralité perpétuelle. —
Certes
, les premiers Confédérés déclarèrent que leur alliance devait, s’il p